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La francophonie: un messianisme? |
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Jacques Dufresne |
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Texte |
Au cours des dernières décennies, la France a joué un rôle temporisateur dans le monde, à l’occasion du déclenchement de la guerre contre L’Iraq et plus tard pour obtenir un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hezbollah au Moyen-Orient. Plusieurs souhaitent, nous sommes de ceux-là, que l’ensemble de la francophonie soutienne ses efforts. Ce qui ramène au premier plan l’idée d’une puissance politique qui se distinguerait des autres par une autorité morale semblable à celle que certaines grandes religions possèdent encore, mais dans une mesure insuffisante.
Dans le cas de la francophonie, c’est sur une langue et des cultures que reposerait cette autorité morale. Même si l’action de ce groupe de nations devait se limiter à des pressions politiques pour adoucir des guerres qu’on n’a pas su prévenir, il vaudrait la peine d’appuyer cette action. La francophonie a toutefois, depuis sa fondation, un idéal plus élevé et plus ambitieux. Elle croit enfermer une réponse à la question de l’inspiration qui fonde l’autorité morale. Selon la définition qu’en a donnée son fondateur, Leopold-Sedar Senghor, elle aspire à un humanisme intégral «cet Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre : cette symbiose des «énergies dormantes» de tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire (…) ». L’universel ou la civilisation de l’universel est un autre idéal auquel Senghor fait souvent allusion :«C’est ainsi que la langue française sera acceptée comme notre langue de communication mais aussi d’épanouissement international au sein de laquelle chacune de nos cultures se reconnaîtra en naissant à l’universel.»1
Une culture pourrait donc naître à l’universel au contact de la langue française. «Nous ne prenons pas suffisamment en compte, écrit de son côté Jean-Marc Léger, le fondateur de L’Agence universitaire de la francophonie, le fait que le combat mené au Québec pour la défense de la langue nationale a vertu exemplaire et valeur universelle. Non seulement rejoint-il les luttes menées ailleurs mais il peut contribuer à enrayer le glissement vers la tyrannie de la loi du marché, vers la profanation de la culture par les industries culturelles.» Les mots humanisme, universel, transcendant associés à la francophonie et à la langue française font aussi partie du vocabulaire de Jean-Marc Léger.
Cette autorité morale est-elle liée à la langue elle-même et à la culture à laquelle elle est associée? Et si c’est le cas, faut-il en conclure que cette langue et cette culture sont supérieures aux autres, comme Rivarol, l’auteur du Discours sur l’universalité de la langue française en était persuadé? Vaine question. Il faut plutôt souhaiter que d’autres langues aient le même idéal et qu’il en résulte une émulation au terme de laquelle les nations qui apporteraient la meilleure réponse à la question de l’inspiration seraient assurées du plus grand rayonnement. «Pour souhaitable que soit l’universalité du français, monsieur de Rivarol, celui-ci n’est pas un acquis définitif, c’est un combat renouvelé, qui participe de la nature même du combat de l’esprit, toujours vigilant et parfois bien fragile. » 1
La langue française ayant cessé d’être la plus commode pour assurer le progrès dans les sciences et le commerce, bien qu’elle conserve sur ce plan des vertus que l’on aurait intérêt à retrouver , étant de surcroît plus difficile que l’anglais ou l’espagnol, il faut qu’on lui reconnaisse de bien grandes vertus sur tous les autres plans pour l’adopter comme langue principale encore aujourd’hui.
Ne serait-il pas plus facile d’en justifier l’étude si l’idéal chrétien était demeuré indissociable de la «civilisation de l’universel» ? Senghor était catholique. Il a emprunté au philosophe thomiste Jacques Maritain sa conception de l’humanisme intégral. L’élan vital de Bergson et la spiritualité qui en découle l’ont aidé à opérer un rapprochement entre l’Afrique élémentaire et l’Europe abstraite. Teilhard de Chardin lui a donné des mots au goût du jour, le mot noosphère par exemple, pour préciser sa conception de fraternité universelle.
Frères humains qui après nous vivez
N’ayez le cœur contre nous endurci. (Villon)
Dans l’appel à la charité de Villon, dans le scepticisme de Montaigne, qui est un rejet des faux absolus trop visibles, au nom du vrai absolu qui est mystérieux et ineffable, dans le désir d’enracinement de Du Bellay, dans les imprécations prophétiques d’Agrippa d’Aubigné, dans la purification par le rire que pratique génialement Molière, dans l’implacable guerre contre les illusions que mènent les moralistes : La Rochefoucauld, Retz, St-Simon et plus tard Chamfort, Rivarol, dans le bon sens dont La Fontaine assure le triomphe, dans l’idéal de Corneille, dans les masques arrachés aux passions par Racine, dans la mystique de Pascal et de Bossuet, de François de Sales et de Marie de l’Incarnation, dans toutes ces manifestations du génie français à l’âge classique, on trouve, dessiné en creux par l’analyse des vices ou des illusions qui en éloignent, comme chez les moralistes, ou affirmé souverainement comme chez Bossuet , l’idéal de perfection chrétienne qui inspirait les architectes et les sculpteurs des cathédrales.
Certains auteurs, dont Nietzsche n’est pas très éloigné, soutiennent même que plus elles s’éloignent de son inspiration chrétienne la plus pure, moins la langue et la culture françaises ont à offrir au reste du monde. Nietzsche était inconsolable à la pensée que les Allemands n’aient pas subi l’épreuve du XVIIe siècle français:
«Ils n'ont jamais passé dans leurs classes, comme les Français, par un sévère XVIIe siècle où l'on apprenne l'examen de conscience. Un La Rochefoucauld , un Descartes sont cent fois supérieurs en loyauté aux premiers d'entre eux ; les Allemands, jusqu'à maintenant, n'ont pas eu un seul psychologue. Or la psychologie donne presque la mesure de la propreté ou de la malpropreté d'une race... Et quand on n'est même pas propre, comment pourrait-on être profond ?» (Ecce Homo)
Voilà d’excellentes raisons d’étudier la langue française dont on se prive en la dissociant de l’idéal chrétien.
La France républicaine est toutefois laïque et on peut présumer que la majorité des défenseurs de la langue française le sont également. Le Québec, la Wallonie et la Suisse romande ont connu la même évolution. Entre ces deux francophonies jusqu’où va la rupture? De quel côté penche l'Afrique. C’est au XVIIIe siècle que la transition se fit en Europe, c’est aussi pendant ce siècle que l’élite européenne adopta la langue française
Ce qui est spécifiquement français à ce moment, c’est l’esprit, ces éclairs au milieu de l’ennui. Rivarol sut définir l’esprit comme il avait su démontrer l’universalité de la langue française.
«L'esprit est donc, en général, cette faculté qui voit vite, brille et frappe. Je dis vite, car la vivacité est son essence; un trait et un éclair sont ses emblèmes. Observez que je parle de la rapidité de l'idée, et non de celle du temps que peut avoir coûté sa poursuite. Ainsi, qu'heureux vainqueur des difficultés de l'art et de la paresse de son imagination, un écrivain sème son livre de traits plus ou moins ingénieux, il aura fait un ouvrage d'esprit, lors même que cet ouvrage lui aurait coûté la moitié de sa vie. Le génie lui-même doit ses plus beaux traits tantôt à une profonde méditation, et tantôt à des inspirations soudaines. Mais, dans le monde, l'esprit est toujours improvisateur; il ne demande ni délai ni rendez-vous pour dire un mot heureux ; il bat plus vite que le simple bon sens; il est, en un mot, sentiment prompt et brillant. Toutes les fois que l'esprit se tire de cette définition générale, il prend autant d'épithètes diverses qu'il a de variétés.» 2
Si l’ennui ne fut pas la règle dans les salons, il fut le mal dont souffrit de façon exemplaire la femme devant laquelle tout le XVIIIe siècle voulut briller, madame Du Deffand. Elle disait de Rousseau : «Il a de la chaleur mais c’est celle de la fièvre, il a de la lumière mais c’est celle des éclairs.» Elle préférait Voltaire, on l’aura compris, et celui-ci lui rendit son estime en lui écrivant de nombreuses lettres. Eh bien! cette femme, dont la plus froide lucidité sinon le cynisme semblait être l’élément naturel, réserva son admiration la plus sincère à la Duchesse de Choiseul, en qui, si l’on en croit le portrait qu’en trace Gustave Lanson, elle retrouvait les vertus chrétiennes chères à ses ancêtres :
«Elle se préserva des vices de son siècle, des engouements déraisonnables. Elle prend très justement, sans se donner des airs de juge, la mesure des hommes et des choses. Les philosophes lui répugnent par leurs allures tapageuses et l'inquiètent par l'usage de leurs talents. Mais elle s'arrête rarement pour disputer contre eux. Elle fuit l'ombre même du pédantisme. Ce n'est pas elle qui s'érigera en philosophe ni en politique. Son goût et son domaine, c'est la morale, non un système original ou nouveau, mais la vieille morale unique, éternelle, dont elle vérifie l'excellence par l'expérience de son propre cœur et par l'observation du monde qui l'entoure. C'est à la lumière de cette morale-là qu'elle fait de sobres et pénétrantes analyses de ce qui se passe en elle, et qu'elle donne de précises et prudentes consultations à cette vieille enfant désoeuvrée qu'est Mme du Deffand. »3
D’autres femmes de ce siècle sont mortes en faisant un mot d’esprit. «Je m’en vais voir si Dieu gagne à être connu », aurait soupiré l’une d’entre elles. Elle résumait ainsi l’époque où l’indifférence à Dieu et à la religion fut portée le plus allègrement. L’homme pouvait encore se dresser fièrement devant Dieu, la science qu’il s’affairait à inventer ne contenant que des promesses de bonheur. Ces promesses séparées de leur envers : les armes destructives et la pollution, furent la grande illusion de ce siècle sans illusion. On peut comprendre que l’humanité entière ait voulu s’associer à cette ivresse humanitaire agrémentée des raffinements de la conversation, de la table et de l’alcôve. Un tel idéal pourrait justifier même aujourd’hui le choix de la langue française, du moins si on le compare au matérialisme grossier, quantitatif, qui est l’objet universel du désir.
Que restait-t-il de la France chrétienne à la fin de ce siècle. Qu’adviendrait-t-il de ce reste? Entre l’universalité liée à l’idéal de sainteté et l’universalité du siècle de l’esprit et du rationalisme qu’elle est le lien? La France est encore divisée. La francophonie l’est également mais où passe la ligne de partage des visions du monde dans l’un et l’autre cas?
Quelques chefs de file de la francophonie ont osé prendre position sur cette question.
Dans Les défis de la francophonie, Serge Arnaud 4, Michel Guillou5 et Albert Salon 6 considèrent le message laïc et le message chrétien de la France comme deux aspects complémentaires d’un même messianisme français, qu’ils définissent ainsi : «Le messianisme français, «un universalisme profondément ancré dans la conscience nationale, besoin de créer, adopter, adapter les formes simultanées et successives des espérances de l’humanité entière, va au-delà du militantisme, du prosélytisme, de l’expansionisme et de l’impérialisme. »
Il explicitent ensuite leur pensée :
«Ce qui fut au Moyen Age - dans les croisades - « Gesta Dei per Francos » devint ensuite assimilation entre l'Eglise catholique et sa « fille aînée », entre la civilisation chrétienne et la civilisation française, entre l'universalité de l'une et celle de l'autre.
La prétention de la France à incarner la chrétienté s'est accrue ensuite d'une autre personnification au XVIIIe siècle et sous la Révolution : celle des droits de l'Homme et de la libération de la personne humaine de toutes les formes d'oppression. Une grande partie de la nation française s'est « faite propagande », sous la Révolution et sous l'Empire, de ce messianisme-universalisme laïque, libertaire et égalitaire de la « Patrie de la Révolution », enfin de la France dans toutes ses familles spirituelles conjuguées.
Ultérieurement, tout s'est passé comme si la France avait voulu concevoir, reprendre à son compte, annexer, développer et diffuser, les idées et les mythes les plus «modernes », les plus « progressistes » et les plus chargés d'espérance pour l'humanité. Elle a voulu ainsi représenter, simultanément ou successivement, l'idée de progrès, le socialisme, l'internationalisation, la laïcité de l'Etat, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la coopération culturelle et technique internationale, l'organisation de l'Europe, l'aide aux pays en développement, le dialogue Nord-Sud et celui entre les civilisations et les religions, l'humanisation de la « mondialisation ».
Il faut savoir gré à ces auteurs d’avoir exposé avec une telle franchise les raisons de leur attachement à la Francophonie. Leur credo est une appel opportun l’unité des Français; il soulève toutefois bien des questions auxquelles il faudra répondre si l’on souhaite que la francophonie repose un jour sur principes assez solides pour assurer sa pérennité. Le messianisme dont se réclament les trois auteurs est voisin du millénarisme, cette doctrine dérivée d’une certaine interprétation de l’apocalypse de saint Jean, selon laquelle, après avoir exterminé les méchants, les bons créeront le paradis sur terre en misant sur la science et la technique, lesquelles sont ainsi investies d’une mission divine. Or c’est là précisément le mythe qui fait la force de l’Amérique anglo-saxonne, c’est ce mythe aussi qui est à l’origine du transhumanisme qui .élève le cyborg, l’homme machine, le cyborg, sofware doublé d’un harware, au-dessus de l’homme d’âme et de chair, pour en faire le représentant d’une nouvelle espèce supérieur à la précédente. Si telle devait être sa mission, la francophonie serait une cause perdue : elle jouerait alors le jeu de l’Amérique et accélérerait son propre déclin.
Comment donner aux hommes, aux francophones en l’occurrence, de l’espoir pour l’avenir sans leur donner d’illusions sur l’éternité? La francophonie chrétienne et la francophonie laïque ont en commun une qualité qui pourrait leur permettre de s’unir pour apporter une réponse vraiment inspirante à cette question : la lucidité.
Notes
1- Philippe LOUBIÈRE, Adresse à Antoine de Rivarol, pour une nouveau «Discours sur l'universalité...» Lettre(s), revue éditée par l'ASSELAF, août-septembre 2006.
2-Rivarol
3-Gustave Lanson, Choix de lettres du XVIIIe siècle, Librairie Hachette, Paris 1901, p 395.
4-Serge ARNAUD, ancien élève de l’Ecole polytechnique, a été Directeur du développement au ministère de la Coopération.
5-Michel GUILLOU, professeur des universités, actuellement Directeur de l’Institut de la Francophonie et de la mondialisation à l’Université Jean Moulin à Lyon, a créé et développé l’Agence Universitaire de la Francophonie.
6-Albert SALON, ministre plénipotentiaire, ancien Ambassadeur, a été Directeur adjoint au ministère de la Coopération, chargé de la Francophonie. Engagé dans l’action associative pour la Francophonie, il est notamment Président fondateur du FFI-France. |
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