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Science |
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Enjeux |
La langue de Pascal, de Descartes et de Poincaré, qui fut aussi, outre le latin, celle de Leibniz, n'est plus jugée digne, même en France, de rendre compte des travaux scientifiques.
Les mots, à commencer par ceux des sciences, suivent les armes et l'Amérique anglo-saxonne a gagné les trois grandes guerres du XXe siècle. Nous le savons, mais est-ce une fatalité? Plusieurs siècles après la conquête de la Grèce par Rome, le célèbre médecin Galien écrivait en grec. Et la France n'a pas été conquise par l'Amérique comme la Grèce le fut par Rome, du moins pas de façon aussi manifeste. Vaincu et humilié, le Japon n'a pas capitulé sur le plan scientifique. Du moins ne s'est-il pas empressé d'offrir à son nouveau maître, en exclusivité et dans sa langue, assumant donc le coût de la traduction, les résultats de ses recherches. C'est ce que font les savants européens, y compris les savants de langue française, qu'ils soient Belges, Français ou Suisses. Les savants québécois font de même. «Au Japon, on peut constater que les chercheurs japonais, qui reçoivent des deniers publics, sont souvent dans l'obligation contractuelle, lorsqu'ils veulent et qu'ils peuvent légalement publier leurs travaux, de les communiquer en priorité à des journaux et revues scientifiques publiés au Japon, en japonais.» La science, la technologie et l'économie japonaises en ont-elles souffert à ce point? Les Nippons en cela font preuve depuis des siècles du même sens aigu de leurs intérêts: ils tirent le maximum des travaux de recherche publiés en d'autres langues, mais pour accéder à leur science, il faut franchir la barrière de leur langue, ce que peu d'étrangers sont en mesure de faire en ce moment.
Exagérons-nous quand nous disons que les savants de langue française donnent généreusement le produit de leurs recherches à plus riche qu'eux ? Charles Durand, que nous venons de citer, enseigne l'informatique dans une université américaine. Il côtoie des chercheurs faisant partie des comités de lecture des revues américaines. Son témoignage est précieux. Un professeur travaillant pour l'une des universités américaines les plus réputées et qui est très souvent sollicité par ces éditeurs pour donner son opinion sur de tels articles, me confia : «Au moins 90 % des articles que nous recevons ne valent rien. 2 % sont originaux et méritent d'être publiés. 5 % de ces articles sont des développements de travaux antérieurs que nous devons publier également. Enfin, moins de 1 % de ces articles donnent des idées sur des nouvelles directions de recherche pouvant quelquefois conduire à des applications commerciales. Nous recevons ces articles en première exclusivité, antérieurement à toute publication. Ils nous arrivent sur un plateau d'argent, écrits dans notre langue, sans que nous demandions quoi que ce soit à quiconque. Comment voulez-vous que nous nous empêchions d'en exploiter les meilleures idées ? Même avec les meilleures intentions du monde, nous ne pouvons nous empêcher d'être influencés, de changer nos objectifs de recherche, et d'utiliser les idées les plus prometteuses à notre profit. N'oubliez pas qu'une forte proportion de ces articles nous vient de l'étranger et que ce qu'ils décrivent n'a souvent jamais fait l'objet de publication antérieure, en anglais ou d'autres langues. D'autre part, nous passons facilement un tiers de notre temps, voire la moitié, à chercher de l'argent pour financer notre travail. Beaucoup d'entre nous n'ont aucune sécurité d'emploi. La concurrence pour les octrois de recherche, qui ont fondu comme neige au soleil ces dernières années, est féroce. Tout le monde essaye de briller, même si ce n'est que dans les apparences. Nos collègues européens ou asiatiques n'ont pas cette obligation et peuvent vraiment se consacrer à leur recherche scientifique et produire quelque chose. Dans ce contexte, vous pensez bien que nous allons automatiquement capturer dans notre orbite une idée intéressante pour laquelle on sollicite notre avis. Il est arrivé à certains de mes collègues de refuser la publication d'un article lorsqu'ils voulaient "pirater" le contenu.»
Aucun pays francophone n'a intérêt à ce que ses chercheurs se portent ainsi au secours de la science américaine. À qui cette façon de faire profite-t-elle donc? De toute évidence aux chercheurs dont la réputation dépend du nombre d'articles qu'ils auront publiés dans les revues scientifiques prestigieuses et aux universités dont le rang dans le classement de l'Université de Shanghai dépend, entre autres facteurs, du nombre d'articles publiés dans les revues Science et Nature.
Mais n'est-ce pas là un calcul illusoire? Dans le classement des universités, on tient aussi compte des prix Nobel. En accordant la primeur et l'exclusivité de leurs articles à leurs collègues anglo-saxons, les savants de langue autre que l'anglais ne renoncent-ils pas, au profit de leurs collègues déjà favorisés par la richesse de leurs universités, à de précieux avantages dans la course vers le Nobel?
Tout se passe comme si, parfaitement endoctrinés par l'idéologie de l'Empire, les savants du reste du monde, européens surtout, avaient la conviction que seuls des individus et des institutions assimilés à des entreprises sont en cause dans cette affaire. Or, et la chose est évidente, il s'agit là d'une lutte de pouvoir, non pas même pour la domination du monde, car la chose est acquise à l'Empire américain, mais pour le degré et l'étendue de sa domination.
La stratégie est impeccable. Le message envoyé par l'Empire aux savants de ses provinces est simple: pour être reconnus vous devez être publiés dans nos revues et pour cela nous accorder, dans notre langue, la primeur et l'exclusivité de vos articles. La rétroaction faisant son oeuvre, la réputation de nos revues s'accroîtra, celle des vôtres diminuera et bientôt il n'y aura pas de salut scientifique possible hors de nos publications.
Il faut savoir que pendant ce temps, l'effort pour uniformiser les conditions d'accès aux professions dans le monde se poursuit. Au profit de qui, sous l'influence de quels savants, de quelles revues? Au service de quelle vision du monde, de quelle conception du travail? Y aurait-il encore des notaires dans le monde, si l'esprit du droit à l'américaine triomphait partout?
Vers quelles universités convergeront dans ce contexte les étudiants internationaux? Qui recrutera parmi eux les plus brillants?
Les pays francophones se montrent fiers de la convention sur la diversité culturelle qu'ils ont obtenue. La science est-elle donc exclue de la culture dont il est ici question? Le choix de la langue dans laquelle un pays ou un ensemble de pays publie ses travaux, est-il donc sans rapport avec l'identité culturelle de ce pays? Mais si la science fait partie de la culture, conspirer pour l'uniliguisme scientifique, comme nos pays le font en ce moment, n'est-ce pas se moquer de la diversité culturelle? Tant que la démission se poursuivra sur le plan scienfitique, on aura raison de qualifier de logomachie le discours sur la diversité, de n'y voir qu'une pitoyable consolation.
Gardons-nous d'explorer les mobiles plus ou moins avouables qui incitent individus et institutions à rendre à César ce qui ne lui appartient pas et qu'il n'exige même pas. Tournons-nous plutôt vers l'essentiel. Posons la question du lien entre les qualités d'une langue et celles de la science dont elle est le moyen d'expression. Arrêtons-nous à la réponse du mathématicien Lafforgue, médaille Fields 2002.
«Les mathématiques sont quasiment la seule science où, en France, les chercheurs continuent à publier couramment leurs travaux dans notre langue. On a coutume de dire que c’est parce que l’école mathématique française occupe dans le monde une position exceptionnellement forte qu’elle peut préserver cet usage. Je suis persuadé que la relation de cause à effet est inverse : c’est dans la mesure où l’école mathématique française reste attachée au français qu’elle conserve son originalité et sa force. A contrario, les faiblesses de la France dans certaines disciplines scientifiques pourraient être liées au délaissement linguistique.
[...]
Sur le plan psychologique, faire le choix du français signifie pour l’école française qu’elle ne se considère pas comme une quantité inéluctablement négligeable, qu’elle a la claire conscience de pouvoir faire autre chose que jouer les suiveurs et qu’elle ne se pose pas a priori en position vassale. Bref ce choix est une attitude combative, le contraire de l’esprit d’abandon et de renoncement...»
[...]
Laurent Lafforgue est l'héritier direct de Henri Poincaré, l'un des plus grands savants de tous les temps, et de tous les savants contemporains, le plus grand écrivain peut-être. Parlant de l'importance de la littérature dans la formation d'un savant, Poincaré précise que ce n'est pas seulement l'homme dans le savant qui tire avantage de l'esprit de finesse, mais le savant lui-même. Et quand il parle ensuite de la mathématique comme de la langue dont le physicien a besoin, on ne sait plus s'il évoque les subtilités du langage poétique ou celles de la science des nombres et des figures.
«Toutes les lois sont donc tirées de l' expérience ; mais pour les énoncer, il faut une langue spéciale ; le langage ordinaire est trop pauvre, il est d'ailleurs trop vague, pour exprimer des rapports si délicats, si riches et si précis. Voilà donc une première raison pour laquelle le physicien ne peut se passer des mathématiques ; elles lui fournissent la seule langue qu' il puisse parler. Et ce n' est pas une chose indifférente qu'une langue bien faite ; pour ne pas sortir de la physique, l' homme inconnu qui a inventé le mot chaleura voué bien des générations à l' erreur. On a traité la chaleur comme une substance, simplement parce qu'elle était désignée par un substantif, et on l' a crue indestructible.
En revanche, celui qui a inventé le mot électricitéa eu le bonheur immérité de doter implicitement la physique d'une loi nouvelle, celle de la conservation de l'électricité, qui, par un pur hasard, s'est trouvée exacte, du moins jusqu'à présent.
Eh bien, pour poursuivre la comparaison, les écrivains qui embellissent une langue, qui la traitent comme un objet d'art, en font en même temps un instrument plus souple, plus apte à rendre les nuances de la pensée. On comprend alors comment l'analyste, qui poursuit un but purement esthétique, contribue par cela même à créer une langue plus propre à satisfaire le physicien.»
Mais quel est le rapport entre ces propos et la langue française? La comparaison que fait ici Poincaré entre les mathématiques et la langue s'applique aussi bien à l'anglais et à l'allemand qu'au français. Et sans doute un Anglais ou un Allemand qui maîtrise parfaitement sa langue n'a-t-il rien à envier à un Français ayant également la pleine maîtrise de la sienne. C'est la maîtrise qui importe ici et bien entendu la qualité de la langue maîtrisée. Pour apprendre à un étudiant des règles qui le prépareront à saisir les raisonnements mathématiques les plus subtils et les plus rigoureux, il faut qu'une langue ait atteint un haut degré de rigueur et de complexité.
On peut en conclure, et Poincaré n'hésiterait sans doute pas à le faire, que contribuer au dépérissement d'une grande langue par le refus de l'utiliser au sommet de la science, c'est contribuer au dépérissement prochain de la science elle-même. C'est ce que font en ce moment la plupart des savants du monde : en faisant la promotion du globisch auquel ils se résignent, ils hâtent la dégradation de toutes les grandes langues qui ont bien servi la science, à commencer par l'anglais lui-même.
Mais leur intérêt personnel immédiat et celui de leur université ne leur laissent pas le choix. Ils doivent dévaler la pente comme tout le monde, plus vite si possible. Croient-ils encore, comme Poincaré, qu'il n'y a pas d'autre science que la science désintéressée?
S'ils n'y croient plus, c'est que la science est déjà atteinte du même mal que la langue. S'ils y croient encore, il faut qu'ils aient le courage de réclamer et de soutenir les décisions politiques qui briseront la stratégie que l'Empire a imaginée pour s'assurer du monopole du savoir.
Les obstacles ne sont pas insurmontables. Qui voudra croire que les savants de langue française, espagnole, allemande et italienne ne pourrraient unir leurs forces pour créer de grandes revues scientifiques dont dépendrait un jour le rang de leurs universités dans le classement mondial? |
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Aperçus divers |
Le français, langue de la science | De Broglie, Gabriel, «Réponse» aux « Observations prononcées à la suite de la communication de M. Gabriel de Broglie » (séance du lundi 28 octobre 2002 de l'Académie des sciences morales et politiques) « Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on parle du "français chassé des sciences". Je ne pense toutefois pas que l'on doive dire que les choses sont irrémédiables et qu'il n'y a d'autre solution que de s'aligner sur la communauté internationale, qui s'exprime en anglais. Il me semble au contraire que les scientifiques ont une responsabilité vis-à-vis de leur langue et vis-à-vis de la communauté scientifique francophone. On ne peut pas traiter cette question du seul point de vue de l'utilité, comme peut le faire une entreprise. Les scientifiques peuvent et doivent faire des efforts en faveur de leur langue. »
| Citation Index | Duvernois, Louis, Pour une nouvelle stratégie de l'action culturelle extérieure de la France : de l'exception à l'influence, Rapport d'information n° 91 (2004-2005) du 1er décembre 2004 - par M. Louis DUVERNOIS, fait au nom de la commission des Affaires culturelles Recommandation du rapporteur au sénat français sur la question de la francophonie, selon lequel «la bataille la plus urgente à mener [dans l'optique de la promotion de la langue] est celle du français scientifique». :
«Cette situation résulte tout d'abord de la richesse des banques de données bibliographiques américaines et anglaises provenant d'institutions comme la NASA, l'université de Harvard, l'American National Science Foundation ou l'Astronomical Society, qui n'ont pas de rivales.
Il en découle que depuis maintenant plusieurs années, la production d'informations scientifiques et techniques par les chercheurs français se fait presque exclusivement en anglais.
Il en est résulté un système biaisé d'évaluation des résultats des travaux de la recherche : le « Citation index », représentatif du nombre de citations des travaux réalisés par un même auteur dans un certain nombre de revues -à peu près toutes de langue anglaise-, présélectionnées et désignées comme étant les meilleures, est aujourd'hui utilisé même par les instituts publics français pour évaluer leurs agents et leurs travaux, disqualifiant a priori les travaux publiés en français. (...)
Ainsi, l'instauration d'un système d'évaluation alternatif au « Citation index », européen, voire partagé avec les russes, pourrait, s'il était reconnu par les Etats-Unis, constituer un puissant vecteur d'incitation à la publication des travaux dans une autre langue que l'anglais.»
| Étudier au Canada | Immigrer.com « Ces guides réalisés par les universités québécoises et canadiennes et des autres organismes canadiens sont à l'intention des étudiants étrangers, des étudiants internationaux. À travers les divers liens et conseils judicieux, ils peuvent vous accompagner dans toutes les démarches de l'obtention du visa allant jusqu'à l'installation et l'intégration. »
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Documentation |
Livres | États généraux de la Francophonie scientifique. Actes des «États généraux de la Francophonie scientifique», Paris (France), 17 février 1995. AUF, 1995, 348 p. («Prospectives francophones»). (publication sur internet) (1995) | Assises francophones de la recherche. Actes des «Assises francophones de la recherche», Abidjan (Côte d'Ivoire), 1er et 2 décembre 1993. AUF, 1994, 362 p. («Prospectives francophones»). On peut télécharger l'ouvrage au format PDF. (publication en ligne) (1994) | Articles | Larbi Bouguerra, M., «Le français,vecteur de diffusion de la connaissance scientifique», dans : Assises de l'enseignement du et en français. Actes des «Assises de l'enseignement du et en français», Hué (Vietnam), 19-21 octobre 1997. Agence universitaire de la Francophonie, 1998, 548 p. («Prospectives francophones»). On peut télécharger ce texte au format PDF. (publication sur internet) (1998) | Actes de colloque | Le Français et les langues scientifiques de demain. Colloque organisé par l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) du 19 au 21 mars 1996, à l'Université du Québec à Montréal, Montréal. On trouve en ligne le programme du colloque ainsi que les actes (format html et PDF). (diffusion sur internet) (1996) | Entretiens | «Entretien avec Michel Serres de l’Académie française : "La langue avance comme un glacier"». Propos recueillis par Françoise Ploquin. Le français dans le monde, mai-juin 2004, n° 333. Résumé : «Philosophe, écrivain et historien des sciences, Michel Serres enseigne en France et à Stanford, aux États-Unis. Littéraire, latiniste, esthète, promoteur des nouvelles technologies et de la chaine télévisuelle du savoir (France 5), il observe ici le français des sciences, largement oublié par les linguistes.» (publication sur internet) |
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| | Traduction médico-pharmaceutique 1- A à K | Pierre Biron | | «On peut faire de la recherche clinique sur les médicaments avec des termes français.» L'auteur de ce lexique, le docteur Pierre Biron invite ses collèges spécialisés en pharmacologie à l'aider à peaufiner ses traductions. |
| | Traduction médico-pharmaceutique 1- A à K | Pierre Biron | | «On peut faire de la recherche clinique sur les médicaments avec des termes français.» L'auteur de ce lexique, le docteur Pierre Biron invite ses collèges spécialisés en pharmacologie à l'aider à peaufiner ses traductions. |
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La langue française: atout ou obstacle? > Dons d'articles | |
Revue, Japon, Anglomanie, Recherche, langue française. | Quand un Français, un Québécois ou un Tunisien envoient un article en anglais à une revue américaine à coup sûr ils offrent les résultats de leurss recherches à des collègues américains qui pourront en tirer profit, que l'article soit publié ou |
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| | Réseaugraphie |
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Associations | Association internationale des sociologues de langue française | «Fondée à Bruxelles en 1958, sur l'initiative de Georges Gurvitch et d'Henri Janne, l'Association internationale des sociologues de langue française (AISLF), selon le premier article de ses statuts, "regroupe des sociologues et d'autres spécialistes en sciences sociales donnant une orientation sociologique à leurs travaux, quelle que soit leur nationalité, à condition qu'ils utilisent le français, pour une part notable, dans leur activité scientifique" («Présentation et objectifs de l'AISLF»). Elle compte «plus de 1 500 membres originaires d'une soixantaine de pays (francophones ou non)». | Société de réanimation de langue française | «La Société de Réanimation de Langue Française (SRLF) a été créée en 1971. Association à but non lucratif, elle a pour objectifs essentiels de développer la formation et la recherche dans tous les domaines qui touchent à la Réanimation. Elle réunit plus de 1200 médecins réanimateurs dont 85 % exercent en France et 15% dans les pays francophones (essentiellement Belgique, Suisse, Tunisie, Maghreb, et CEE).» (site de la Société) | Association internationale des démographes de langue française (AIDELF) | «L'Association Internationale des Démographes de Langue Française (AIDELF) a été créée en 1977 par une assemblée générale tenue à Mexico à l'occasion du congrès mondial de l'Union Internationale pour l'Étude Scientifique de la Population. Elle regroupe des démographes et des spécialistes d'autres disciplines donnant une orientation démographique à leurs travaux, quelle que soit leur nationalité, à condition qu'ils soient en mesure de s'exprimer en français. Les horizons professionnels des membres sont variés : chercheurs et enseignants bien sûr, mais aussi responsables de politiques sanitaires ou sociales, membres d'offices statistiques.» | Société de pathologie infectieuse de langue française | «La Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française est une association loi 1901 regroupant les professionnels de la santé intéressés par la pathologie infectieuse et tropicale.» | Association francophone pour la prévention-réadaptation cardiovasculaire | «L'AFPRC est née grâce à l'initiative d'un groupe de cardiologues qui voulaient profiter d'une langue commune déclinée selon les variantes culturelles, (et les différents accents!) pour favoriser la diffusion des programmes de Réadaptation Cardiaque et la prévention des maladies cardiovasculaires (dont, à l'heure actuelle, seulement une minorité de malades peut en bénéficier). Au fait les programmes de prévention et de réadaptation sont fortement liés à la culture et à l'organisation de la santé de chaque pays: et alors pourquoi ne pas créer un groupe de médecins francophones, cardiologues ou autres spécialistes, avec les paramédicaux qui travaillent dans nos centres, tous exerçant dans le domaine de la prévention cardiaque, afin de favoriser les échanges et la mise en commun d'expériences spécifiques, et approfondir des thèmes qui nous concernent tous? Voilà en bref les réflexions qui nous ont abouti à la création de l'AFPRC. Après une première rencontre internationale à Aoste le 28 novembre 2003 (...) des membres fondateurs, l'activité de l‘AFPRC n'a pas connu de repos. D'abord les membres adhérents: à l'heure actuelle on compte 145 inscrits (cardiologues, kinésithérapeutes , infirmiers, maîtres de sports) de différents pays francophones (France, Belgique, Québec, Suisse Romande, Luxembourg, Vallée d'Aoste).» (site de l'association)
| Société de chirurgie vasculaire de langue française | | Association des diatomistes de langue française | Regroupe des spécialistes de l'étude des diatomées. Les activités de cette association scientifique se déroulent en français. | Association de science régionale de langue française | «Une association forte de 200 membres appartenant à des organismes de recherche, à des établissements d'enseignement supérieur ou à des institutions publiques et provenant de Belgique, du Canada, de France, du Maghreb, de Suisse, d'autres pays européens, d'Amérique Latine... Un réseau de compétences interdisciplinaires : économie, géographie, aménagement, gestion, sciences politiques … pour analyser un objet complexe : l'espace.» | Groupement des protistologues de langue française | «Le Groupement des Protistologues de Langue Française réunit les chercheurs d'expression française qui étudient les PROTISTES (au sens le plus large) sous tous leurs aspects: structure et ultrastructure, systématique et phylogénie, biochimie, biologie moléculaire, génétique, médecine, importance dans les écosystèmes. Il accueille ainsi des scientifiques, des médecins, des pharmaciens, des vétérinaires, des paléontologistes, des biochimistes, des généticiens....
D'expression française, il regroupe les chercheurs concernés des Universités et organismes de recherche français. Sont également accueillis au sein du G.P.L.F. de nombreux chercheurs des pays européens voisins de la France (Espagne, Italie, Suisse, Belgique, Angleterre ... ), d'Europe Centrale et Orientale (République Tchèque, Roumanie, Pologne, Russie ... ) et de plusieurs pays africains (Tunisie, Sénégal, Cameroun, Bénin...)» (extrait du site) | Société de pneumologie de langue française | | Société d'andrologie de langue française | «C'est au début des années 1980, au moment où l'Andrologie se développait grâce à des découvertes fondamentales sur la sexualité et la fertilité masculines, qu'est née la Société d'Andrologie de Langue Française (SALF), société savante régie par la loi de 1901 sur les associations. Les membres de la SALF sont praticiens de santé, médecins ou non, ou chercheurs.» | Éducation | Conférence internationale des formations d'ingénieurs et de techniciens d'expression française (CITEF) | Réseau Institutionnel « Sciences de l'Ingénieur » de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). «Créée en 1986 à l'initiative de l'AUPELF–UREF, devenue Agence Universitaire de la Francophonie, la CITEF regroupe actuellement une centaine d'établissements de formation d'Ingénieurs et/ou de Techniciens supérieurs provenant de toute l'aire francophone : Afrique subsaharienne, Madagascar et Océan Indien, France et DOM-TOM, Maghreb, Liban, Belgique, Suisse, Canada, Europe Centrale et Orientale, Asie du Sud Est, Caraïbes, etc. Ces établissements qui peuvent être ou non membres de l'AUF elle-même, sont représentés au sein du réseau CITEF par leurs Directeurs ou Doyens en exercice, ou par leurs représentants dûment mandatés.» Son siège se trouve à l'École supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop, Dakar-Fann, Sénégal. | Enseignement technique supérieur francophone (Afrique et Asie) | Annuaire des écoles d'ingénieurs et des écoles techniques supérieures de la francophonie (Afrique et Asie). | Organismes de la Francophonie | Institut de la francophonie pour la médecine tropicale | «L'IFMT a été créé en janvier 2000 par l'Agence Universitaire de la Francophonie en coopération avec le gouvernement de la RDP Lao. Il propose une formation de troisième cycle, en langue française, adaptée aux besoins de l'Asie du Sud-Est. (...) L'Institut accueille chaque année vingt médecins pour suivre une formation "post-doc" de deux ans en médecine tropicale. Outre cet enseignement, l'Institut forme ces praticiens aux méthodes de la recherche scientifique.» (extrait du site) | Recherche | Groupe francophone de réanimation et urgences pédiatriques (GFRUP) | | Société francophone de chronobiologie | Voici des chercheurs d'un secteur de pointe qui se montrent fiers de travailler en français. Le site donne accès à une revue spécialisée offerte gratuitement.
La SFC, Société Francophone de Chronobiologie, née en 1969 s'appelait initialement «Groupe d'Etude des Rythmes Biologiques» ou GERB. Ce n'est que depuis 1998 qu'elle est devenue Société Francophone de Chronobiologie. Société pluridisciplinaire, de langue française, consacrée à l'étude de tous les rythmes biologiques, la SFC est une société regroupant de nombreux collègues Français mais aussi Suisses, Belges, Allemands, de toutes disciplines | Association de langue française pour l'étude du diabète et des maladies métaboliques | | Groupe d’études et de recherches pour le français langue internationale (GERFLINT) | «Le GERFLINT est un groupe international de recherche-action fondé en 1999 par quelques spécialistes de Didactologie des Langues et des Cultures regroupés autour de Jacques CORTES. Sa finalité est la défense de la recherche scientifique francophone (mais sans exclusive linguistique) par la mise en place d'un réseau mondial de diffusion se présentant essentiellement sous la forme de revues (une trentaine à ce jour) animées par des équipes locales en liaison avec un comité scientifique international. (...) Chaque revue est ouverte à l'ensemble des sciences de la communication et du langage. Sa vocation étant de promouvoir l'usage du français dans la communication scientifique internationale, elle publie essentiellement des articles dans cette langue mais sans exclusive. (...) Il est donc clair que la défense de la langue française n'est pas un repli sur des positions bloquées mais un appel au respect de la diversité linguistique et culturelle.» | Réseau francophone d'étude et de recherche en neurologie tropicale (RERENT) | «A partir de la Faculté de médecine de l'Université de Limoges (France) où a été créé en janvier 1982, au sein de l'Université, un Institut d'épidémiologie neurologique et de neurologie tropicale (IENT), s'est progressivement constitué un Réseau francophone d'étude et de recherche en neurologie tropicale (RERENT). Ce Réseau réunit un Groupe de chercheurs en neurologie tropicale qui participent à l'élaboration d'une politique commune de développement et de recherche neurologiques dans les pays tropicaux, chacun gardant sa spécificité propre, variable selon les pays.» (extrait du site) | Conférence internationale des responsables des universités et institutions à dominante scientifique et technique d’expression française (CIRUISEF) | La CIRUISEF "réunit, depuis 1988, des responsables, Doyens de Facultés, Présidents ou Recteurs d’Universités, dans le domaine scientifique et les pays du monde francophone. Elle constitue l’un des quatorze réseaux institutionnels de l’AUF, Agence universitaire de la Francophonie." Elle a pour but de "favoriser les échanges, la coopération et la solidarité entre les institutions scientifiques francophones d'enseignement supérieur du Nord et du Sud; contribuer à l’amélioration de la formation des étudiants et des enseignants dans les domaines des sciences exactes, naturelles et technologiques." (extrait du site)
| Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) | Il s'agit de l'institut français de recherche agronomique au service du développement des pays du Sud et de l’outre-mer français. Créé en 1984, il emploie des chercheurs dans un quarantaine de pays. "Le Cirad a choisi le développement durable comme ligne de force de son action à travers le monde. Cette démarche prend en compte les conséquences écologiques, économiques et sociales, à long terme, des processus de transformation des sociétés et des territoires du Sud. Le Cirad intervient par des recherches et expérimentations, des actions de formation, d’information et d’innovation, et des expertises. Ses compétences relèvent des sciences du vivant, des sciences humaines et des sciences de l’ingénieur, appliquées à l’agriculture et l’alimentation, à la gestion des ressources naturelles et aux sociétés." Le Cirad oeuvre dans plusieurs pays de la francophonie, notamment sur le continent africain.
| Société francophone de thérapie cellulaire et génique (SFTCG) | Association «francophone pluridisciplinaire» établie à Paris qui a pour buts :
«de favoriser le développement des études sur la thérapie cellulaire et génique chez l'homme et chez l'animal; de promouvoir les échanges entre tous ceux qui s'intéressent ou sont impliqués dans la recherche et l'utilisation de ces approches, et de s'impliquer au niveau des formations dans ces domaines.» (extrait des statuts) L'association est dite «francophone» mais tous les membres des son bureau oeuvrent au sein d'institutions françaises. |
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