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Laurent Lafforgue, médaillé Fields, publie en français
Sur le plan psychologique, faire le choix du français signifie pour l'école française (en mathématique) qu'elle ne se considère pas comme une quantité inéluctablement négligeable, qu'elle a la claire conscience de pouvoir faire autre chose que jouer les suiveurs et qu'elle ne se pose pas a priori en position vassale. Bref ce choix est une attitude combative, le contraire de l'esprit d'abandon et de renoncement...

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Le français, langue de l'universel abstrait et de l'universel concret
«Quant au français, il se pose et se propose comme la langue de l'universel. Et d'abord de l'universel abstrait, c'est-à-dire de I'idée d'homme en général, de l'homme sans détermination, de l'individu comme être raisonnable et libre égal à tous les autres. C'est cette idée qui fut au fondement de la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen", c'est cette idée qui est à la base de l'humanisme critique que la pensée française porte à un degré éminent. Mais le français se veut aussi la langue de l'universel concret, c'est-à-dire non plus seulement de l'homme en général, mais de toutes les manières, réelles et possibles, d'être homme. Les manières d'être homme, ce sont les styles de vie ou équivalemment les cultures dans toute l'étendue de leur diversité. C'est pourquoi, de par son histoire et sa vocation, la langue française est ouverte aux differences et, lorsqu'elle entre en contact avec d'autres langues, elle tend à les promouvoir et à féconder les cultures correspondantes. Sa tâche la plus noble est de porter ces cultures à expliciter les valeurs universelles que, sous des formes diversifiées, elles portent en elles. Elle consolide, tout en l'ouvrant sur l'altérité, l'identité culturelle de ceux qui l'adoptent comme langue de culture, quel que soit par ailleurs l'usage prioritaire - scientifique, littéraire ou commercial - qu'ils en font.»
Abou, Sélim, «Les identités en question». Conférence prononcée lors du Forum de l'an 2000 («Mondialisation et Francophonie») organisé dans le cadre de la XIIe assemblée générale de l'Agence universitaire de la Francophonie, à Beyrouth, au Palais de l'Unesco, les 29 et 30 avril 1998 (format PDF)
Révolution française et patois
«Les régions qui ont opposé le plus de résistance à la Révolution sont celles où la population ignore le français : Alsace, Pays basque, Corse, Comté de Nice, Bretagne, Flandre. Barère fait instituer pour ces pays allophones des instituteurs de langue française que désigneront les clubs et qui n'enseigneront pas seulement la langue de la liberté, mais qui seront en même temps des prédicateurs de civisme. Là aussi, faute de personnel, le décret ne reçut qu'une application restreinte. Grégoire veut qu'on déracine les patois à l'égal des langues étrangères, car "l'unité d'idiome est une partie intégrante de la Révolution". Il rédige, au nom de la Convention, le 16 prairial, une belle adresse aux Français : "Vous détestez le fédéralisme politique, abjurez celui du langage." »
Albert Mathiez (1874-1932), La Révolution française. Première édition : Paris, Librairie Armand Colin, 1922.

Sites Internet
 Union internationale du notariat
L'Union internationale du notariat est une «organisation non gouvernementale, constituée pour promouvoir, coordonner et développer la fonction et l'activité notariales dans le monde entier, afin d'en assurer, grâce à une plus étroite collaboration entre les Notariats, la dignité et l'indépendance pour un meilleur service aux personnes et à la société.» L'acronyme UINL évoque le nom qu'elle portait au moment de sa fondation, lors d'un congrès international réuni à Buenos Aires le 2 octobre 1948 à l'initiative du Collège des notaires de cette ville : l'Union internationale du notariat latin. Le siège légal de l'Union est actuellement établi à Buenos Aires (Argentine). Le site contient une riche information sur le notariat dans le monde.
 Association du notariat francophone
«L'Association du notariat francophone a été créée sur l'initiative de la profession notariale, avec le soutien du Ministère français de la Francophonie, le 17 mars 1992 à Paris. L'objectif de l'Association est triple : * développer les liens entre les notaires francophones et les divers notariats d'expression française, afin de faciliter la coopération transfrontalière * mettre en commun les moyens matériels et humains à travers la réalisation de projets d'intérêt commun et échanger les expériences * susciter la tenue, à intervalles réguliers, d'assises du notariat francophone. En effet, les professionnels du droit que sont les notaires estiment que la Francophonie s'exprime également à travers des bases juridiques communes ; la coopération dans ce secteur est d'autant plus urgente que le phénomène de la mondialisation rapproche chaque jour davantage les droits et les économies des pays. L'existence et la vitalité de l'Association du Notariat Francophone permettent ainsi de "montrer que la francophonie ne se limite pas à la langue française, qu'elle est aussi un instrument de coopération juridique, donc de développement, qu'elle est terre de rassemblement, d'accueil, d'échanges, de solidarité… Les professions juridiques contribuent au bon fonctionnement de la démocratie." (Mme Catherine Tasca, ministre de la Francophonie, lors de la signature des statuts de l'Association)»
L'Encyclopédie de la Francophonie - 2013
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