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Claude Gauvreau |
Dernière modification : 07 / 24 / 2006 |
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Biographie en résumé |
Poète et auteur dramatique québécois. "Il a déconstruit le vocabulaire, créé le langage exploréen, en même temps qu'il mettait en pièces l'idéologie dominante, cléricale, étouffante, du Québec des années 50. Il a tenu le fort de l'automatisme au Québec alors que son maître, Paul-Émile Borduas, l'avait déserté. Il a vécu l'amour fou. Et durant toutes ces années, il s'est débattu contre la maladie mentale, aux confins de la souffrance." (Caroline Montpetit)
"Claude Gauvreau n'a jamais voulu dire sa folie, il a cherché à travers l'écriture à dire qu'il n'était pas fou [...] Gauvreau veut que son écriture, ses oeuvres, soient un rempart à la folie." (Gilles Lapointe, in Lettres à Paul-Émile Borduas. Édition critique établie par Gilles Lapointe, Presses de l'Université de Montréal, 2002) |
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Œuvres |
Oeuvres créatrices complètes, Éditions Parti pris, 1971.
Écrits sur l'art, Montréal, L'Hexagone, 1996.
Lettres à Paul-Émile Borduas. Édition critique établie par Gilles Lapointe, Presses de l'Université de Montréal, 2002. Voir cette présentation et un extrait dans l'Encyclopédie de l'Agora.
Gauvreau, Claude. "Claude Gauvreau (1925-1971). Le gardien intransigeant de l’Automatisme", Journal l'UQAM, 13 janvier 2003 (format PDF)
Compte rendu : Caroline Montpetit, "Claude Gauvreau - Lettres d'un fantôme", Le Devoir, 15-16 mars 2003
En ligne
"Mon Olivine" (poème faisant partie du recueil Les Boucliers mégalomanes)
Jacques Ferron et Gauvreau
"En plus de son travail au Mont-Providence et à Saint-Jean de Dieu, Ferron s'intéressera à la folie de deux grands poètes québécois Émile Nelligan et Claude Gauvreau (...). Le diagnostic qu'il fait de la maladie de l'imaginaire de Gauvreau, lors du suicide de ce dernier, est tout à fait remarquable et s'avère un bel exemple de ce qu'on pourrait attendre d'une médecine moderne de l'imagination. Ferron signe d'ailleurs son article (dans Le Devoir, 17 juillet 1971, "Un Charlus qui n'aurait pas été garçonnier") comme suit: Jacques Ferron, écrivain et médecin." (Claude Gagnon, Médecine, alchimie et pèlerinages) |
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