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Un minou robot pour mamie
Un minou robot pour mamie (Jacques Dufresne)

Revue Le partenaire
Créée en 1992, la revue le partenaire est devenue au Québec une voix importante pour les personnes utilisatrices de services en santé mentale et pour tous les acteurs concernés par la réadaptation psychosociale, le rétablissement et la problématique de la santé mentale. Ses éditoriaux, ses articles, ses dossiers proposent une information à la fine pointe des connaissances dans le champ de la réadaptation psychosociale. Ils contribuent à enrichir la pratique dans ce domaine et à stimuler le débat entre ses membres.
Destination El Paradiso
El Paradiso n’est pas une maison de retraite comme les autres. Située dans une île enchanteresse qui est réservée à son usage, elle accueille des pensionnaires bien particuliers. Ce sont, par un aspect ou l’autre de leur vie, par ailleurs tout à fait honorable, des originaux, des excentriques, habités par une douce folie, qui n’a sans doute d’égal que la simplicité de leur bonheur. C’est une galerie de personnages un peu fantasques que nous fait rencontrer cet ouvrage tout empreint de tendresse, d’humour et d’humanité. Voici donc les premiers douze membres de ce club très spécial: Perry Bedbrook, Guy Joussemet, Édouard Lachapelle, Andrée Laliberté, Céline Lamontagne, Guy Mercier, Avrum Morrow, Lorraine Palardy, Antoine Poirier, Michel Pouliot, Charles Renaud, Peter Rochester.
Le Guérisseur blessé
Le Guérisseur blessé de Jean Monbourquette est paru au moment où l’humanité entière, devant la catastrophe d’Haïti, s’est sentie blessée et a désiré contribuer de toutes sortes de façons à guérir les victimes de ce grand malheur. Bénéfique coïncidence, occasion pour l’ensemble des soignants du corps et de l’âme de s’alimenter à une source remarquable. Dans ce livre qui fut précédé de plusieurs autres traitant des domaines de la psychologie et du développement personnel , l’auteur pose une question essentielle à tous ceux qui veulent soigner et guérir : « Que se cache-t-il derrière cette motivation intime à vouloir prendre soin d’autrui? Se pourrait-il que la majorité de ceux et celles qui sont naturellement attirés par la formation de soignants espèrent d’abord y trouver des solutions à leurs propres problèmes et guérir leurs propres blessures? » Une question qui ne s’adresse évidemment pas à ceux qui doivent pratiquer une médecine de guerre dans des situations d’urgence!
Mémoire et cerveau
Dans ce numéro de La Recherche, on se limite à étudier la mémoire dans la direction indiquée par le psychologue torontois Endel Tulving, reconnu en en ce moment comme l'un des grands maîtres dans ce domaine. Cela confère au numéro un très haut degré de cohérence qui en facilite la lecture. Culving est à l'origine de la distinction désormais universellement admise entre la « mémoire épisodique » portant sur des événements vécus et la « mémoire sémantique » portant sur des concepts, des connaissances abstraites. C'est la première mémoire que je mets en œuvre quand je m'efforce d'associer des mots à un événement passé, un voyage par exemple; je m'en remets à la seconde quand je m'efforce d'associer des mots automatiquement les uns aux autres, abstraction faite de tout événement vécu auquel ces mots pourraient se rapporter. Au cours de la décennie 1960, Tulving a constaté que les résultats obtenus grâce au premier exercice étaient beaucoup moins bons que ceux obtenus par le second exercice, ce qui l'a incité à faire l'hypothèse qu'il existe deux mémoires distinctes.
Spécial Mémoire
Dans ce numéro de La Recherche, on se limite à étudier la mémoire dans la direction indiquée par le psychologue torontois Endel Tulving, reconnu en en ce moment comme l'un des grands maîtres dans ce domaine. Cela confère au numéro un très haut degré de cohérence qui en facilite la lecture. Culving est à l'origine de la distinction désormais universellement admise entre la « mémoire épisodique » portant sur des événements vécus et la « mémoire sémantique » portant sur des concepts, des connaissances abstraites. C'est la première mémoire que je mets en œuvre quand je m'efforce d'associer des mots à un événement passé, un voyage par exemple; je m'en remets à la seconde quand je m'efforce d'associer des mots automatiquement les uns aux autres, abstraction faite de tout événement vécu auquel ces mots pourraient se rapporter. Au cours de la décennie 1960, Tulving a constaté que les résultats obtenus grâce au premier exercice étaient beaucoup moins bons que ceux obtenus par le second exercice, ce qui l'a incité à faire l'hypothèse qu'il existe deux mémoires distinctes.
L'itinérance au Québec
La personne en situation d’itinérance est celle : […] qui n’a pas d’adresse fixe, de logement stable, sécuritaire et salubre, à très faible revenu, avec une accessibilité discriminatoire à son égard de la part des services, avec des problèmes de santé physique, de santé mentale, de toxicomanie, de violence familiale ou de désorganisation sociale et dépourvue de groupe d’appartenance stable. Cette définition met en évidence la complexité du phénomène et l’importance de l’aspect multifactoriel des éléments déclencheurs tels que la précarité résidentielle et financière, les ruptures sociales, l’accumulation de problèmes divers (santé mentale, santé physique, toxicomanie, etc.). L’itinérance n’est pas un phénomène dont les éléments forment un ensemble rigide et homogène et elle ne se limite pas exclusivement au passage à la rue.L’itinérance est un phénomène dynamique dont les processus d’exclusion, de marginalisation et de désaffiliation en constituent le coeur.
L’habitation comme vecteur de lien social
Evelyne Baillergeau et Paul Morin (2008). L’habitation comme vecteur de lien social, Québec, Collection Problèmes sociaux et intervention, PUQ, 301 p. Quel est le rôle de l’habitation dans la constitution d’un vivre ensemble entre les habitants d’un immeuble, d’un ensemble d’habitations ou même d’un quartier ? Quelles sont les répercussions des conditions de logement sur l’organisation de la vie quotidienne des individus et des familles et sur leurs modes d’inscription dans la société ? En s’intéressant à certaines populations socialement disqualifi ées, soit les personnes ayant des problèmes de santé mentale et les résidents en habitation à loyer modique, les auteurs étudient le logement non seulement comme l’un des déterminants de la santé et du bien-être, mais également comme un lieu d’intervention majeur dans le domaine des services sociaux. De la désinstitutionnalisation à l’intégration, des maisons de chambres aux HLM, ils décrivent et analysent des expériences ayant pour objectif le développement individuel et collectif des habitants et les comparent ensuite à d’autres réalisées au Canada, aux Pays-Bas et en Italie. Pour en savoir plus : http://www.puq.ca
Revue Développement social
On a longtemps sous-estimé l'importance du lien entre les problèmes environnementaux et la vie sociale. Nous savons tous pourtant que lorsque le ciel est assombri par le smog, on hésite à sortir de chez soi pour causer avec un voisin. Pour tous les collaborateurs de ce numéro consacré au développement durable, le côté vert du social et le côté social du vert vont de soi. La vue d'ensemble du Québec qui s'en dégage est enthousiasmante. Les Québécois semblent avoir compris qu'on peut redonner vie à la société en assainissant l'environnement et que les défits à relever pour assurer le développement durable sont des occasions à saisir pour resserrer le tissu social.
La réforme des tutelles: ombres et lumières.
En marge de la nouvelle loi française sur la protection des majeurs, qui doit entrer en vigueur en janvier 2009. La France comptera un million de personnes " protégées " en 2010. Le dispositif actuel de protection juridique n'est plus adapté. Ce " livre blanc " est un plaidoyer pour une mise en œuvre urgente de sa réforme. Les enjeux sont clairs lutter contre les abus, placer la protection de la personne, non plus seulement son patrimoine, au cœur des préoccupations, associer les familles en les informant mieux, protéger tout en respectant la dignité et la liberté individuelle. Le but est pluriel. Tout d'abord, rendre compte des difficultés, des souffrances côtoyées, assumer les ombres, et faire la lumière sur la pratique judiciaire, familiale et sociale ; Ensuite, expliquer le régime juridique de la protection des majeurs, et décrire le fonctionnement, les bienfaits, et les insuffisances ; Enfin, poser les jalons d'une réforme annoncée comme inéluctable et imminente mais systématiquement renvoyée à plus tard. Les auteurs: Michel Bauer, directeur général de l'Udaf du Finistère, l'une des plus grandes associations tutélaires de France, anime des groupes de réflexion sur le sujet et œuvre avec le laboratoire spécialisé de la faculté de droit de Brest. II est l'auteur d'ouvrages sur les tutelles et les curatelles. Thierry Fossier est président de chambre à la cour d'appel de Douai et professeur à l'Université d'Auvergne, où il codirige un master et l'IEJ. II est fondateur de l'Association nationale des juges d'instance, qui regroupe la grande majorité des juges des tutelles. II est l'auteur de nombreuses publications en droit de la famille et en droit des tutelles. Laurence Pécaut-Rivolier, docteur en droit, est magistrate à la Cour de cassation. Juge des tutelles pendant seize ans elle préside l'Association nationale des juges d'instance depuis plusieurs années.
Puzzle, Journal d'une Alzheimer
Ce livre, paru aux Éditions Josette de Lyon en 2004, a fait l'objet d'une émission d'une heure à Radio-France le 21 février 2008. Il est cité dans le préambule du rapport de la COMMISSION NATIONALE CHARGÉE DE L’ÉLABORATION DE PROPOSITIONS POUR UN PLAN NATIONAL CONCERNANT LA MALADIE D’ALZHEIMER ET LES MALADIES APPARENTÉES. Ce rapport fut remis au Président de la République française le 8 novembre 2007. «Je crois savoir où partent mes pensées perdues : elles s’évadent dans mon coeur…. Au fur et à mesure que mon cerveau se vide, mon coeur doit se remplir car j’éprouve des sensations et des sentiments extrêmement forts… Je voudrais pouvoir vivre le présent sans être un fardeau pour les autres et que l’on continue à me traiter avec amour et respect, comme toute personne humaine qui a des émotions et des pensées,même lorsque je semble «ailleurs »1à.
Les inattendus (Stock)
Premier roman d'Eva Kristina Mindszenti, jeune artiste peintre née d’un père hongrois et d’une mère norvégienne, qui vit à Toulouse. Le cadre de l'oeuvre: un hôpital pour enfants, en Hongrie. «Là gisent les "inattendus", des enfants monstrueux, frappés de maladies neurologiques et de malformations héritées de Tchernobyl, que leurs parents ont abandonné. Ils gémissent, bavent, sourient, râlent, mordent parfois. Il y a des visages "toujours en souffrance" comme celui de Ferenc évoquant "le Christ à la descente de la croix". Tout est figé, tout semble mort. Pourtant, la vie palpite et la beauté s’est cachée aussi au tréfonds de ces corps suppliciés. » (Christian Authier, Eva Kristina Mindszenti : une voix inattendue, «L'Opinion indépendante», n° 2754, 12 janvier 2007)
En toute sécurité
Cet ouvrage est l'adaptation québécoise de Safe and secure, publié par les fondateurs du réseau PLAN (Planned Lifetime Advocacy Network) et diffusé au Québec par un groupe affilié à PLAN, Réseaux pour l'avenir. Il s'agit d'un guide pratique dont le but est d'aider à les familles à planifier l'avenir "en toute sécurité" des membres de leur famille aux prises avec un handicap.
"Il faut rester dans la parade ! " - Comment vieillir sans devenir vieux
Auteur : Catherine Bergman. Éditeur : Flammarion Québec, 2005. "Dominique Michel, Jacques Languirand, Jean Béliveau, Antonine Maillet, Jean Coutu, Gilles Vigneault, Hubert Reeves, ils sont une trentaine de personnalités qui, ayant dépassé l’âge de la retraite, sont restés actives et passionnées. Ils n’ont pas la prétention de donner des conseils ni de s’ériger en modèles, mais leur parcours exceptionnel donne à leur parole une valeur inestimable. Journaliste d’expérience, Catherine Bergman les interroge sur le plaisir qu’ils trouvent dans ce qu’ils font, leur militantisme et leur vision de la société ; sur leur corps, ses douleurs et la façon dont ils en prennent soin ; sur leur rapport aux autres générations, ce qu’ils ont encore à apprendre et l’héritage qu’ils souhaitent transmettre ; sur leur perception du temps et leur peur de la mort. Son livre est un petit bijou, une réflexion inspirante sur la vieillesse et l’art d’être vivant." (présentation de l'éditeur).
Le temps des rites. Handicaps et handicapés
Auteur : Jean-François Gomez. Édition : Presses de l'Université Laval, 2005, 192 p. "Il est temps aujourd’hui de modifier profondément notre regard sur les personnes handicapées et sur les « exclus » de toute catégorie, qu’ils soient ou non dans les institutions. Pour l’auteur du Temps des rites, l’occultation du symbolique, ou son déplacement en une société de « signes » qui perd peu à peu toutes formes de socialités repérable et transmissible produit des dégâts incalculables, que les travailleurs sociaux, plus que quiconque doivent intégrer dans leur réflexion. Il faudrait s’intéresser aux rituels et aux « rites de passage » qui accompagnaient jusque là les parcours de toute vie humaine, débusquer l’existence d’une culture qui s’exprime et s’insinue dans toutes les étapes de vie. On découvrira avec étonnement que ces modèles anciens qui ont de plus en plus de la peine à se frayer une voie dans les méandres d’une société technicienne sont d’une terrible efficacité."
Dépendances et protection (2006)
Textes des conférences du colloque tenu le 27 janvier 2006 à l'Île Charron. Formation permanente du Barreau du Québec. Volume 238. 2006
Document associé
La prévention pharmacologique en CHSLD, un acharnement thérapeutique à dénoncer
Dossier : Dépendance
Dernière modification :
09 / 25 / 2010
Pierre Biron

Extrait
Il n’y a pas de place pour l’aspirine de bébé (vendue en comprimés de 81 mg pour justifier un prix plus élevé que celui de l’aspirine ordinaire) en prévention cardiovasculaire chez des non coronariens (on parle alors de prévention ‘primaire’) en dehors des CHSLD, encore moins à l’intérieur des CHSLD. En particulier chez les femmes (majoritaires dans ce milieu). Même à petite dose il y a risque d’irritation digestive, d’hémorragies microscopiques quotidiennes du système digestif, menant à l’anémie chronique, en particulier chez les femmes (majoritaires dans ce milieu), quand il ne s’agit pas d’une rare hémorragie gastrique ou intestinale.

Texte
Chaque jour il peut se consommer au Québec 1, 2, 4, 8 pilules ordonnancées par lit de centre hospitalier de soins de longue durée. Avec 45 721 de ces lits en mars 2010, cela fait 16 688 165 pilules, ou 33 376 330, ou 66 752 660, ou 133 505 320 par année auxquels sont exposés nos aînés non autonomes. Exposés aux effets indésirables, dont le risque augmente exponentiellement avec le nombre de produits consommés quotidiennement. Exposés le sont aussi les porte-monnaie des payeurs de taxes puisque c’est l’état qui paye les médicaments en milieu hospitalier..

La première question qu’il faut se poser, avant de s’attaquer au contrôle des prix, c’est la pertinence de ces pilules, leur ‘indication’ (raison de prescrire) en jargon médical. Si l’indication est le soulagement d’un symptôme chronique (douleur, enflure, essoufflement, hallucinations fréquentes et troublantes), elle est évidemment justifiée.Mais si l’objectif est préventif, il y a lieu de s’inquiéter voire de protester (quand il s’agit de votre parent).

Les réducteurs de cholestérol n’y ont pas leur place, même quand on utilise des produits génériqués moins chers. Un collègue psycho-gériatre, Jacques Potvin « se demande pourquoi on s’obstine à donner du Lipitor®, une statine vedette, à des personnes atteintes de démence à des stades avancés » 1Premièrement parce qu’il est irrationnel de vouloir prolonger la vie quand sa qualité est franchement négative, comme c’est le cas quand on ne marche plus, ou qu’on ne parle plus, ou ne comprend plus, ou ne mange presque plus, voire les quatre à la fois. Secondement parce que les statines ne prolongent pas la vie des femmes. Ni celle des hommes non coronariens. Ni celle des âgés (> 75 ans) qu’on retrouve en CHSLD. En fait, un bas cholestérol dans cette catégorie de patients est biologiquement de mauvais présage. C’est pourquoi j’exhorte par la présente la RAMQ à ne plus rembourser aux CHLSD les ordonnances de statines, sauf sur justification médicale chez certains coronariens moins âgés et sans démence avancée, et à condition d’utiliser la version générique la moins chère. Et j’exhorte aussi mes collègues à ne plus renouveler les ordonnances de statines dans ce milieu sauf dans des cas exceptionnels.


Source CCHD Bretagne

Il n’y a pas de place pour l’aspirine de bébé (vendue en comprimés de 81 mg pour justifier un prix plus élevé que celui de l’aspirine ordinaire) en prévention cardiovasculaire chez des non coronariens (on parle alors de prévention ‘primaire’) en dehors des CHSLD, encore moins à l’intérieur des CHSLD. En particulier chez les femmes (majoritaires dans ce milieu). Même à petite dose il y a risque d’irritation digestive, d’hémorragies microscopiques quotidiennes du système digestif, menant à l’anémie chronique, en particulier chez les femmes (majoritaires dans ce milieu), quand il ne s’agit pas d’une rare hémorragie gastrique ou intestinale.

Les suppléments de calcium n’y ont pas leur place, par exemple chez une personne alitée qui ne marche plus où l’invalidité et l’immobilité sont des facteurs de fragilisation osseuse bien plus important qu’une possible carence en calcium alimentaire et où les risque de chute en marchant sont nuls. Si la personne tombe en bas de son lit, ce n’est pas la pilule de calcium qui fera la différence quant au risque fracturaire. Les gros comprimés de calcium peuvent bloquer dans l’œsophage s’ils ne sont pas ingurgités le tronc en position verticale (pendant, et 10 minutes après; debout, ou assis dans le lit) avec une gorgée de liquide préalable (pour lubrifier l’œsophage), une gorgée pour ingérer le comprimé, et une troisième gorgée pour l’évacuer vers l’estomac. Normalement les reins éliminent les surplus sanguins de calcium, mais en particulier chez les vieillards (chez qui la fonction rénale est automatiquement réduite de moitié), et chez les alités qui se décalcifient par l’immobilité (les os renvoyant dans le sang ce calcium), il y a risque de formation de calculs rénaux.

Il n’y a pas de place pour les biphosphonates (Fosamax®, Actonel® et autres) en prévention primaire, chez des patients en CHSLD sans antécédents de fracture, surtout quand ils ont été débutés sur le simple résultat d’une ostéodensitométrie. En prévention primaire, les bisphosphonates n’exercent pas d’effets directs tangibles démontrés pour prévenir les fractures d’importance clinique, ils ne réduisent pas les fractures de la hanche, les fractures du poignet ou d’autres fractures non vertébrales en prévention primaire après la ménopause.2

Il n’y a pas de place pour le traitement intensif de l’hypertension ou du diabète type 2 de forme bénigne, surtout en CHLSD et notamment dans la démence avancée (quelle que soit la cause, accident vasculaire cérébral, Alzheimer et autres) ou toute situation où l’espérance de vie de qualité est minime voire négative. Une tension artérielle trop abaissée artificiellement, notamment diastolique, n’est pas bonne pour la fonction rénale de qui que ce soit. Croire qu’il faille abaisser la tension artérielle à des niveaux cibles s’approchant de 120/80 chez tous les diabétiques de type 2 relève d’une hypothèse non prouvée. Leur faire manger un régime sans sel en plus d’être hypocalorique relève de la cruauté, la qualité de la nourriture étant déjà à la limite de l’acceptable dans de nombreuses institutions. On évitera les nouveaux antidiabétiques, dont l’un d’eux vient justement d’être banni en Europe (septembre 2010), l’Avandia® ou rosiglitazone. On se contentera de la metformine générique (alias Glucophage®) ou d’un sulfonylurée (nombreux génériques, tels le glyburide, alias Diabeta®) dans les cas plus sévères, en se fixant des objectifs raisonnables et non stricts quant au taux de glycémie à obtenir.

Il n’y a pas de place pour les anticholinestérasiques (Aricept® et compagnie) dans l’Alzheimer en CHSLD, sauf pour une période de temps limitée dans de rarissimes circonstances : certaines formes de la maladie, certains stades de la malade, évalués périodiquement par un clinicien compétent en la matière (psychiatrie et gériatrie), imperméable à la promotion véhiculée par les fabricants et les collègues leaders d’opinion qui s’en font les complices. Ces produits ne visent que certains symptômes mais ils en produisent d’autres, indésirables; et de toute façon, même s’ils sont parfois promus (erronément) pour retarder la perte d’autonomie, cette indication n’est plus pertinente puisque nous discutons ici de patients déjà non autonomes.

Mettons fin à l’acharnement préventif (preventive hounding) pharmacologique dans ce milieu, en cessant les ordonnances irrationnelles, parce c’est inutile, nuisible, illogique et inutilement coûteux. En attendant, mettons fin au gaspillage des fonds publics, en ne prescrivant et dispensant que des produits génériques.

Si vous croyez que votre parent en CHSLD reçoit trop de médicaments, surtout si vous avez une procuration, vous pouvez demander d’en connaître les noms et l’objectif, et si on ne collabore pas, vous pouvez demander de parler au prescripteur, et si on ne collabore pas, vous pouvez porter plainte à l’ombudsman, voire signer un refus de traitement pour un traitement spécifique que vous soupçonnez d’être abusif, de constituer de l’acharnement thérapeutique. Si vous croyez, malheureusement comme plusieurs, que de telles démarches diminueraient la qualité des soins que votre parent reçoit, mettez cette crainte en balance avec l’avantage que lui procurerait un allègement de sa médication.

1-Interviewé par Denis Méthot dans L’Actualité médicale du 8 septembre 2010 page 6
2-ACMTS (www.acmts.ca) : Wells GA, Cranney A, Boucher M, Peterson J, Shea B, Robinson V, Coyle D, Tugwell P.
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Vivre, peindre et écrire avec le syndrome de Down
La video est en anglais, mais comme d'une part le son n'y est pas très clair et comme d'autre part le langage de la personne en cause est la peinture, vous ne perdrez rien si vous vous limitez à regarder attentivement les visages et les tableaux. Elisabeth Etmanski, née il y a trente-deux ans avec le syndrome de Down, mène une vie autonome depuis longtemps. Ne soyez pas étonnés, si jamais vous la rencontrez, qu'elle vous salue en écrivant ou en disant un poème à votre sujet. Votre sensibilité est peut-être reléguée à l'arrière plan de votre être, la sienne imprègne tout sa personne y compris la surface. Vous comprendrez à son contact comment le réenchantement du monde peut s'opérer. Quelles sont ses aspirations en tant que peintre? On lui pose la question à la fin de la video. Sa réponse est à l'image de sa personne, naïve: «Je veux être la prochaine Emily Carr.»

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