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Un index européen des citations
«Ainsi, l'instauration d'un système d'évaluation alternatif au « Citation index », européen, voire partagé avec les russes, pourrait, s'il était reconnu par les Etats-Unis, constituer un puissant vecteur d'incitation à la publication des travaux dans une autre langue que l'anglais.»

Extraits de livres
L'Office de la langue française de 1961 à 1974. Regard et témoignage
Gaston Cholette
Institut de recherche sur la culture / Office de la langue française



On n’insistera jamais trop sur le caractère absolument indispensable des travaux de terminologie pour un peuple qui veut remplacer une langue étrangère par sa propre langue dans le monde du travail et des entreprises.

Dossier
Universalité
ProblématiqueEnjeuxEssentielAperçusDocumentationDocuments associés

Titulaire : Jacques Dufresne



Problématique
Faut-il identifier l'universel aux Lumières?

Universel, universalité, universalisme, ces mots reviennent constamment dans les discours des admirateurs de la langue et de la culture françaises mais aussi dans ceux des fondateurs et des promoteurs de la Francophonie; leur sens n’est toutefois pas le même dans un cas et dans l’autre, il en résulte une confusion qui nuit à la compréhension de l'idéal de Senghor: la civilisation de l'universel.

Le jour et la nuit sont universels, ils sont de tous les lieux et de tous les temps. Sur ce plan des faits, tout est clair : ni la langue ni la culture française ne sont universels.

Aussi est-ce sur un autre plan, celui de l’idéal, que se situait Rivarol dans son discours sur l’universalité de la langue française. « Ce qui n' est pas clair n' est pas français ; ce qui n' est pas clair est encore anglais, italien, grec ou latin. » Plaçant la langue française non seulement au-dessus des autres langues du temps présent mais même au-dessus du grec et du latin, il soutient que c’est dans et par cette langue que l’être humain, d’où qu’il soit, peut le mieux s’accomplir en tant qu’être humain. Claude Hagège, après André Martinet et bien d’autres illustres linguistes, ont heureusement fait l’éloge de la langue française avec plus de réalisme et de modestie.

Il n’en reste pas moins que si l’on veut bien associer la langue française à la culture française et situer leur sommet à l’époque des Lumières dont Rivarol fut le porte-parole, on trouve encore bien des défenseurs de l’universalité de ce que nous appellerons la civilisation française.  Dans The closing of the American Mind, il n’hésite pas à présenter les Lumières françaises comme un phénomène universel au même titre que la philosophie grecque. Du même souffle, il reproche à la pensée allemande du XXe siècle d’être trop marquée par sa germanité.
« Les philosophies grecque et française étaient universalistes dans leurs intentions et dans les faits. Elles faisaient appel à l'utilisation d'une faculté que tous les hommes, partout et à toutes les époques, possédaient virtuellement. Le qualificatif, quand on parle de philosophie grecque, est une étiquette sans importance essentielle, et il en va de même quand on dit de la philosophie des Lumières qu'elle est française. (C'est encore vrai de la Renaissance italienne, résurrection qui prouve précisément le caractère accidentel des nations et l'universalité des penseurs grecs). Le mode de vie idéal et le juste régime que ces écoles de pensée préconisaient ne connaissaient aucune limite de race, de nation, de religion ou de climat. Cette relation à l'homme en tant qu'homme constituait la définition même de la philosophie. De cette universalité-là, nous sommes bien conscients quand nous parlons de science, et personne ne parle sérieusement de physique allemande, italienne ou anglaise. » Source et suite

Comme Léopold Senghor et de nombreux autres Africains emploient le mot universel à propos de la francophonie, on peut présumer qu’il y a consensus sur le fait que cette universalité est un idéal et que cet idéal s’est réalisé au XVIIIe siècle.  (Suite dans le champ Enjeux)


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