AccueilIndex Articles Questions vives Livres Réseaugraphie Collaborer Guide Écrivez-nous
Notre Francophonie
Acteurs
Culture et éducation
Économie et écologie
Géographie
Grandes questions
Langue
Politique internationale
Sciences et techniques
Société

La Lettre de L'Agora
Abonnez-vous gratuitement à notre bulletin électronique.
>>>
Questions vives
Enseignement à distance
En enseignement à distance, malgré la richesse de la toile, on fait face en Afrique à un manque de contenus adaptés aux besoins locaux.

Document associé
La politique des États-Unis à l'égard de l'Afrique
Dossier: Afrique

Jim Fisher-Thompson
Rédacteur du « Washington File » (Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat américain).
Présentation
Le texte qui suit résume bien les principaux enjeux de la politique africaine de l'administration américaine actuelle.

Texte
Le principe directeur de la politique du gouvernement Bush à l'égard de l'Afrique demeure la coopération et non le paternalisme du passé, a déclaré la secrétaire d'État adjointe aux affaires africaines, Mme Jendayi Frazer, le 19 avril, à l'université Howard.

Lors d'un discours portant sur la diplomatie transformatrice et « l'ordre du jour des États-Unis en Afrique », Mme Frazer a déclaré que le continent traversait une période « captivante ». Les indicateurs politiques et économiques sont plutôt positifs, et le président Bush coopère avec des partenaires africains pour relever les défis de la mondialisation en répandant la liberté et la prospérité, a-t-elle affirmé.

Loin de penser que l'Occident détient la solution de tous les problèmes, a déclaré Mme Frazer, « le président fait confiance aux responsables locaux (...) pour mettre au point les solutions les mieux adaptées à leurs besoins ». Il s'agit pour lui de coopérer avec ceux qui sont les mieux placés pour changer leur propre société.

Elle a souligné qu'il ne s'agissait pas là que de belles paroles. En 2001, l'aide des États-Unis à l'Afrique tournait autour de 800 millions de dollars. En 2006, elle a atteint près de 4,6 milliards de dollars. Par exemple, en vertu du Plan présidentiel d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), l'Afrique recevra plus d'un milliard de dollars en 2006 pour lutter contre une maladie qui menace de détruire l'atout le plus précieux du continent : sa jeunesse. Le PEPFAR, annoncé en 2003, se concentre sur 15 pays particulièrement touchés par la pandémie.

Abordant le domaine économique, Mme Frazer a évoqué divers programmes de développement tels que l'allégement de la dette des pays d'Afrique subsaharienne les plus pauvres ; les prêts et dons accordés dans le cadre de la Société du Compte du millénaire (MCC) ; et la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) qui, en 2005, a permis à ce continent d'augmenter ses exportations vers les États-Unis de 80 % par rapport à l'année précédente. Grâce à l'AGOA, en effet, plus de 98 % des exportations africaines entrent aux États-Unis en franchise de douane.

Le principe directeur de tous ces programmes, a souligné Mme Frazer, est « de faire des choses non seulement pour les gens, mais avec eux ».

« Les pays africains font partie des puissances stratégiques d'aujourd'hui », a-telle dit, ajoutant que le Nigeria, l'Afrique du Sud et l'Angola, par exemple, avaient des richesses pétrolières et étaient devenus des puissances qui contribuaient à la stabilité régionale.

Certes il reste des conflits, mais « l'Afrique s'achemine vers un avenir libéré de la guerre », et les États-Unis sont en partie responsables de ce processus, a affirmé Mme Frazer.

En 1993, après la perte de soldats américains en Somalie, de nombreux responsables politiques ont hésité à engager des forces américaines en Afrique. Cela n'a pas empêché le président Bush de le faire au Liberia, non sans avoir surmonté un « énorme obstacle politique ».

En 2003, dans la foulée du chaos provoqué par le président de l'époque, M. Charles Taylor, des soldats américains ont en effet été envoyés au Liberia pour soutenir les forces de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). « C'était la première fois depuis une décennie que des soldats américains débarquaient sur le sol africain pour participer à une opération de maintien de la paix. »

Aujourd'hui, de nouveau, le président « est personnellement impliqué » dans la crise au Darfour et il a l'intention de poursuivre sa politique de soutien aux médiateurs locaux, par exemple l'Union africaine. (...)

Source
Source : Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat américain, 24 avril 2006
Recherche
>

Autres textes de cet auteur
L'attrait des États africains pour la Chine
Un ancien ambassadeur des États-Unis en Éthiopie, actuellement professeur auxiliaire de l'université George Washington, livre ici quelques-unes de ses réflexions sur les rapports entre l'Afrique et la Chine.
Autres documents associéw au dossier Afrique
De l'OUA à l'UA : une page de l'histoire de l'Afrique est tournée
Maurizio Carbone
«Le 9 juillet, 43 dirigeants africains se sont réunis à Durban, en Afrique du Sud, pour dissoudre l’Organisation de l’unité africaine (OUA) à laquelle succède l’Union africaine (UA). Alors que l’objectif de l’Organisation de l’unité africaine était de lutter contre le colonialisme et l’apartheid, l’Union africaine aura pour mission d’unifier ses 53 Etats membres du point de vue politique, social et économique et d’attirer des aides et investissements étrangers en promouvant démocratie, droits de l’homme et bonne » ...
L'attrait des États africains pour la Chine
Jim Fisher-Thompson
Un ancien ambassadeur des États-Unis en Éthiopie, actuellement professeur auxiliaire de l'université George Washington, livre ici quelques-unes de ses réflexions sur les rapports entre l'Afrique et la Chine.
La politique des États-Unis à l'égard de l'Afrique
Jim Fisher-Thompson
Le texte qui suit résume bien les principaux enjeux de la politique africaine de l'administration américaine actuelle.
Les États-Unis et la diffusion de l'enseignement de l'anglais en Afrique
États-Unis, langue anglaise, enseignement des langues, Djibouti, Tchad
Tout semble indiquer que la langue anglaise est en nette en progression sur le continent africain. Dans leurs bagages, les coopérants américains y apportent, en même temps que des médicaments, des manuels scolaires pour l'enseignement de l'anglais. Les deux exemples qui suivent, tirés de documents produits par le gouvernement américain, sont intéressants dans la mesure où ils concernent des pays membres de la Francophonie. De manière fort significative, on y présente l'anglais comme la langue ...