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Francophonie (institutions de la) |
Définition | Aperçus | Documentation | Documents associés |
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L'Organisation Internationale de la Francophonie et Larousse proposent un rapport complet sur l'actualité et les grandes problématiques de la francophonie. |
Définition |
Voici d'abord une carte de la Francophonie et une liste des pays et des États membres. On trouve aussi sur ce site de l'ACDI (Agence canadienne de développement international) les données essentielles sur les institutions de la Francophonie.
Les instances de la Francophonie sont bien présentées sur le site de l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie) de même que sur les sites de nombreux pays membres. Il subsiste néanmoins une certaine confusion dans les esprits; elle s'explique par le fait que le nom de quelques instances importantes a été modifié. L'AUPELF, (Association des universités partiellement ou entièrement de langue française) est devenue l'AUF (L'Agence universitaire de la Francophonie). L'ACCT (Agence de coopération culturelle et technique) dont la fondation, en 1970, marque une étape importante dans l'histoire de la Francophonie, a disparu. C'est l'OIF qui assume désormais ses responsabilités. En 1995 toutefois, et cela complique encore les choses, l'ACCT était devenue l'Agence de la Francophonie et, bientôt après, l'Agence intergouvernementale de la Francophonie.
« Le projet francophone, peut-on lire sur le site de l'OIF, a considérablement évolué depuis la création de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) seule organisation intergouvernementale de la Francophonie issue de la Convention de Niamey en 1970, devenue l'Agence de la Francophonie en 1995. Compte tenu de son statut intergouvernemental exclusif, il a été décidé en 1999 de retenir comme appellation d'usage : Agence intergouvernementale de la Francophonie. »
La confusion subsistera encore longtemps, car on ne peut éviter d'évoquer l'AUPELF et l'ACCT dans les documents sur l'histoire de la Francophonie. Peut-être serait-il sage de toujours ajouter une note précisant les changements survenus?
L'instance suprême de la Francophonie est le Sommet, assemblée constituée des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage. Les Sommets ont lieu tous les deux ans. Le premier a eu lieu à Paris en 1986. Le mot Sommet permet de bien distinguer la rencontre périodique des chefs d'État des autres rencontres officielles, de niveau inférieur, telle la Conférence ministérielle sur la prévention des conflits et la sécurité humaine, qui eut lieu à Saint-Boniface, au Canada, en 2006.
Le Conseil permanent de la Francophonie constitué de représentants des chefs d'État a pour mission d'assurer la préparation et le suivi des Sommets
La Charte de la Francophonie, établie en 2005, précise le mandat et les pouvoirs de l'Organisation internationale de la Francophonie, l'OIF, et de son chef, lequel porte le titre de Secrétaire général.
Dans le cadre de l'OIF, on appelle opérateurs les organismes chargés d'appliquer les décisions dont les grandes lignes sont établies lors des Sommets. Les opérateurs sont au nombre de quatre.
L'Agence universitaire de la Francophonie: AUF
TV5Monde
L'Université Senghor d'Alexandrie
L'Association internationale des maires francophones: AIMF
Il existe d'autres organismes partenaires de la francophonie:
L'Assemblée parlementaire de la Francophonie: APF
La conférence des ministres de l'éducation nationale des pays ayant le français en partage: CONFEMEN
La conférence des ministres de la Jeunesse, des Sports des pays ayant le français en partage: CONFEJES
La Francophonie travaille aussi en étroite collaboration avec des organisations internationales gouvernementales (OIG) et non gouvernementales (OING).
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> Journée internationale de la Francophonie | |
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> L'Agence universitaire de la Francophonie | |
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> L'AUPELF | |
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Aperçus divers |
Charte de la Francophonie | La Francophonie institutionnelle : un tournant décisif ! Entretien avec Son Excellence Monsieur Abdou DIOUF, Secrétaire général de la Francophonie, Parlements et Francophonie. Février 2006. N°1 «En quoi cette charte [la Charte de la Francophonie adopté en novembre 2005] renforce l'OIF et modifie les modes de fonctionnements des institutions de la Francophonie ?
Abdou Diouf : Cette Charte permet de définir de manière plus cohérente les domaines de compétence des différentes institutions de la Francophonie.
Elle favorise une synergie nécessaire et une coopération plus étroite avec les différents opérateurs. Elle génère une dynamique nouvelle qui doit contribuer à une plus grande cohésion et une plus grande lisibilité de l'action globale de la Francophonie, notamment celle menée sur le terrain. Elle consacre l'importance de la dimension politique de notre Organisation, qui marque fortement sa vocation à être un acteur universellement reconnu et à part entière des relations internationales.
(...)
Pour y parvenir, je compte beaucoup en particulier sur la rénovation et le renforcement du fonctionnement du Conseil de Coopération et sur la collaboration renforcée avec nos opérateurs et avec l'APF. Car c'est ensemble, en définissant de concert nos démarches, nos objectifs, nos stratégies, que nous serons en mesure de réaliser de grandes choses.»
| Les gouvernements français et la Francophonie | "Philippe de Saint Robert, cité par Pierre Verluise, dans un article du site Diploweb intitulé: En dehors des Sommets de la francophonie, la France mise-t-elle vraiment sur cet outil?". Date publication: 2001. «La Francophonie fut une idée neuve qui a vieilli extrêmement vite. Les "Sommets" font illusion, mais les gouvernements français ne s'intéressent plus vraiment à la situation et au rôle de la langue française dans le monde comme langue de communication internationale. Situation et rôle qu'elle continue cependant d'occuper dans toutes les grandes organisations internationales, comme l'ONU et l'UNESCO. Ils réduisent la francophonie à un gadget. La preuve en est que Paris n'a jamais mis en œuvre une véritable politique pour soutenir et défendre le rôle de notre langue dans le monde actuel.»
| Francophonie et francophonie, définitions par Michel Tétu | Tétu, Michel, Qu'est-ce que la francophonie?, Hachette(Edicef), 1977, p.14 La francophonie, avec un petit f, désigne généralement l'ensemble des peuples ou des groupes de locuteurs qui utilisent partiellement ou entièrement la langue française dans leur vie quotidienne ou dans leurs communications.
La Francophonie, avec un grand F, désigne le regroupement des gouvernements, des pays ou des instances officielles qui ont en commun l'usage du français dans leurs travaux ou leurs échanges.
| Une définition de la francité par Senghor | Voir Haut Conseil de la Francophonie, Compte rendu des sessions 1 et 2,1985, p. 15. «La francité, c'est d'abord l'esprit français, tel qu'il apparaît encore dans la langue française. Il s'exprime, ici, par une logique élégante où n'apparaît rien de superflu, et par une clarté faite de nuance » (...)
«Pendant la première moitié du XXe siècle, note Michel Tétu, le terme francité parut plus apte à désigner les caractéristiques de ce qui était français : les caractéristiques linguistiques, culturelles, éventuellement «l'esprit français». Ce n'est que dans les années 1960 que le mot francophonie reparut sous la plume de linguistes et de quelques hommes politiques. Il s'imposa enfin lorsque le président de la République française, François Mitterrand, prit l'initiative de réunir à Paris le premier Sommet. »
| Espace public francophone | Wolton, Dominique, Demain la francophonie, Flammarion, Paris, 2006. «Créer enfin un espace public francophone! Il n'y a pas d'espace public politique francophone en France. Et même dans le monde, même à Montréal, Bruxelles, Alger, Dakar, Hanoï... Les initiatives, pas plus que les débats, ne sont visibles. Rien que des annonces officielles, à minima, qui donnent le sentiment étrange d'une grande famille unanime. Unanime à 63 pays... Il est urgent de créer un espace de discussion contradictoire. Les publics seraient peut-être plus intéressés s'ils comprenaient les enjeux et les controverses. On demande de s'intéresser à la mondialisation sans avoir beaucoup de prise sur elle, alors même que la francophonie, et les autres aires culturelles, sont des leviers de connaissance et d'action. Il faut expliquer les positions opposées, travailler sur les représentations et les stéréotypes, les rapports entre culture et communication. Affronter les conflits et les paradoxes au sein de la francophonie. Accomplir à la fois un travail de connaissance et de journalisme. Il n'existe pas de réelle presse francophone, et la francophonie, en dehors des actes officiels, est quasi absente dans les presses nationales. Et ce n'est pas en réduisant la francophonie à son fonctionnement institutionnel que l'on créera une demande plus forte. Celle-ci existerait à condition d'accéder à une francophonie plus ouverte, plus contradictoire. Toutes ces ambiguïtés sont autant révélatrices de la France, que de la francophonie. Tout est trop lisse, officiel. Où est la société civile, où sont les militants ? »
| Définition de l'espace francophone par Michel Tétu | Tétu, Michel, Qu'est-ce que la francophonie ?, Hachette, Édicef, Paris 1997, p. 14.
«L'espace francophone représente une réalité non exclusivement géographique ni même linguistique, mais aussi culturelle; elle réunit tous ceux qui, de près ou de loin, éprouvent ou expriment une certaine appartenance à la langue française ou aux cultures francophones – qu'ils soient de souche slave, latine ou créole, par exemple. Cette dénomination d'espace francophone est la plus floue, mais aussi peut-être la plus féconde.»
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Documentation |
Livres | Deniau, Xavier, La francophonie. 3e édition mise à jour. Paris, Presses universitaires de France, «Que sais-je?», 1995, 128 p. Recension : Maurice Saint-Germain, Politique et Sociétés, vol. 16, no 3, 1997 (1995) | Articles | «S’il a défendu avec autant d’ardeur et de conviction l’idée de la nécessaire réunion des Etats francophones autour de leur langue commune -il préférait d’ailleurs le terme de francité à celui de francophonie-, c’est parce que le français représentait pour lui «la langue essentielle», par rapport au «négro-africain» qu’il qualifiait de «langue existentielle». (diffusion sur internet) (2006) | Réorganisation de la francophonie.
Numéro deux de la Francophonie, Clément Duhaime amorce une visite au Canada. Le Devoir, Montréal, le 26 février 2006. Extrait l'article.
«Dans la foulée d'une importante réforme institutionnelle qui a fait du secrétaire général de l'OIF le grand patron de la maison francophone, Clément Duhaime s'est vu confier la tâche de rationaliser l'ensemble de la coopération de la Francophonie. Il y a quelques semaines, il a conséquemment entrepris de remettre à plat l'ensemble des programmes de l'organisation, dans un souci de "cohérence, de convergence et de transparence".
"Nous voulons mettre un terme à la dispersion des ressources pour les mettre au service d'une même ambition et faire en sorte qu'on gagne en efficacité. Le renouveau de la Francophonie passe par là", signale le bras droit d'Abdou Diouf.
Dans cet esprit, M. Duhaime a notamment ramené le nombre de directions héritées de l'ancienne Agence de la Francophonie de 15 à 5 pour épouser les missions prioritaires de l'OIF, notamment en matière de "promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique" ou de soutien à la démocratie.
(diffusion sur internet) (2006) | Kolboom, Ingo, «Francophonie internationale : plaidoyer pour une réflexion et un réflexe franco-allemands», Politique étrangère, 66e année, n° 1, 2001, p. 157 - 168. Texte disponible en ligne sur le site Persée. (publication sur internet) (2001) | Batho, Jack, «Le français, la Francophonie et les autres», Politique étrangère, 66e année, n° 1, 2001, p. 169-183. Texte disponible en ligne sur le site Persée. (publication sur internet) (2001) | Allocutions | Voici un court extrait d'une conférence que Louise Beaudoin prononça en 2004 au Burkina Faso. On notera au passage que la réforme qu'elle réclame sera chose faite un an plus tard.
«Face à cette situation, (l'impuissance de la Francophonie en Afrique), ou bien on baisse les bras, ou bien on tente sérieusement de réformer la Francophonie pour qu'elle devienne enfin une organisation politiquement efficace en commençant par régler son problème institutionnel. La Francophonie ne peut plus être cet organisme bicéphale (secrétaire général et administrateur général), source d'incohérence et entrave à l'unité dans l'action. »
(diffusion sur internet) (2004) | Bibliographies | Liste d'ouvrages sur la francophonie de la Bibliothèque nationale du Québec | Documents officiels | Chronologie détaillée et commentée de la francophonie (publication sur internet) (2006) | Entretiens | «Demain s'ouvrira à Bucarest en Roumanie le 11e Sommet de la Francophonie. Louise Beaudoin est professeure associée au Département d'histoire de l'UQAM, et ancienne ministre des Relations internationales du Québec. René Homier-Roy s'entretient avec elle pour découvrir ce qui se passe derrière les portes de la diplomatie francophone internationale.»
(diffusion sur internet) (2006) | Revue | Revue québécoise de droit internatinonal, Vol 1, 1984. Dans ce volume, entièrement consacré à la compétence internationale du Québec, on trouvera plusieurs articles portant sur la Francophonie, dont un, de Jean Tardif, intitulé La Francophonie institutionnelle et le Québec. Cet article est un excellent résumé de l'histoire de la Francophonie, de 1955 à 1984. On y trouve également, en version intégrale sur le site, un article de Jacques-Yvan Morin La personnalité internationale du Québec. (résumé/abstract non disponible) (droit) |
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| | La francophonie, bataille d'avenir | Stéhane Stapinsky | | Prenant prétexte de la Semaine de la langue française et de la francophonie, organisée du 16 au 24 mars, le magazine français Le Spectacle du monde propose, dans sa livraison mensuelle, un substantiel dossier (« La francophonie... |
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| | Réseaugraphie |
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Médias | Année francophone internationale | Actes du Colloque Francophonie au pluriel tenu à Paris en mai 2001 à l'occasion de la célébration du dixième anniversaire de L'Année francophone internationale. Le programme est divisé en trois axes: "Quelle francophonie? Quelle diversité culturelle? Quelle information dans l'espace francophone?"
On a exprimé le souhait que l'institution de la Francophonie se recentre sur ses origines (les fondateurs de l'ACCT portaient cet élan de coopération) et consolide les liens avec les personnes, tant dans ses actions pour assainir les relations Nord-Sud, que dans son ouverture à toutes les minorités. | Organisation internationale de la Francophonie | Textes de référence de l'Organisation internationale de la Francophonie | | Bref historique de l'Organisation internationale de la Francophonie | | Actes des Sommets et Conférences (site du Centre de documentation de l'OIF) | | Organismes de la Francophonie | Conférence des Ministres de l'Éducation des pays ayant le français en partage (CONFEMEN) | | Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports des Etats et Gouvernements ayant le français en partage (CONFEJES) | | Organismes internationaux | Portail Jeunesse de l'Organisation internationale de la Francophonie | « L'année 1999 aura été en Francophonie une étape cruciale et décisive de son action de coopération en direction des jeunes. En effet, le VIIIe Sommet de la Francophonie de Moncton (Nouveau-Brunswick, Canada) a adopté un Plan d'action et arrêté des mesures chères à la jeunesse, sur la base des aspirations que vous avez exprimées lors de consultations nationales et internationales. C'est dans ce cadre qu'une quinzaine d'initiatives ont été développées. Ce site portail a été conçu pour répondre à des exigences de transversalité d'initiatives en matière de jeunesse. En effet, l'objectif poursuivi est de concentrer l'information propre aux programmes et projets destinés aux jeunes de la Francophonie sur un seul site Internet. Ainsi, chaque initiative pourra bénéficier de la même visibilité de telle sorte que vous soyez en mesure de vous orienter vers le programme qui correspond le mieux à vos attentes et à vos besoins. Les domaines d'intervention qui sont répertoriés dans ce site portail sont notamment liés à l'éducation, à la formation professionnelle, aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, à l'emploi, à la mobilité, aux échanges culturels, etc. Il s'agit donc d'un menu transversal que vous offre ce site portail jeunesse. Le service de messagerie électronique et les outils de communication tels le " Bavardage " et le " Forum de discussion " sont aussi accessibles à un bassin de jeunes encore plus important. Ceci pourra contribuer à promouvoir et favoriser davantage la création de partenariat de coopération et de grands réseaux représentatifs de la jeunesse. » | Présentation générale | Francophonie (entrée de l'Encyclopédie canadienne) | Rédigée par Gérard Pelletier, ancien journaliste et ministre du gouvernement fédéral canadien. Une approche très «canadienne» de la question. |
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Étymologie |
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