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Europe: une langue commune ne fait pas une communauté
Parlerions-nous tous anglais demain, nous n'aurions pas fait un pas vers l'unité. Les porte-parole israéliens et palestiniens comme les diplomates indiens et pakistanais parlent, il me semble, un anglais très convenable. L'instrument d'une langue commune ne produit pas par lui-même la communication.

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Francités québécoise, africaine et française
Mettre en parallèle la francité québécoise, la francité africaine et la francité française peut apparaître, a priori, surprenant, dans la mesure où ce rapprochement établit d'office une relation entre trois destinées sans commune mesure. En effet, écrire en français est, pour un Français de France, un acte naturel d'affirmation de son identité. Pour un Québécois, c'est à la fois un acte d'affirmation de son identité, mais, en plus, un devoir de mémoire pour clamer constamment son droit à une identité française menacée par le temps. Pour un Africain francophone, ce qui est aussi valable pour un Antillais, écrire en français, c'est tout à fait autre chose : c'est poser un acte de compromis dans la recherche d'un équilibre entre les ingrédients culturels d'une identité irrémédiablement hybride. (...) Cette étude (...) se propose d'esquisser le cheminement historique de ce courant dit de la francité sur base de l'hypothèse selon laquelle ce courant remonterait à Octave Crémazie et qu'en ce sens, ce colloque offre une occasion indiquée de lui rendre un hommage mérité à titre de pionnier.
Makomo Makita, Jean-Claude, "Francité diasporale québécoise, francité accidentelle africaine et francité natuelle française", Colloque «Quatre siècles d'échanges Europe-Afrique-Amérique», mai 2003
Crémazie, Octave, un pionnier méconnu
Selon Jean-Claude Makomo Makita, professeur à l'Université de Bukavu (RDC), Octave Crémazie écrivain québécois du XIXe siècle, a été le premier à préciser les conditions de la reconnaissance par la France d'une littérature francophone étrangère. «À l'origine, la question portait essentiellement sur les conditions d'émergence d'une littérature québécoise et sur la reconnaissance de celle-ci par la métropole, donc par la France. Crémazie va être le premier à situer ces conditions dans le dialogue entre le français et les parlers locaux. Certes, Crémazie n'a écrit que des élégies romantiques dont la langue est pétrie dans l'académisme le plus radical. Mais, cela ne l'empêchait pas d'aspirer à l'originalité par rapport à la métropole. Non pas qu'écrire en français fût un malaise pour lui, mais il aspirait à la différence. Celle-ci lui permettrait d'être percutant. Et Crémazie va vite situer cette différence dans l'infléchissement du français vers les parlers locaux. Dans la lettre à M. l'Abbé Casgrain du 29 janvier 1886, Crémazie soulevait déjà le problème de rapport écrivain-langue française. Il écrit, en effet : "Plus je réfléchis sur les destinées de la littérature canadienne, moins je lui trouve des chances de laisser une trace dans l'histoire. Ce qui manque au Canada, c'est d'avoir une langue à lui. Si nous parlions iroquois ou huron, notre littérature vivrait. Malheureusement nous parlons et écrivons d'une assez piteuse façon, il est vrai la langue de Bossuet et de Racine (…). Je le répète, si nous parlions huron ou iroquois, les travaux de nos écrivains attireraient l'attention du vieux monde. Cette langue mâle et nerveuse, née dans les forêts de l'Amérique, aurait cette poésie du crû qui fait les délices de l'étranger. On se pâmerait devant un roman ou un poème traduit de l'iroquois, tandis que l'on ne prend pas la peine de lire un livre écrit en français par un colon de Québec ou de Montréal."»
Makomo Makita, Jean Claude, texte de sa conférence au Colloque Quatre siècles de francophonie en Amérique et d'échanges Europe-Afrique-Amérique, tenu à Québec en 2003.

Sites Internet
 Hyperbul
Bulletin de liaison des professeurs de français en Italie.
 Société des professeurs français et francophones d'Amérique (SPFFA)
«La Société des Professeurs Français et Francophones d'Amérique (SPFFA) est une association à but non lucratif qui rassemble des enseignants et des étudiants intéressés par la littérature et la culture françaises et francophones, et qui vivent en Amérique.»
L'Encyclopédie de la Francophonie - 2013
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