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Le pétrole va rester cher et une catastrophe climatique menace
Paris (AWP International) - Le repli des prix de l'or noir ne devrait pas durer prévient l'Agence internationale de l'Energie (AIE) jeudi, appelant aussi à une "décarbonisation majeure de l'économie" pour éviter des "dégâts catastrophiques et irrémédiables" sur le climat. Dans son rapport annuel de prévisions à long terme, l'AIE table sur une moyenne de 100 dollars le baril pour le prix du pétrole sur la période 2008-2015, en dollars constants de 2007 (c'est-à-dire hors inflation), et prévoit que la très forte volatilité des prix ces derniers mois va se poursuivre sur les deux prochaines années.


Extraits de livres
Le dialogue avec les cultures minoritaires
Eric Waddell
PUL



Entre colonies françaises du sud et du nord de l'Amérique, y eut-il des rencontres au-delà des rapport avec la même métropole? Rencontres évanescentes, insaisissables sur les documents officiels, mais réelles, affirme l'auteur. Il en relève quelques traces.

Dossier
Réchauffement climatique
EnjeuxAperçus






Enjeux
Exemples par continent des incidences anticipées.

Ce tableau est tiré du rapport 2007 du Groupe d'expert environnemental sur l'évolution du climat


Afrique


  • D’ici 2020, 75 à 250 millions de personnes devraient souffrir d’un stress hydrique accentué par les changements climatiques.
  • Dans certains pays, le rendement de l’agriculture pluviale pourrait chuter de 50 % d’ici 2020.On anticipe que la production agricole et l’accès à la nourriture seront durement touchés dans de nombreux pays, avec de lourdes conséquences en matière de sécurité alimentaire et de malnutrition.
  • Vers la fin du XXIe siècle, l’élévation anticipée du niveau de la mer affectera les basses terres littorales fortement peuplées. Le coût de l’adaptation pourrait représenter 5 à 10 % du produit intérieur brut, voire plus.
  • Selon plusieurs scénarios climatiques, la superficie des terres arides et semi-arides pourrait augmenter de 5 à 8 % d’ici à 2080 (RT).
Asie

  • Les quantités d’eau douce disponibles devraient diminuer d’ici les années 2050 dans le centre, le sud, l’est et le sud-est de l’Asie, en particulier dans les grands bassins fluviaux.
  • Les zones côtières, surtout les régions très peuplées des grands deltas de l’Asie du Sud, de l’Est et du Sud-Est, seront exposées à des risques accrus d’inondation marine et, dans certains grands deltas, d’inondation fluviale.
  • Les changements climatiques devraient amplifier les pressions que l’urbanisation rapide, l’industrialisation et le développement économique exercent sur les ressources naturelles et l’environnement.
  • Les modifications du cycle hydrologique devraient entraîner, dans l’est, le sud et le sud-est de l’Asie, une hausse de la morbidité et de la mortalité endémiques dues aux maladies diarrhéiques qui accompagnent les crues et la sécheresse.
Australie et
Nouvelle-Zélande

  • Certains sites d’une grande richesse écologique, dont la Grande Barrière de corail et les « Wet Tropics » (tropiques humides) du Queensland, devraient subir une perte importante de biodiversité d’ici 2020.
  • D’ici 2030, les problèmes d’approvisionnement en eau devraient s’intensifier dans l’est et le sud de l’Australie ainsi que dans le Northland et certaines régions orientales de la Nouvelle-Zélande.
  • D’ici 2030, la production agricole et forestière devrait décroître dans une bonne partie du sud et de l’est de l’Australie ainsi que dans plusieurs régions orientales de la Nouvelle-Zélande, en raison de l’accentuation de la sécheresse et de la fréquence accrue des incendies. Au début toutefois, les changements climatiques devraient se révéler bénéfiques dans d’autres secteurs de la Nouvelle-Zélande.
  • D’ici 2050, dans certaines régions de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, l’aménagement progressif du littoral et la croissance démographique devraient accroître les risques liés à l’élévation du niveau de la mer et à l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des tempêtes et des inondations côtières.
Europe
  • On s’attend que les changements climatiques amplifient les disparités régionales en matière de ressources naturelles et de moyens économiques. Au nombre des incidences négatives figurent un risque croissant d’inondations éclair à l’intérieur des terres, une plus grande fréquence des inondations côtières et une érosion accrue (attribuable aux tempêtes et à l’élévation du niveau de la mer).
  • Les régions montagneuses devront faire face au recul des glaciers, à la réduction de la couverture neigeuse et du tourisme hivernal ainsi qu’à la disparition de nombreuses espèces (jusqu’à 60 % d’ici 2080 dans certaines régions, selon les scénarios de fortes émissions).
  • Dans le sud de l’Europe, région déjà vulnérable à la variabilité du climat, les changements climatiques devraient aggraver la situation (températures élevées et sécheresse) et nuire à l’approvisionnement en eau, au potentiel hydroélectrique, au tourisme estival et, en général, aux rendements agricoles.
  • Les risques sanitaires liés aux vagues de chaleur et à la fréquence accrue des incendies devraient être amplifiés par les changements climatiques. 

Amérique latine


  • D’ici le milieu du siècle, les forêts tropicales devraient être progressivement remplacées par la savane dans l’est de l’Amazonie sous l’effet de la hausse des températures et du desséchement des sols. La végétation de type semi aride aura tendance à laisser place à une végétation de type aride.
  • La disparition de certaines espèces risque d’appauvrir énormément la diversité biologique dans de nombreuses régions tropicales de l’Amérique latine.
  • Le rendement de certaines cultures importantes et de l’élevage du bétail devrait diminuer, au détriment de la sécurité alimentaire. On anticipe en revanche une augmentation du rendement des cultures de soja dans les zones tempérées. D’un point de vue général, on anticipe une augmentation du nombre de personnes exposées à la famine (RT ; degré de confiance moyen).
  • La modification des régimes de précipitations et la disparition des glaciers devraient réduire considérablement les ressources en eau disponibles pour la consommation humaine, l’agriculture et la production d’énergie.

Amérique du Nord


  • Selon les projections, le réchauffement du climat dans les régions montagneuses de l’ouest du continent diminuera l’enneigement, augmentera la fréquence des inondations hivernales et réduira les débits estivaux, avivant la concurrence pour des ressources en eau déjà surexploitées.
  • L’évolution modérée du climat au cours des premières décennies du siècle devrait accroître de 5 à 20 % le rendement des cultures pluviales, mais avec de nets écarts d’une région à l’autre. De graves difficultés risquent de surgir dans le cas des cultures déjà exposées à des températures proches de la limite supérieure de leur plage de tolérance ou qui dépendent de ressources en eau déjà fortement utilisées.
  • Au cours du siècle, les villes qui subissent actuellement des vagues de chaleur devraient faire face à une hausse du nombre, de l’intensité et de la durée de ces phénomènes, ce qui pourrait avoir des incidences défavorables pour la santé.
  • Dans les régions côtières, les établissements humains et les habitats naturels subiront des pressions accrues découlant de l’interaction des effets du changement climatique avec le développement et la pollution.




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Autre site important. L'association ASPO (Association for the Study of Peak Oil and gas) a été crée en l'an 2000 par Colin Campbell. Le but de cette association était alors de diffuser plus largement des travaux confidentiels sur les réserves pétrolières mondiales élaborés notamment a partir des données de Petroconsultants (Genève) par Jean Laherrère, Alain Perrodon, Gérard Demaison et Colin Campbell de 1994 à 1998.
Aujourd'hui l'ASPO est présidée par le Professeur Kjell Aleklett de l'Université d'Uppsala en Suède. L'ASPO organise tous les ans une conférence internationale accueillies par des universités ou centres de recherche :