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Un journaliste tourné vers le monde

Stéphane Stapinsky
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D'un point de vue chronologique, c’est d’abord dans le journalisme que Jean-Marc Léger fera sa marque.  

Dès ses années universitaires, il en aborde les rives. En effet, 

(...) dès mon arrivée à l’université, j’ai tenu à me joindre à l’équipe du journal, Le Quartier latin, organe de l’Association générale des étudiants, qui paraissait deux fois par semaine. Nous étions sept ou huit, dont Camille Laurin (le futur ministre et « père de la loi 101), directeur, moi-même comme directeur adjoint, Raymond David, qui allait faire une brillante carrière à Radio-Canada, Noel Pérusse, Maurice Blain, futur juriste et brillant intellectuel, Gilles Bergeron, qui devint haut fonctionnaire à Québec, Maurice Sauvé, futur ministre (fédéral) et cadre supérieur de grandes sociétés papetières, d’Iberville Fortier, futur diplomate, quelques jeunes femmes heureusement (les étudiantes constituaient alors à peine les 10% de l’effectif total à l’université) comme Régine Nantel, Françoise Cholette, Jacqueline Billette, Hélène Gélinas, Louise Archambault. (Le temps retrouvé, p. 124)

Dès ces années de formation, le monde l'intéresse : «Nous étions en majorité très sensibles à l’actualité internationale, aux questions de politique étrangère et en même temps, pour la plupart, nationalistes. » (Ibid., p. 124)

Il entreprend une carrière dans ce domaine à l'âge de 24 ans, sitôt ses études universitaires achevés. Il oeuvrera d'abord à La Presse, où il sera reporter et rédacteur de 1951 à 1956. Son champ d'intérêt, on ne s'en surprendra pas, est l'information internationale. Il évoque, dans ses souvenirs, ses débuts au sein de ce journal, qui eurent lieu alors même qu'il poursuivait encore ses études :

Enfin, pour mes dernières "grandes vacances", à l'issue de ma dernière année à la faculté de Droit, j'eus la chance d'être recruté par La Presse comme traducteur et rédacteur au service international (retour d'Europe en 1951, j'y reviendrai cette fois à titre de permanent) ce qui allait marquer mon entrée dans le journalisme dont je rêvais depuis longtemps. (Ibid., p. 101).

En 1957, il passe au quotidien nationaliste Le Devoir. auquel il sera associé jusqu'en 1969 à titre de rédacteur. 

Il occupera les fonctions de secrétaire général, de 1955 à 1959, puis de président, de 1959 à 1961, de l'Union canadienne des journalistes de langue française. Il sera aussi président de l'Association internationale des journalistes de langue française, de 1960 à 1962.

En construction.


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