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Questions vives
Étudiants francophones étrangers au Québec
En 2005, 5 727 étudiants étrangers, sur un total de 21 724, soit 27 %, provenaient de France, 990 du Maroc (4,6%), 610 de la Tunisie (2,8%), 441 du Liban (2,0%) 351 du Sénégal (1,6%), 334 du Cameroun (1,5%), 305 d'Haïti (1,4%), 263 de Côte d'Ivoire (1,2%) 243 du Gabon (1,1%) 195 de Suisse (0,9%), 191 de Belgique 0,9%, 187 du Vietnam (0,9%).

Document associé
Le français, porteur du multilinguisme dans les organisations internationales
Dossier: Diplomatie

L'Agora
Présentation
Le concert des nations parlait plusieurs langues, dont le français. Face à la prépondérance de l'anglais dans les organisations internationales, il est bon de se rappeler les vertus du multilinguisme et que le français, toujours langue officielle de plus d'une trentaine de ces organisations, peut encore le porter.

Extrait
Il est plutôt rafraîchissant d'entendre le secrétaire général de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), Angel Gurria, témoigner en faveur du bilinguisme de son organisation qui fait encore une place au français comme langue de travail, dans un contexte international multilingue qui incite même l'OCDE à utiliser d'autres langues que l'anglais et le français

Texte
Le français est encore aujourd'hui la langue officielle, en concurrence avec une ou plusieurs autres langues, de quelque trente-six organisations ou associations internationales, dont l'ONU, l'Union africaine, le Conseil de l'Europe, le Cour internationale de Justice, Interpol, etc. Cependant, si plusieurs de ces organisations ont pratiqué pendant plusieurs années un multilinguisme réel, où le français avait droit de cité à tous les échelons décisionnels, la prépondérance progressive de l'anglais dans ces organisations a fini par imposer un monolinguisme de facto, en contradiction avec un multilinguisme de façade. Même la Direction générale de la langue française du ministère français de la culture semble reconnaître que l'anglais est devenu la langue quasi exclusive du système onusien. À ce sujet, il est intéressant d'entendre Dominique Hoppe, président de l'Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales (AFFOI), expliquer comment le fonctionnement unilingue qui s'est installé dans ces organisations leur a fait perdre la capacité de saisir la richesse des subtilités de communication qui était coutumière à l'époque où le multilinguisme était pratiqué. En ce sens, il est plutôt rafraîchissant d'entendre le secrétaire général de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), Angel Gurria, témoigner en faveur du bilinguisme de son organisation qui fait encore une place au français comme langue de travail, dans un contexte international multilingue qui incite même l'OCDE à utiliser d'autres langues que l'anglais et le français. (Voir le site de l'AFFOI) D'ailleurs, à l'initiative de l'OCDE, une rencontre avec les chefs des organisations internationales s'est tenue à Paris le 29 octobre 2012, en présence du président de la République française, François Hollande. Une première, qui réunissait notamment les représentants de la Banque mondiale, de l'OMC, du Fonds monétaire international et de l'Organisation internationale du Travail. La conférence de presse de l'événement s'est donnée dans les deux langues.

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