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Développement durable |
Définition | Aperçus | Documentation | Documents associés |
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Définition |
Pour les aspects techniques, politiques et économiques de la question, voir dans notre encyclopédie générale, les dossiers Développement durable, Pas à pas avec la nature et Écologie industrielle. Nous nous limitons ici à la question du rapport avec la nature.
Le développement durable, l’Afrique et la négritude
Le récent Sommet de Nairobi sur le réchauffement climatique a mis en relief un fait accablant : l’Afrique est le continent le plus durement touché tout en étant celui qui a le moins contribué à la pollution de la planète.
À la lumière de la pensée et de la poésie de Léopold Senghor, comme à celle de l’ensemble de la poésie se réclamant de la négritude, celle d’Aimé Césaire en particulier, ce fait paraît encore plus injuste… et plus tragique.
La négritude : cette relation symbiotique avec le monde, cette co-naissance de la nature par l’émotion qui permet à l’homme d’en tirer l’inspiration de son art mais l’empêche d’en devenir le maître et le souverain.
Nous sommes, dira Césaire, au nom de ses frères noirs :
« Ceux qui n’ont inventé ni la poudre ni la boussole
Ceux qui n’ont jamais su dompter ni la vapeur ni l’électricité
Ceux qui n’ont exploré ni les mers ni le ciel. »
Ces lignes inspireront ce commentaire à Jean-Paul Sartre: «Le rapport technique de l’homme avec la nature la dévoile comme quantité pure, inertie, extériorité : elle meurt. Par son refus hautain d’être Homo faber le nègre lui rend la vie. » 1 Sartre n’était ni réactionnaire, ni nostalgique. Il avait compris tout simplement que ce n’est pas uniquement en misant sur une technique semblable à celle qui a tué la nature que l’homme lui rendra la vie.
Évoquant le premier médaillé d’or africain aux Jeux olympiques modernes, Abebe Bikila, Christian Laborde dira, faisant écho à Césaire, qu’il ne veut pas « le monde à ses pieds, mais sous ses pieds. » Le coureur aux pieds nus sera le dernier athlète dont les mouvements couleront de la vie comme les paroles des poètes noirs. Les champions seront désormais des produits de la science et de la technique.
« Pendant que, pieds nus, Abebe Bikila court, le soleil se couche sur Rome, léchant la nuque des dieux invisibles, le pare-brise des FIAT garées à l'écart de l'itinéraire. Bikila court, et cet inconnu, je l'ai vu courir bien avant que les torches brandies par des policiers disposés tous les vingt-cinq mètres le long de la via Appia ne s'allument. Je l'ai vu courir dans Hosties noires, dans tous les poèmes de Léopold Sédar Senghor [...]. Je l'ai vu courir dans Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé Césaire. Je le connais, Bikila. Il fait partie de ces hommes qui « n'ont inventé ni la poudre ni la boussole », de ces hommes « insoucieux de dompter, mais jouant le jeu du monde », ces hommes « poreux à tous les souffles du monde ». Bikila court. Le monde, il ne le veut pas à ses pieds mais sous ses pieds. »2
Le nègre homme de la terre, aux couleurs de la terre, homme de la nuit et de sa vie intense. Chaque matin de sa longue vie, en quittant cette vie pour le jour, Senghor devra repousser la tentation du suicide.
Dans une lettre à Senghor où, en quelques lignes éblouies, il situe sa poésie et celle du continent africain par rapport à celle de l’Europe, de la Chine, du Japon et de l’Inde, Alain Bosquet fait bien ressortir le rapport du Blanc européen à la nature et celui du Nègre.
« Quelque chose, dans la poésie de cet Occident – mettons, à partir de la Renaissance –, m'a souvent gêné : j'y vois un choix péremptoire, et comme un devoir de traiter de l'homme en potentat, assis sur une nature destinée ou à lui obéir ou à l'amuser. Le langage aussi, que ce soit chez Gongora ou chez Mallarmé, chez Goethe ou chez Pouchkine, chez Whitman comme chez Leopardi, y est affaire de préméditation : ou bien le cerveau précède l'économie des mots, ou bien il passe après eux, pour y installer la raison. »3
Rappelant ensuite comment c’est au Sénégal, sur le sol de Senghor, parmi les siens, qu’il a enfin parfaitement compris sa poésie, Alain Bosquet écrit :
«Je crois que vous voir sur votre sol, au milieu de vos compatriotes, m'a soudain suggéré un diapason entre votre verbe et les gestes quotidiens, non seulement des hommes, mais aussi, s'il se peut, des arbres et des oiseaux. La voix et son appareil de vocables, en bon Occidental, je les ai toujours un peu séparés du corps qui leur donne naissance, l'esprit détaché en somme et du crâne et de la terre qui lui servent à la fois de berceau et de tombe. Là, au bord du cap Vert, la réconciliation s'est effectuée comme par miracle.
Dans les rues de Pikine, la dialectique des vieillards se loge aussi dans les veines du cou, les chevilles qui s'animent, le torse qui se bombe, les talons qui se mettent à virevolter. Les syllabes surgissent et vivent ailleurs que sur les voies respiratoires. Les pêcheurs de Kayar, quand ils déposent leur thiof sur le sable plus blanc que neige, avec solennité et grâce, ont, dans les mains et les sourcils, la taille et les genoux, une prière qu'il n'est point nécessaire de proférer. […] Il m'est apparu que l'espèce humaine, chez vous, donnait au langage un rythme de chair et de sang, de vertèbre et de peau lisse, de sorte que se refait la greffe de la parole sur l'anatomie. J'y ajoute comme un assentiment de la nature, devenue en Occident un spectacle extérieur aux besoins spirituels de l'homme. » 4
Spectacle extérieur et matière tout juste bonne à être transformée, sans mesure et sans art, en produits de consommation, pour son maître et souverain, devenu son tyran!
Césaire et Senghor étaient trop préoccupés par les séquelles de l’esclavage et les nécessités de la décolonisation pour faire entrer dans leur synthèse le mal fait à la terre par les hommes. S’ils l’avaient fait, auraient-ils pu accorder le même pardon à l’homme blanc? Ne lui auraient-ils pas reproché d’avoir réduit à l’esclavage la terre elle-même en même temps que les hommes de la terre? Ils pouvaient accorder leur pardon au nom de leurs ancêtres, auraient-ils pu le faire au nom de la Terre?
Après avoir dit à Senghor que, grâce à lui, il était devenu un peu moins occidental, Alain Bosquet, évite le piège de cette auto accusation ayant pour conséquence que l’on se sent de plus en plus coupable et de moins en moins responsable. «Non point, écrit-il, que j'eusse le remords si facile : l'Occident, à mes yeux, a des vertus durables, à côté d'une conscience qui a vite fait de s'accuser.» 5
Quelles sont ces vertus durables? Nous sommes en 1979, bien avant que le développement durable ne soit la cause de toutes les inquiétudes et l’objet de tous les espoirs. Quelles sont ces vertus durables, sinon une vie intérieure rendant apte à se lier à la nature comme avec un alter ego plutôt que de se laisser réduire à n’y voir qu’un spectacle extérieur.
Si l’Occident a pu réduire la nature à un spectacle extérieur à ses besoins spirituels, n’est-ce pas parce qu'il avait depuis longtemps cessé de les éprouver? N’est-ce pas ce désenchantement intérieur qu’il a projeté sur la nature pour la réduire à un spectacle extérieur et l’enlaidir peu à peu à son image et à sa ressemblance?
Tout dans la pensée et la poésie de Senghor et de Césaire nous incite à penser que c’est ainsi qu’ils auraient expliqué l’état actuel du continent africain.
Tout également les aurait incités à dénoncer l’illusion selon laquelle il n’existe que des solutions techniques à un tel problème. Ou plutôt, ils auraient compris que le courage d’appliquer les solutions techniques encore possibles ne pourrait venir que des vertus durables retrouvées.
À l’origine du tort peut-être irréparable fait à la nature, il y a une démesure, un ubris, qui est dans l’homme coupé de la nature, et non dans la nature, laquelle enseigne l’équilibre et le sens de la limite. Cette démesure fut la conséquence d'un aveuglement dont les savants portent la première responsabilité. Ils connaissent depuis longtemps les grands cycles naturels, celui du carbone en particulier. Comment ont-ils pu observer, sans crier leur inquiétude, sans faire la grève de la recherche, qu’en quelques décennies on allait rejeter dans l’atmosphère les restes d’une énergie fossile que la vie avait mis des millions d’années à accumuler, assurant ainsi son propre équilibre?
«Vainqueurs omniscients et naïfs. » (Césaire)
La chance de l’Occident dans ce contexte, la condition de son retour à ses vertus durables, c’est que l’Afrique a besoin de lui. L’appel de Senghor à l’humanisme et à la civilisation de l’universel prend ici tout sens: « Vous nous faites l’honneur de nous aider à vous comprendre, l’Afrique et vous, dans notre langue. » 6 C’est en ces termes qu’Alain Bosquet termine sa lettre à Senghor. Nous pouvons aujourd’hui ajouter : et c’est aussi dans notre langue que vous nous indiquez les remèdes à des maux intérieurs dont nous sommes les premiers responsables et dont le continent africain est la première victime extérieure.
Il faudra inverser le discours actuel, mais en évitant d’instrumentaliser, de réduire à un moyen, une vie intérieure qui est une fin, la première des fins.
C’est là aussi la juste interprétation de l’humanisme et de la civilisation de l’universel si chers à Senghor, un humanisme qui suppose la mesure, une civilisation de l’universel, bonne en elle-même et devenue une nécessité par suite des conséquences planétaires de la consommation de chacun. Notre premier voisin désormais, c’est celui, où qu’il soit dans le monde, dont nous asséchons le sol pour assurer notre confort.
Mais ce qu’il attend de nous c’est une action sur nous-mêmes, semblable à celle dont les poètes de la négritude nous ont rappelé la primauté. Sartre se métamorphose en Virgile quand il évoque cette action. Nul ne savait mieux que lui que dans les nids d’hier il n’y a plus d’oiseaux aujourd’hui et qu’il y en aura encore moins demain. Il ne faut pas prendre le texte qui suit au pied de la lettre, mais y voir l’essence d’un repos, d’une patience nécessaires aux hommes d’aujourd’hui plus encore qu’à leur terre.
«L’action du nègre est d’abord action sur soi. Le nègre se dresse et s’immobilise comme un charmeur d’oiseaux et les choses viennent se percher sur les branches de cet arbre faux. Il s’agit bien d’une captation du monde, mais magique, par le silence et le repos : en agissant d’abord sur la nature le blanc se perd en la perdant; en agissant d’abord sur soi, le nègre prétend gagner la nature en se gagnant.» 7
À quoi Aimé Césaire fait écho:
« Ils s’abandonnent, saisis, à l’essence de toute chose
ignorants des surfaces mais saisis par le mouvement de toute chose
insoucieux de compter, mais jouant le jeu du monde
poreux à tous les souffles du monde…
chair de la chair du monde palpitant du mouvement même du monde. »
Aimé Césaire Source
«Si l’on voulait, poursuit Sartre, donner une interprétation sociale de cette métaphysique, nous dirions qu’une poésie d’agriculteurs s’oppose ici à une prose d’ingénieurs. Il n’est pas vrai, en effet, que le noir ne dispose d’aucune technique : le rapport d’un groupe humain, quel qu’il soit, avec le monde extérieur est toujours technique d’une manière ou d’une autre. Et inversement je dirai que Césaire est injuste : l’avion de Saint-Exupéry, qui plisse la terre au-dessous de lui est un organe de dévoilement. Seulement le noir est d’abord un paysan; la technique agricole est "droite patience"; elle fait confiance à la vie; elle attend. Planter c’est enceinter la terre; ensuite il faut rester immobile, épier : «chaque atome de silence est la chance d’un fruit mûr», chaque instant apporte cent fois plus que l’homme n’avait donné, au lieu que l’ouvrier ne retrouve dans le produit manufacturé que ce qu’il y avait mis; l’homme croît en même temps que ses blés; de minute en minute il se dépasse et se dore; aux aguets, devant ce ventre fragile qui se gonfle, il n’intervient que pour protéger. Le blé mûr est un microcosme parce qu’il a fallu, pour qu’il lève, le concours du soleil, des pluies et du vent; un épi, c’est à la fois la chose la plus naturelle et la chance la plus improbable. Les techniques ont contaminé le paysan blanc, mais le noir reste le grand mâle de la terre, le sperme du monde, son existence c’est la grande patience végétale; son travail c’est la répétition, d’année en année, du coït sacré. Créant et nourri parce qu’il crée. Labourer, planter, manger c’est faire l’amour avec la nature. Le panthéisme sexuel de ces poètes est sans doute ce qui frappera d’abord : c’est par là qu’ils rejoignent les danses et les rites phalliques des négros africains.» 8
1-7-8 Orphée noir, préface de Jean-Paul Sartrie, dans Senghor, Léopold, Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, Paris, Presses universitaires de France, 1948.
2-Site de l'auteur, extrait d'un article paru dans le Figaro, en juillet 2004.
3-4-5-6 Senghor, Léopold, Élégies majeures, Paris, Seuil 1979. |
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Aperçus divers |
Le développement face à la pauvreté | Mourji, Fouzi est professeur à l'Université Hassan II, à Casablanca, Decaluwé,Bernanrd est professeur à l'Université Laval, à Québec, Plane, Patrick est directeur de recherche au CNRS et directeur du Centre d'études et de recherches sur le développement international (CERDI) de l'Université d'Auvergne, à Clermont-Ferrand. Ce sont les trois auteurs de La pauvreté face au développement, Economica/AUF/CRDI 2006.Livre disponible en ligne en version intégrale. «La communauté internationale est plus que jamais engagée dans la lutte contre la pauvreté. La réduction de ce phénomène s'inscrit désormais parmi les objectifs prioritaires des États, dans les axes d'un processus de développement durable et solidaire. Dans l'approche contemporaine des relations entre croissance économique et pauvreté, croissance et inégalités, les économistes ont renoncé à la naïveté des années cinquante et rendu le débat plus complexe que ne l'avaient laissé les travaux pionniers de Kuznets. Cet ouvrage, fruit de la collaboration de chercheurs d'universités du Nord et du Sud, fait la synthèse des avancées théoriques et empiriques des dernières années. Les thèmes proposés, à la fois microéconomiques et macroéconomiques, sont abordés par des chercheurs francophones avec toute la rigueur scientifique voulue, ce qui permet de tirer des conclusions claires et pertinentes pour l'aide à la décision publique.
Par son approche pédagogique, l'ouvrage intéressera autant les économistes praticiens des institutions nationales et internationales que les jeunes chercheurs et doctorants en quête de connaissances mieux affûtées sur les liens entre la pauvreté, les inégalités et le processus de développement.»
| Aménagement linguistique | Maurais, Jacques, allocution d'ouverture des 3es Journées scientifiques du réseau Sociolinguistique et dynamique des langues de l'AUF, Moncton, 2 novembre 2005 «... rappelons quelques-unes des conclusions de nos dernières Journées scientifiques communes et du colloque sur le développement durable de Ouagadougou (2004) :
1. Les langues sont la base du développement durable ;
2. On ne peut travailler isolément sur une seule langue, car aucune langue, aucune culture, aucune civilisation ne se suffit à elle-même ;
3. Par sa défense et sa promotion de la diversité linguistique, la Francophonie peut aider au développement ;
4. Le développement passe par l'éducation. Et l'éducation passe par l'aménagement linguistique.»
| Cargo cult ou réseau mondial? | J. Howkins et R. Valantin (sous la direction de), Le développement à l'âge de l'information, Quatre scénarios pour l'avenir des technologies de l'information et des communications, CRDI 1997, 88 pages En juin 1996, un groupe se réunissait en atelier pour réfléchir à l'avenir de la société de l'information mondiale.
La communauté mondiale s'ouvrira-t-elle ou se fragmentera-t-elle? Les pays en développement réagiront-ils de manière active ou réactionnelle à l'avènement des TIC?
À partir de ces deux questions, quatres scénarios sont proposés: « La nef des fous »: développement stagnant, freiné par la division et la vue à court terme, « Le cargo cult »: dépossession progressive des pays moins développés; « Le réseau des blocs »: tour de babel résultant de l'incapacité de s'unir au niveau international, et « Le réseau mondial », où les politiques tireraient parti des TIC pour soutenir et faciliter le développement.
Douze ans plus tard, lors du prochain sommet de la francophonie, pourront-elle contribuer à l'analyse de du réseau mondial?
| Lexique sur l'énergie | Exemple: Tep
La tonne d'équivalent pétrole (tep) est une unité de mesure de l'énergie couramment utilisée par les économistes de l'énergie pour comparer les énergies entre elles. C'est l'énergie produite par la combustion d'une tonne de pétrole moyen, ce qui représente environ 11 600 kWh. Les anglo-saxons utilisent également le baril équivalent pétrole, ou boe (barrel of oil equivalent) qui vaut environ 0,135 tep, selon l'équivalence 1 tep = environ 7,3 barils (le baril étant une mesure de capacité valant 159 litres).
Quelques exemples d'équivalences :
1 tonne de charbon = 0,6 tep environ
1 tonne d'essence = 1,05 tep
1 tonne de fioul = 1,00 tep
1 tonne de bois = 0,3 tep
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Documentation |
Livres | Olanrewaju B. Smith, Paule Moustier, Luc. J.A. Mougeot, and Abdou Fall, Développement durable de l'agriculture urbaine en Afrique francophone, Enjeux, concepts et méthodes, CIRAD/IDRC 2004, 176 pages
«L’ouvrage a pour objectif de familiariser le lecteur avec les approches et les outils appliqués aux problèmes posés par le développement de l’agriculture urbaine.» (diffusion sur internet) (2004) | Calvet, Louis-Jean, Pour une écologie des langues du monde. Paris, Plon, 1999, 304 p.
«Ce modèle (...) peut s’analyser en termes de systèmes écolinguistiques (niveau de l’écosystème) non figés au sein desquels "les langues en présence [assimilées à des espèces] entretiennent des rapports qui déterminent pour chacune d’entre elles une niche écologique (p. 35)»(revue du livre par Isabelle Pierozak, cahiers d'études africaines) (1999) | English, Philip, Hénault, Georges, «Petites Entreprises en Afrique. Ce livre propose des solutions et des suggestions pratiques pour créer en Afrique un climat plus favorable aux petites entreprises. Il traite des stratégies nationales concernant les petites entreprises, la réforme des lois, des réglements et de la fiscalité et propose des façons d'accroître la compétitivité et d'améliorer l'accès au crédit.» Le livre est disponible en ligne en version intégrale.
(diffusion sur internet) (1995) | Articles | Réforme agraire au Sénégal sous la présidence de Léopold Senghor: Loi sur le Domaine national.
Malentendu entre l'État et les paysans sur le statut et la gestion de la terre.
Depuis plus de 30 ans, la loi sénégalaise 64-46 du 17 juin 1964 pose un principe intangible : toutes les terres non immatriculées ou dont la propriété n’avait pas été transcrite à la conservation des hypothèques au terme du délai fixé par le législateur, sont considérées d’office comme faisant partie du patrimoine public. Ce sont des biens incessibles et inappropriables, sauf lorsqu’ils font l’objet d’une déclassification selon la procédure prévue par la loi. Cette loi s’inspire en réalité du socialisme africain, une sorte communautarisme rurale développé par Senghor, premier président du Sénégal. Elles cherche à soustraire la terre d’une propriété coutumière qui fait la part belle à certaines grandes familles et à la socialiser. Cette loi est en porte à faux avec la tradition car la terre est certes un bien économique mais il y a aussi un lien sacré entre l’homme et la terre. (2006) | Allocutions | Bouhdiba, Sofiane, «Enseignement supérieur, francophonie et développement durable en Afrique du Nord : le cas de la Tunisie». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF). (diffusion sur internet) (2004) | Kalulambi Pongo, Martin, «Démocratie et développement durable en Afrique francophone : éléments pour un débat». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF). (diffusion sur internet) (2004) | Bibliographies | Choix de liens sur l'économie et le développement du CIFDI (Carrefour International Francophone de Documentation et d'information) | Documents officiels | Le réseau de chercheurs en environnement et développement durable de l'AUF. «Le réseau vise à soutenir des projets en environnement et développement durable adoptant une démarche systémique et transdisciplinaire prenant en charge les dimensions technico-scientifiques, économiques, sociales, juridiques, culturelles, de santé publique, de gouvernance, de communication, d’éducation et de formation autour d’équipes pluridisciplinaires pour un même projet.
(diffusion sur internet) (2006) | Développement durable : Contribution des Etats et gouvernements membres de l'Organisation internationale de la Francophonie au Sommet mondial sur le développement durable - Johannesburg, Afrique du Sud, 26 août - 4 septembre 2002 (2002) |
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| Maïs biochar au Sénégal | Centre de développement du Biochar au Sénégal | Maïs, Terra preta, Carbone, Sénégal | Fertilisation du sol et séquestration de carbone par ajout de biochar... |
| | Super Potager | Pro-Natura | Zone tropicale, Agriculture, Famille, Carbone, Biochar | Séquestrer du carbone tout en fertilisant le sol, c'est déjà un exploit, sur le plan écologique comme sur le plan éconogique. |
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| | Réseaugraphie |
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Environnement | Al-Bia Wal-Tanmia | Magazine environnemental pan-arabe, dont le siège social est à Beyrouth. Présente notamment un dossier sur les conséquences écologiques au Liban de la guerre de l'été 2006. | ASPO- France | Autre site important. L'association ASPO (Association for the Study of Peak Oil and gas) a été crée en l'an 2000 par Colin Campbell. Le but de cette association était alors de diffuser plus largement des travaux confidentiels sur les réserves pétrolières mondiales élaborés notamment a partir des données de Petroconsultants (Genève) par Jean Laherrère, Alain Perrodon, Gérard Demaison et Colin Campbell de 1994 à 1998.
Aujourd'hui l'ASPO est présidée par le Professeur Kjell Aleklett de l'Université d'Uppsala en Suède. L'ASPO organise tous les ans une conférence internationale accueillies par des universités ou centres de recherche :
| Événement | colloque « Développement durable : leçons et perspectives» | Colloque sur le thème du développement durable dans la francophonie tenu à Ouagadougou du 1er au 4 juin 2004
Les actes du colloque sont disponibles sur le site. | ONG | Planèt’ERE - Le réseau francophone des acteurs de l'éducation à l'environnement | «Planèt'ERE est une organisation internationale oeuvrant pour la promotion de l'éducation relative à l'environnement vers le développement durable (EEDD) des pays ayant le Français en partage.
Planèt'ERE n'est pas une organisation fermée à l'espace francophone, mais elle est ouverte à d'autres cultures pour peu que les membres de ces pays adoptent le français comme langue de communication.
Planèt'ERE est la seule organisation internationale qui s'occupe d'éducation à l'environnement dans l'espace francophone.
Planèt'ERE est une structure originale née du besoin d'échanges des acteurs de l'EE dans les différents pays de l'espace francophone.» (présentation sur le site) | AEDEV Internet au service du développement durable | ONG destinée à offrir un accès aux TIC en Afrique. Une sélection interessante de ressources documentaires, certaines malheureusement non datées, est présentée. | AQUADEV | « (...) ONG belge de coopération internationale créée en 1987 et dont l'objet est de participer aux actions et stratégies de réduction de la pauvreté et de l'insécurité d'existence des populations les plus faibles d'Afrique de l'Ouest et Centrale.» | Organismes internationaux | IEPF - Institut de l'énergie et de l'environnement de la francophonie | Ce site, très riche, illustre bien l'importance du rôle que peuvent jouer les institutions de la francophonie pour favoriser la publication et la recherche en français dans un secteur de pointe. On y trouve, en accès libre, la revue Liaison Énergie-francophonie, le bulletin objectif Terre, les actes de plusieurs colloques scientifiques, des bases de données comme celles-ci: Atlas des experts en biomasse, Énergie dans le monde, Profils énergétiques, Atlas des décharges d'ordures ménagères. | Présentation générale | Réseau francophone international de recherche en éducation relative à l'environnement - Le réseau poursuit trois objectifs généraux :
Créer des liens d'échange, de collaboration et de synergie entre les chercheurs de la Francophonie qui oeuvrent dans le domaine de l'éducation relative à l'environnement et dans des domaines associés.
Favoriser la diffusion et la discussion des projets et productions de recherche en éducation relative à l'environnement et dans les domaines associés.
Diffuser l'information relative aux événements, rencontres et formations qui ont trait à la recherche en éducation relative à l'environnement.
| Recherche | Institut de recherche pour le développement (Mali) | Établissement public scientifique et technique français dont le siège est à Paris, et qui a des succursales sur tous les continents. L'IRD est établi au Mali depuis les années 1950. Sa mission est de «développer des projets scientifiques centrés sur les relations entre l'homme et son environnement dans la zone intertropicale». | Relations commerciales | Espace économique francophone | Ce site spécialisé de l'OIF est destiné à promouvoir le potentiel économique de la francophonie.
On y rend compte des actions de la Direction du développement durable et de la solidarité fondé lors du sommet de Ouagadougou (1994) et des initiatives de l'OIF concernant la coopération économique et le développement social. Des documents en français permettent de cerner les enjeux et de suivre des débat tels que ceux de l'OMC et de l'ACF-EU. | Relations diplomatiques | Cerium (Centre international d'études et de recherches de l'Université de Montréal) | Lors de sa visite au Québec, en septembre 2007, Ségolène Royal, présidente du parti socialiste français, prononça, le 19 septembre, une conférence devant 750 étudiants de l'Université de Montréal. Elle y aborda divers sujets de l'heure: la diversité culturelle, le Sommet de 2008 à Québec, et une université francophone ayant des antennes dans les grandes capitales de la Francophonie. «Contrairement à ce que pensent certaines élites, a-t-elle, précisé, la Francophonie n'est pas dépassée.
«Il nous faut créer, et je souhaite, je le redis ici solennellement, que le sommet francophone d’octobre 2008 à Québec débouche sur des actions concrètes. Par exemple :
une université francophone avec des antennes dans les grandes capitales de la francophonie, du nord au sud et d’est en ouest ;
un Érasme francophone qui faciliterait entre nos pays la circulation des étudiants ;
que les grandes entreprises francophones mondialisées soient sensibilisées non seulement aux enjeux, mais aux atouts compétitifs d’une francophonie assumée ;
et enfin la définition d’un contrat politique commun, du nord au sud et d’est en ouest, pour protéger l’environnement et les cultures, c’est-à-dire l’avenir tout simplement du vivant.»
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