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Internet |
Définition | Enjeux | Aperçus | Documentation | Documents associés |
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Définition |
Voici une définition d'Internet adaptée à la francophonie, celle de Jean-Marie Borzeix.
«Accueillant son ami Senghor à Fort-de-France en 1976, Aimé Césaire lui lança à la figure cette évidence : " En fait, nous sommes des isolés et des hommes sans dialogue." [...]
Mais une révolution est en cours qui va changer la donne. L'espace imaginaire, indissociable de l'utopie francophone, devient la réalité. Grâce à Internet. Un monde multipolaire, où chacun peut aspirer à devenir le centre d'émission d'un message, où chacun peut entrer en contact dans une relation particulière avec quiconque parle sa langue, n'est-ce pas à la fois l'utopie de la francophonie et la réalité de la Toile ? Une fois encore, les visions des poètes ont précédé les découvertes des scientifiques. Le monde de la communication d'hier était vertical, celui de la communication de demain sera horizontal. »
Source: Les carnets d'un francophone. |
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Enjeux |
NTICs et développement
En 1996, un groupe de réflexion sur les TIC et le développement, composé de membres de la Commission des sciences et de la technique au service du développement (CSTSD) et du CRDI, proposait cinq indicateurs de développement axés sur l’amélioration de la qualité de vie des populations : éducation, santé, revenu, gouvernance et technologie. Donner un aperçu de ce que les TIC peuvent apporter en ces domaines, en particulier dans les régions victimes de la fracture numérique, c’est suggérer que les efforts d’intégration numérique et de diversification sur la toile, deux chevaux de bataille de la Francophonie, ne sont pas vains.
Or, l’exemple des pays développés ainsi qu’un grand nombre d’observations et de démarches lancées en Afrique portent à croire que les TICs contribuent réellement à améliorer la qualité de vie.
Éducation
Au monde de l’éducation, les NTIC peuvent apporter fluidité et fiabilité dans la communication, le réseautage, la mise en commun de ressources documentaires et la diffusion de matériel didactique. Dans les pays développés, ces technologies s’imposent déjà de manière évidente comme outils efficaces d’apprentissage et d’enseignement. À la suite de l’intégration des technologies audio-visuelles, les NTIC sous des formes telles que les CDs, les CDroms interactifs, les banques de données sur Internet, les vidéoconférences, les forums et les sites participatifs, prennent une place grandissante dans les budgets et les formations des écoles et des universités. Des systèmes comme les réseaux internes ou inter institutions, de même que certains sites spécialisés permettent aux universitaires et aux élèves de nouer et d’entretenir des contacts avec des pairs jusqu’à collaborer en ligne.
La toile Internet et ses collaborateurs ont également un impact non négligeable, ils posent un défi aux institutions scolaires en rendant disponible une quantité immense d’information, désormais accessible gratuitement à qui bénéficie d’une connexion de qualité. De nombreux sites participatifs participent au rayonnement des travaux universitaires, élevant le niveau des contributions (en Afrique, on peut citer Histoire de l’Afrique de l’Ouest (lien) destiné à publier des travaux universitaires africains).
Des universités telles que le MIT et Harvard ont été parmi les premières à diffuser largement des cours et des ressources documentaires en ligne. La toile, pour celui qui sait réellement l’utiliser, donne aujourd’hui accès à plus de ressources que ne peut en contenir quelque bibliothèque universitaire que ce soit, sans parler du contenu d’actualité immédiatement diffusé au public mondial à travers des sites spécialisés ou encore des sites de recherche coopératifs (voir par exemple HyperNietzsche.org). Ces ressources profitent déjà aux chercheurs dans presque toutes les villes, y compris en Afrique, où elles se révèlent particulièrement précieuses.
« En 1999, à l’université de Lomé au Togo, sur 8000 étudiants, 2000 d’entre eux environ (1000 par l’Intermédiaire du point SYFED, 1000 autres par l’intermédiaire d’un compte dans une structure associative locale) paient un abonnement à Internet et l’utilisent. Ce taux qui dépasse celui constaté aujourd’hui dans de nombreuses universités française s’explique par le fait que, pour de nombreux étudiants, l’espoir d’accès à une documentation de qualité ne peut passer que par une quête dans les ressources en ligne, compte tenu de l’absence de dotation en livres des départements ou des laboratoires, et l’impossibilité économique d’une acquisition individuelle. »1
Pour son initiative de mise en ligne de 90 000 oeuvres françaises, la Bibliothèque Nationale de France mérite d’être citée comme l’un des outils contemporains de mise en valeur de la langue française. Il s’agit là d’une question cruciale pour la Francophonie. La valeur des ressources désormais disponibles gratuitement sur la toile est si grande que les gens se tourneront vers les langues leur donnant accès aux informations et aux oeuvres de la plus grande diversité et de la plus grande qualité. L’éducation est désormais sensiblement plus accessible à la part de la population qui peut et sait tirer profit des ressources en ligne.
C’est ainsi que, selon l’accès aux outils nécessaires, les NTIC peuvent représenter un réel avantage économique pour les régions sous-développées. Elles peuvent combler des manques en infrastructures (les télécentres et autres sources d’accès en régions éloignées facilitant les communications avec l’extérieur et donnant accès à des ressources régionales et internationales), en personnel qualifié (par l’enseignement de cadres et de techniciens à distance) et de matériel didactique (par le réseautage et l’accès à des contenus en ligne). L’expérience du réseau SchoolNet2, reliant entre elles des écoles différentes, facilitant l’échange informel et le partage de ressources didactiques entre enseignants en est un exemple. Les évaluateurs soulignent l’augmentation de la confiance en soi des élèves initiés aux NTIC, désormais formateurs dans leur entourage, et la meilleure compréhension des élèves dont les enseignants ont utilisé des ressources audio-visuelles. Sur ce point, le monde anglophone en Afrique a une longueur d’avance, notamment l’Afrique du Sud. Cependant, quelques pays ont accordé plus d’importance à l’élaboration d’une politique en matière de TIC, dont la Tunisie3 qui est souvent citée en exemple.
L’enseignement à distance, déjà bien établi en Afrique depuis le milieu du XXe siècle grâce au système par correspondance, pourrait également bénéficier de la fiabilité et de la rapidité des NTICs. L’Agence Internationale de la Francophonie, d’abord impliquée dans l’équipement et la formation en vue de l’enseignement à distance en Afrique, a réorienté son action depuis 2000. Elle se désengage des initiatives de terrain pour se positionner en support logistique des initiatives nationales de FAD issues des pays francophones, dont elle peut cependant participer à l'élaboration. Le réseau de campus numériques francophones (CNF) participe de cette réorientation stratégique des institutions de la Francophonie. 4
L’intégration des NTIC dans le monde de l’éducation s’accompagne d’un danger pour les groupes victimes de la facture numérique. De plus en plus, l’accès à la toile et la contribution à son contenu deviennent des conditions nécessaires à la participation à la recherche et aux débats mondiaux. Qui en est coupé de par un équipement vieillissant ou un manque de ressources humaines, risque d’être cantonné à la cueillette d’information plutôt qu’à une participation lui permettant de proposer sa vision du monde à l’extérieur et même à l’intérieur de son pays. La disproportion dans la provenance des contenus, le manque évident de diversité qui caractérise la toile aujourd’hui, pourraient inonder les jeunes Africains de produits culturels du Nord, au point peut-être de mettre en danger la transmission de la langue et de la culture locales.
En enseignement à distance, malgré la richesse de la toile, on fait face en Afrique à un manque de contenus adaptés aux besoins locaux. La difficulté d’accès au réseau étant de plus en plus facile dans les centres universitaires, cette carence est surtout liée au manque de personnel qualifié participant à l’élaboration des contenus. En 2003, le Centre d'enseignement à distance (CED) de Cotonou au Bénin comptait environ 25 % de ses formations offertes par des Africains.5
1. EFTC/RESAFAD, La place des nouvelles technologies dans les systèmes éducatifs africains sub-sahariens, ressource annexée à l’étude pour l’ADEA (Association pour le Développement de l’Education en Afrique) 2004-2005, Enseignement à distance et apprentissage libre et perfectionnement des enseignants et formateurs, pour des stratégies nationales globales et intégrée (téléchargé le 15 nov. 2006)
2. Voir: Technologies de l’information et de la communication pour le développement en Afrique, Volume 3 : La mise en réseau d’institutions d’apprentissage – SchoolNet, sous la direction de Tina James, CODESRIA/CRDI, 2005, 340 pages
3. Christian Depover. «Les TIC ont-elles leur place en milieu scolaire africain ?». TICE et développement, Numéro 01, 9 novembre 2005, (visité le 24 nov. 2006).
3. Kane, Oumar (doctorant-chercheur à l'UQAM), Francophonie africaine - Place à la formation à distance, quotidien Le Devoir, samedi 20 mai 2006 (visité le 30 nov. 2006).
4. ibid.
Santé et éducation populaire
Le potentiel, les obstacles et les dangers sont comparables dans d’autres domaines d’éducation populaire telle que l’éducation à la santé.
Les fondateurs d’AfriAfya observent qu’ « il demeure de graves carences d’information sur la santé dans la majorité des agglomérations rurales du Kenya.»1 Situation caractéristique du fossé qui sépare la société de l’information : on souffre dans certaines zones rurales d’Afrique d’un manque d’information sur l’hygiène et la santé alors même que la toile surabonde d’information vulgarisée et gratuite sur ce sujet en plusieurs langues européennes, sans parler des banques de données et des ressources spécialisées de pointe. L’usage des TIC dans ce domaine inclut la production de documents d’information vulgarisée faciles à reproduire : vidéos, CDs, CDroms, sites Web, gazette électronique, etc. et la diffusion d’informations scientifiques de pointe aux professionnels de la santé, journalistes, professeurs et autres responsables de l’éducation populaire. Ainsi, le réseau AfriAfya a réussi à relier des bibliothèques régionales et rurales à d’importantes bibliothèques médicales, donnant ainsi aux libraires le rôle de relayer une information de qualité en l’adaptant au grand public, souvent peu scolarisé ou limité à un dialecte local. Ce réseau, créé au Kenya en 2000 dans le but de tirer parti des TIC pour la santé publique, montre l’efficacité possible des TIC pour l’éducation populaire sur le VIH/Sida. On peut aussi noter l’exemple du SAFAIDS (Southern Africa HIV and AIDS Information Dissemination Service) au Zimbabwe et de l’AHRN (Asian Harm reduction Network) présent depuis 1999 en Asie.
Dans le cadre d’une campagne de vaccination menée au Sénégal, la radio a déjà été utilisée à des fins de sensibilisation du public. Suivant la même stratégie pour faciliter l’accès à l’information aux femmes, des tiers, cette fois des animatrices de radio, avaient servi de relais entre le média de masse et la population.2
D’autre part, les TIC peuvent combler un besoin de transfert d’information de pointe, au niveau local et national, que ne peuvent satisfaire les infrastructures en place.
« L’objectif ici est de palier au handicap que constitue pour la santé publique africaine le manque de communications locales et internationales par : (1) la création et le développement des réseaux informatiques adaptés à l’infrastructure de base locale capables de diffuser au tarif abordable l’information médicale relativement récente, (2) établir la communication au sein et entre les structures de santé éloignées ; (3) rapprocher les pratiquants africains de la médecine aux centres spécialisés locaux et internationaux de la recherche médicale et d’apporter rapidement assistance aux structures qui en ont besoin en cas d’apparition d’une maladie infectieuse ou en cas de traitement compliqué (Tambue, op cit, p171-177 ) ».3
1. « It recognized that while there is an abundance of health information in the world today, there is a very severe scarcity of health information in most Kenyan rural settings, and is working to improve this » , cité dans: Chikonzo, Agnes (University of Zimbabwe), Librarians and the use of information communication technologies in the provision of HIV/AIDS information in developing countries(document pdf), World Library and Information Congress: 71th IFLA General Conference and Council, Oslo, août 2005, publié sur IFLANET, (téléchargé le 5 novembre 2006)
2. voir le chapitre 6 : « Amélioration de l’accès des femmes aux technologies de l’information et des communications en Afrique » dans:
Rathgeber, Eva M. et Edith Ofwona Adera (sous la direction de), L’inégalité des sexes et la révolution de l'information en Afrique, CRDI, 2002, 280 pages, disponible en ligne (consulté le 1er déc. 2006)
3. Claver, Kayumba, (Université Catholique de Louvain), Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et le développement durable en Afrique, 12 pages, publié sur le site du Colloque développement durable de Ouagadougou, juin 2004 , (téléchargé le 20 septembre 2006)
Accès au Droit
Le réseau Internet, grâce à la publication de renseignements par des instituts d’information juridique, joue déjà un rôle dans l’éducation au droit dans la plupart des pays développés, où des instituts d’information juridique publient sur la toile des ressources juridiques : lois, avis, renseignements à l’intention du grand public. « La diffusion du droit en ligne par des instituts d’information juridique fait ses preuves un peu partout dans le monde, du Canada à l’Australie en passant par Hong-Kong. Leur capacité de diffusion de l’information juridique publique ainsi que leur expertise dans l’élaboration de sites donnant accès aux ressources juridiques publiques sont avérées. »1 Ce travail d’éducation publique est directement lié à l’accès équitable de citoyens au droit, à condition que l’accès aux NTIC soit lui-même relativement équitable, ce qui est d’emblée l’un des problèmes qui se posent au Nord comme au Sud en cette matière.
Cependant, l’accès au droit en Afrique est un problème réel, que l’usage des TIC pourrait alléger à condition que ces initiatives se fassent en tenant compte de la situation économique présente, par exemple en tirant avantage de points d’accès public tels que les centres culturels (voir CLAC) et les télécentres.
« On peut isoler cinq points qui s’associent à la réalité africaine actuelle : l’accès limité au réseau Internet, le coût élevé du matériel informatique et des connexions Internet, l’accès à double vitesse à Internet, le problème de l’analphabétisme, et, surtout, le manque de volonté politique. »2, observe Amavi Tagodoe, qui insiste sur la nécessité d’adapter aux cultures d’Afrique de l’Ouest les projets d’accès au Droit par les TIC.
1.Tagodoe, Amavi, Diffusion du droit et Internet en Afrique de l’Ouest (document pdf), Lex Electronica, vol.11 n°1, Printemps 2006, disponible en ligne sur OSIRIS (recherches)
2. ibid.
Développement économique, commerce, commerce en ligne et télétravail
Le secteur des télécommunication a actuellement une importance sensible dans l'économie mondiale, même depuis l'éclatement de la bulle spéculative qui s'était formée autour du phénomène Internet. Un grand nombre d'emploi sont maintenus soit par la manufacture dans un petit nombre de pays et généralement par les services liés aux TIC. « La valeur du marché des TIC dans l’Union européenne a augmenté régulièrement depuis 2002; sa valeur qui totalisait 614 milliards EUR en 2005 représentait 5,7% du PIB de l’UE (Figure 3.5, à gauche). Une étude réalisée à la demande du Département du commerce et de l’industrie (DTI) du Royaume-Uni fait état de résultats analogues. En Europe, le secteur des TIC représente 5,8% du PIB contre 6,3% aux Etats-Unis. »1 D'après les statistiques de l'UIT (Union Internationale des télécommunications), les recettes générées en Afrique par les télécommunications auraient représenté 5% du PIB en 2004 comparé à 2% en 1998.2
Cette situation comporte un danger pour les pays les moins développés. Il y a urgence, car l’importance accrue d’Internet dans le monde des affaires risque d’entraîner des déplacements de capital vers des pays dotés d’infrastructures efficaces, privant éventuellement l’Afrique de sa chance de profiter de la mondialisation.
« L’avantage comparatif du continent au chapitre des coûts de main-d’œuvre, qui a parfois constitué un attrait fort intéressant pour les investisseurs étrangers au cours des décennies antérieures, présente moins d’intérêt en raison de l’avènement des nouvelles TIC. Au moins trois raisons permettent d’expliquer ce phénomène. Premièrement, l’utilisation efficace des TIC dépend de la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée. Deuxièmement, en raison des TIC, certains types de tâches à forte intensité de main-d’œuvre ne sont plus nécessaires. Troisièmement, les TIC ont directement contribué à la fragmentation du travail, si bien qu’une bonne partie du travail peut se faire dans différentes régions du monde. Les pays d’Asie récemment industrialisés n’ont pas tardé à prendre conscience de la mondialisation et à en tirer parti et ils ont offert d’attrayantes possibilités aux investisseurs étrangers, particulièrement leur excellente infrastructure et leur main-d’œuvre instruite. D’après la Banque mondiale, la croissance économique de l’Asie de l’Est est largement attribuable à sa capacité de produire des TIC. »3
Pour le moment, l’essor de la téléphonie mobile et ses retombées économiques donnent une idée du besoin à combler, mais les compagnies du Sud se heurtent à différentes barrières : coûts d’accès à un serveur, manque de ressources et de main d’oeuvre qualifiée pour créer des sites sécuritaires et efficaces, moindre visibilité sur la toile des noms de domaines peu fréquents. L'accès à la large-bande (haute vitesse), déjà généralisé au Nord sera très important dans l’intégration des TIC au cyber-commerce et au télé-travail. Notons cependant que, même au Nord, un petit nombre d’entreprises de grande taille profite réellement de la vente en ligne. Le plus grand intérêt pour les entreprises africaines demeure pour le moment la facilité de communication au niveau national et international.
Le télétravail, dont l'Asie récolte déjà les fruits, pourrait également être un facteur prometteur de développement. Il permet de travailler à distance en maintenant des liens écrits, auditifs ou visuels avec un centre, grâce au courriel, au téléphone ou à des liaisons audio-visuelle grâce à la connexion large-bande. Ce secteur se développe actuellement en Afrique du Nord, au Maroc par exemple, où le téléphone relie des bureaux de soutien technique à de larges bassins de clients en France.
Dans les pays développés, le développement du commerce en ligne modifie progressivement les habitudes des consommateurs, offrant de nouveaux marchés aux manufacturiers et aux commerçants éloignés des centres. Il ne fait plus de doute que le monde du virtuel est à présent un lieu d’affaires réelles de plus en plus profitable. À long terme, cela peut favoriser des commerçants du Sud qui auraient ainsi accès à un marché immense en concurrence avec des producteurs du Nord. Certains groupes ont donné l’exemple en Afrique en créant des sites qui leur permettent de vendre sans intermédiaire des produits d’artisanat à prix équitables4.
Cependant, le commerce régional peut représenter un marché plus durable pour le cybercommerce africain, comme l'explique Karumba Claver:
«Les projets concrets que nous avons relevés dans le domaine économique sont destinés à la promotion du commerce électronique en Afrique avec une forte extraversion dont l’objectif est d’accéder au marché occidental. Peu d’initiatives ont une dimension régionale à même de promouvoir le commerce entre les pays africains. Cette situation peut évoluer vers deux tendances : — ou ce secteur ne parviendra pas à s’"enraciner" et va s’épuiser suite à la disparition des raisons qui l’ont fait naître ; — ou il va réussir à s’ "enraciner" dans le continent en réorientant ses activités prioritaires vers la satisfaction des besoins locaux et cette phase d’extraversion aura constitué une période de démarrage pour l’économie.»5
1. Statistiques tirées d’un rapport de l’Observatoire européen des technologies de l’information (EITO), citées dans le Rapport sur le développement des télécommunications/TIC dans le monde 2006, 8e édition, ibid., p.14
2. Rapport sur le développement des télécommunications/TIC dans le monde 2006, 8e édition, Union internationale des télécommunications, p.13 (téléchargé le 24 août 2006)
3.Rathgeber, Eva M. et Edith Ofwona Adera (sous la direction de), L’inégalité des sexes et la révolution de l'information en Afrique, CRDI, 2002, 280 pages, disponible en ligne (consulté le 1er déc. 2006)
4. voir par exemple Commercequitable.com et Mamaafrika.com
5. Claver, Kayumba, (Université Catholique de Louvain), Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et le développement durable en Afrique, 12 pages, publié sur le site du Colloque développement durable de Ouagadougou, juin 2004 , (téléchargé le 20 septembre 2006)
Démocratie, participation politique et gouvernance
Les TIC sont de plus en plus utilisées désormais, en particulier dans les pays développés, à toutes les étapes du processus électoral et politique. On leur prête la possibilité de resserrer la surveillance des fraudes. À travers la toile, elles ont également permis d’élargir la portée des consultations publiques, soit par volonté directe des gouvernements ou à l’initiative d’acteurs de la société civile. Au niveau national, dans certains pays, la toile est de plus en plus utilisée comme média officiel et alternatif. Il en est de même au niveau international sur certaines questions, si bien que l’ensemble que forment les sites privés, gouvernementaux et institutionnels, les blogues, les sites participatifs et les forums, est devenu un lieu si important de débat et de consultation, un tel outil de formation de réseaux et d’information alternative qu’on peut dire que celui qui n’a pas accès aux TIC est partiellement exclu des sphères de décision sociales et politiques.
Observant la situation de la participation citoyenne en ligne dans différents pays du Nord, des rapporteurs de l’OCDE distinguent trois opérations marquant des degrés de participation du grand public aux décisions politiques : information, consultation et participation active. Toutes trois sont essentielles : « la participation politique en démocratie implique nécessairement des moyens d’information, des mécanismes de participation à la prise de décision et la capacité de contribuer à la définition d’un programme d’action et de l’influencer. »1 Or, on remarque que l’accès au réseau, les connaissances techniques et littéraires, les habitudes de participation et les références culturelles sont autant de facteurs qui peuvent cantonner certains citoyens à un usage réduit des outils de consultation. Par exemple, les citoyens ayant un accès réduit à un ordinateur personnel se limitent souvent à la cueillette d’information.
D'autre part, si le public n'a pas accès à suffisamment d'information, la consultation est sans valeur. C'est pourquoi la disponibilité de renseignements fiables est d’une grande importance. Les TIC peuvent-ils contribuer à rendre la gouvernance plus transparente? Certains exemples de mise en ligne de données et de comptes rendus nourrissent cet espoir ( à Bollnäs, en Suède, les réunions du conseil municipal sont diffusées en direct et les citoyens peuvent y participer via une adresse de courriel.2), mais il est évident que la volonté politique est le facteur le plus déterminant à cet égard.
Pour ce qui est de la participation, le potentiel d’Internet à faciliter la démocratie est aussi directement lié à la possibilité de s’y exprimer. La liberté d’expression sur la toile peut permettre à des voix dissidentes de se faire entendre, comme le montrent brillamment certains exemples de résistance iraniens. Or cette possibilité n’est pas toujours réelle. On observe au contraire dans plusieurs pays, dont la Chine et le Myanmar, que des techniques de surveillance et de contrôle des moteurs de recherche ont été utilisées pour restreindre la liberté politique. De plus, il est essentiel d’être conscient que les moteurs de recherche actuels ne traitent pas actuellement l’information de façon équitable :
« Les moteurs de recherche excluent systématiquement (parfois de façon délibérée, parfois par inadvertance) certains sites et certains types de sites, en donnant systématiquement la prééminence à quelques-uns au détriment des autres » (Introna et Nissenbaum, 2000). Remédier à ces biais, peut-être par la réglementation, est beaucoup plus important pour l’avenir de la démocratie en ligne que de se borner à laisser s’épanouir la liberté d’expression dans des sites Web inconnus qui disparaissent à l’insu de tous dans la vaste métropole de la toile mondiale.»3
Enfin, en ce qui a trait à la gouvernance, on s’attend à ce que l’usage accru des NTIC dans la fonction publique permette une gestion plus efficace, ce qui semble possible à condition que la main d’oeuvre compétente soit suffisante.
En Afrique, les TIC sont en voie d’intégration dans le processus électoral. En 1997, le Mali les utilisait avec succès pour éviter les fraudes et assurer la légitimité du processus électoral. « Cette première expérience africaine est considérée comme une réussite, car le système a permis de donner des informations précises, de sécuriser la transmission des résultats sur toute l’étendue du territoire national et a empêché les tentatives de fraudes au cours du vote (Chéneau, 2000). »4 On peut craindre que la fracture numérique à l’intérieur de ces pays n’insère un biais important dans la représentation politique; au niveau international, ce biais est déjà visible entre habitant du Sud et du Nord.
1. OCDE, Promesses et limites de la démocratie électronique, Les défis de la participation citoyenne en ligne (disponible en ligne, document pdf), 2003, 178 pages (téléchargé le 24 septembre 2006)
2. http://www.bollnas.se./
3. OCDE, Promesses et limites de la démocratie électronique, Les défis de la participation citoyenne en ligne (disponible en ligne, document pdf), ibid.
4.Claver, Kayumba, (Université Catholique de Louvain), Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et le développement durable en Afrique, 12 pages, publié sur le site du Colloque développement durable de Ouagadougou, juin 2004 , (téléchargé le 20 septembre 2006) |
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Aperçus divers |
Fracture numérique et marginalisation des femmes en Afrique | MOTTIN-SYLLA, Marie-Hélène, "Fracture numérique de genre en Afrique francophone: une inquiétante réalité", Enda tiers-monde, Dakar, 2005, disponible en ligne sous forme de document pdf «[Notre recherche suggère], à l'encontre de l'idée trop souvent répandue, que les TIC ont largement pénétré tous les aspects de la vie quotidienne de la grande majorité des populations d'Afrique francophone de l'Ouest et du Centre, et non seulement la seule élite des capitales.
Nous avons voulu mesurer la fracture numérique de genre interne à ces pays, c'est-à-dire établir selon quelle ampleur les femmes de ces pays subissent une marginalisation additionnelle, et dans quelle mesure les questions de genre sont prises en considération dans le secteur des TIC. (...) Schématiquement, les femmes sont pénalisées des deux-tiers en terme de participation à la décision, d'un tiers dans le domaine des contenus et des capacités, et d'un dixième en terme d'accès et d'accessibilité. Globalement, les femmes ont un tiers de chances en moins que les hommes de bénéficier d'avantages escomptés de la société africaine de l'information.»
| La « fracture numérique » existe-t-elle ? | «La " fracture numérique " existe-t-elle ?», Éric Guichard, INRIA - ENS, 4 septembre 2003 (traduction française de l'article "Does the 'Digital Divide' Exist?", Amsterdam, 2003) Ce texte (...) commence par une analyse des discours relatifs à la notion de « fracture numérique » : quels que soient leurs auteurs (politiciens, experts du G8, militants), ces discours utilisent essentiellement deux ingrédients : le déterminisme technique et la confusion entre l'information et son support. Ensuite, on évalue la qualité et les fonctions des mesures de cette « fracture numérique » : celles-ci servent avant tout à légitimer a posteriori cette dernière, et à émettre des préjugés grossiers sur les nations et les sociétés à partir d'un seul indicateur, le pourcentage d'internautes de chaque pays. Enfin, on rappelle les potentialités de l'écriture numérique, et les connaissances requises pour en tirer parti. Celles-ci sont sans surprise liées aux formes traditionnelles de capital (économique, social, intellectuel). Par suite, les personnes qui profitent des capacités mentales offertes par l'informatique sont peu nombreuses. Derrière cette prétendue « fracture » et son remède (les investissements dans l'équipement), on découvre alors une profonde ségrégation cognitive consécutive à la diffusion des systèmes d'écriture numérique.
| Naissance et critique de l'expression "fracture numérique" | Dr. Ksibi, Ahmed (Institut Supérieur de Documentation de Tunis, Université de Manouba), « De la fracture numérique en Afrique à la fracture statistique » (document pdf), World Library and Information Congress, 14 au 18 août 2005, Oslo, Norvège «[Le concept de fracture] ne s'est révélé qu'après 1995, année où Jacques Chirac, candidat à l'élection présidentielle, a fait de la "fracture sociale" le slogan de sa campagne.
(...) La notion de fracture numérique est employée à contre sens si le SMSI et l'UTI vise à rapprocher les pays par des connexions. Car si on reconnaît que la cassure et la coupure est la signification tragique de la notion de fracture, la rupture ayant été consommée ne permet plus liaisons télématiques. Par conséquent les fondements du mythe de la société globale de l'information, l'accessibilité de tous et la disparition des inégalités, est déjà remis en cause par l'emploi d'un concept mal approprié.
Un nouveau concept peut être formulé, dans le même sens que les Anglophones qui ont abandonné la notion de fossé de « Gap », des années soixante dix, qui a une conception du monde trop disparate, pour la notion de division « digital divide ». Celle-ci met l'accent sur les dissemblances, évoque une subdivision administrative qui peut être porteuse de l'espoir de jeter les ponts entre les deux univers, (bridging)un autre concept Anglo-saxon devenu en vogue.»
| La mémoire des Acadiens sur Internet | Pierre Pichère, Le net, lieu de mémoires, revue en ligne Sociétés de l'information, N°26, Mémoire des hommes, mémoire des ordinateurs, Avril 2006, p.5 «Dispersé (sic) par les soubresauts de l'Histoire à travers le monde, les Acadiens ont investi le web pour faire vivre leur mémoire. Loin de la nostalgie, Internet devient un moyen d'entretenir le sentiment d'appartenance au-delà de l'histoire commune.»
| Intégration numérique et fragilisation de l'État | Dia, Ibrahima Amadou, "Les enjeux sociopolitiques des NTIC en Afrique francophone", Colloque Francophonie au pluriel, mai 2001 «En Afrique, la fragilisation de l'État laisse les sociétés en proie aux effets néfastes du dogme néolibéral. À travers Internet, les pays africains sont insérés dans le marché mondial de l'information et de la communication sans au préalable aucune politique de régulation par le haut. Les intérêts des pays riches, des institutions économiques internationales, des multinationales ainsi que ceux de certains dirigeants africains sont ainsi fortement imbriqués. La déréglementation financière et le processus de déterritorialisation des flux marchands entraînent une déréglementation du secteur des télécommunications.
(...)
En acceptant la pénétration des NTIC sans formulation claire de projets de société qui engloberaient le développement des ressources humaines, le respect des droits de la personne et de la démocratie, une économie saine, etc., les États africains se voient déresponsabilisés par rapport aux effets pervers de la mondialisation économique .
Au Sénégal, comme dans la plupart des pays africains, l'absence de régulation de l'Internet par l'État est telle que les opportunités ou les dérapages de cet outil de communication ne sont pas suffisamment appréhendés. Des efforts ont été déployés, surtout au niveau de la téléphonie rurale et de la multiplication des réseau. Cependant, il n'existe pas de politique claire et cohérente en matière d'information et de communication qui puisse faire profiter aux diverses populations des opportunités qu'offrent les NTIC. L'État sénégalais, à l'instar des autres États, essaie tout simplement de se conformer au temps mondial.»
| Révolution du direct | Dufresne, Jacques, Un grand défi encyclopédique pour la Francophonie, Ière partie, Encyclopédie de la Francophonie. «Jusqu'à la fin du XXe siècle, le citoyen ordinaire devait s'en remettre à des intermédiaires dans les activités les plus importantes de sa vie: les professeurs pour accéder au savoir, les journalistes pour accéder à l'information, les avocats pour obtenir justice, les médecins pour recouvrer la santé, les députés pour participer au pouvoir politique, les courtiers pour faire fructifier ses économies, etc. [...]
Réduit jusque là au rôle de lecteur et de spectateur, il peut, grâce à Internet, devenir auteur, éditeur et producteur. La démocratie directe, disparue à jamais après l'expérience athénienne, redevient ainsi possible. L'hétérarchie remplacera-t-elle la hiérarchie, la coordination horizontale remplacera-t-elle la coordination verticale?»
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Calcul des flux Internet | Beaudoin, Valérie et Ludovic Lebart, "Mesures de flux Internet", Action Spécifique CNRS (RTP 35) Dans le processus d'analyse des flux Internet, quatre domaines peuvent être distingués : le recueil des traces d'utilisation, la qualification des internautes, les prétraitements ou définition d'indicateurs pertinents et les traitements eux-mêmes.
| Cargo cult ou réseau mondial? | J. Howkins et R. Valantin (sous la direction de), Le développement à l'âge de l'information, Quatre scénarios pour l'avenir des technologies de l'information et des communications, CRDI 1997, 88 pages En juin 1996, un groupe se réunissait en atelier pour réfléchir à l'avenir de la société de l'information mondiale.
La communauté mondiale s'ouvrira-t-elle ou se fragmentera-t-elle? Les pays en développement réagiront-ils de manière active ou réactionnelle à l'avènement des TIC?
À partir de ces deux questions, quatres scénarios sont proposés: « La nef des fous »: développement stagnant, freiné par la division et la vue à court terme, « Le cargo cult »: dépossession progressive des pays moins développés; « Le réseau des blocs »: tour de babel résultant de l'incapacité de s'unir au niveau international, et « Le réseau mondial », où les politiques tireraient parti des TIC pour soutenir et faciliter le développement.
Douze ans plus tard, lors du prochain sommet de la francophonie, pourront-elle contribuer à l'analyse de du réseau mondial?
| Choisir un serveur aux États-Unis | Cukier, Kenneth Neil, "Bandwidth Colonialism? The Implications of Internet Infrastructure on International E-Commerce", prononcé lors que la conférence INET'99, 1999 En octobre 1998, FranceNet SA, compagnie d'hébergement de sites corporatifs dont le siège est à Paris, annonçait l'ouverture d'un puissant centre de serveurs en Californie, rendu possible en louant de l'espace à la compagnie américaine Frontier Global Center. Rafi Haladign, président de FranceNet, expliquait que le fait d'héberger des sites à partir des États-Unis améliorerait leur performance, non seulement en Amérique, mais également en Asie et en Europe.
On peut apprécier la stratégie globale que déploie cette compagnie. Cependant, pour les personnes familières avec la topographie actuelle d'Internet, cette nouvelle résonne comme le cuisant symbole d'une défaite : pourquoi une compagnie nommée FranceNet choisit-elle de contacter des Européens à partir des États-Unis? Pourquoi devrait-elle pour cela payer une compagnie américaine et louer un serveur?
(traduction: Enc. de l'A.)
| Démocratie en ligne | OCDE, Promesses et limites de la démocratie électronique, Les défis de la participation citoyenne en ligne, 2003, 178 pages, page 33. Le rapport de la Commission gouvernementale sur la démocratie suédoise (2000) [...] souligne la nécessité d'accroître la participation des citoyens au développement de la société au XXIe siècle par le moyen des TIC:
« Les technologies de l'information peuvent également servir à renforcer la société civile et à promouvoir la démocratie participative. Elles sont à même d'élargir les possibilités offertes aux citoyens de participer à la formulation et à la discussion des problèmes et d'exercer leur influence avant que les décisions soient prises par les assemblées élues.[...] »
| Le télécentre, un nouveau lieu de palabres | La jeunesse africaine face à la fracture numérique in Agora n°26 - 4è trimestre 2001-Les jeunes dans la société de l'information - édition l'Harmattan Liste des travaux réalisés par Pascal Renaud (Chercheur à l'Institut français de la recherche scientifique pour le développement en coopération (Orstom)) pendant la période 1992 - 2002 et concernant le développement de l'Internet en Afrique et dans les pays en développement.
Parmi ces travaux: La jeunesse africaine face à la fracture numérique in Agora n°26 - 4è trimestre 2001- Les jeunes dans la société de l'information - édition l'Harmattan
«La fracture numérique est d'autant plus vivement ressentie que les promesses sont multiples et séduisantes. L'achat d'un ordinateur est une dépense très lourde que seul un pourcentage infime des ménages peut s'offrir. De plus, celui-ci devra être renouvelé tous les quatre à cinq ans. Les stratégies commerciales des grands éditeurs de logiciels qui cherchent à accélérer l'obsolescence des machines renforcent encore le fossé numérique. La pénurie de lignes de téléphone, la mauvaise qualité de service des opérateurs, le coût élevé des communications et l'absence d'offre commerciale forfaitaire ajoutent encore des difficultés.
La solution la plus adaptée au contexte des pays en développement est et restera encore longtemps, le télécentre multimédia ou « cybercafé ». Sylvestre Ouédraogo[4] de l'association YAM PUKRI qui fait la promotion d'Internet au Burkina-Faso, considère même que l'accès mutualisé à Internet, s'inscrit dans la tradition africaine. On partage le télécentre, source d'information, comme le point d'eau, il alimente le village et devient un nouveau lieu de palabres. »
| Réseau francophone des bibliothèques nationales numériques | Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), « En complémentarité avec le projet de Bibliothèque numérique européenne : création d'un Réseau francophone des bibliothèques nationales numériques », communiqué de presse du 23 mars 2006. Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), en concertation avec la Bibliothèque nationale de France, la Bibliothèque royale de Belgique, Bibliothèque et Archives Canada, la Bibliothèque nationale du Luxembourg et la Bibliothèque nationale de Suisse, est heureuse d'annoncer la création d'un Réseau francophone des bibliothèques nationales numériques, dont l'action s'inscrira en complémentarité de celle du projet de Bibliothèque numérique européenne.
Ce Réseau francophone des bibliothèques nationales numériques se réunira deux fois l'an, une fois spécifiquement au siège de l'une d'entre elles et une autre fois à l'occasion des réunions de l'IFLA (Fédération internationale des associations de bibliothèques) ou de la CDNL (Conférence des Directeurs de Bibliothèques nationales).
Réunis à Paris le 28 février dernier, les dirigeants de ces six bibliothèques nationales ont souligné l'importance cruciale que revêtent les programmes de numérisation présents ou futurs pour le rayonnement des cultures
francophones et de la langue française et le rôle central qu'y jouent les bibliothèques nationales, dépositaires de ce patrimoine unique. [...]
Les six bibliothèques ont également décidé d'approfondir leur réflexion commune en vue de réaliser une ébauche de bibliothèque numérique francophone comprenant notamment des grands textes juridiques fondateurs, des collections de presse, des oeuvres littéraires couvrant une période déterminée et des ressources utiles aux recherches en généalogie. Elles ont aussi convenu de poursuivre leurs échanges en vue de définir des normes communes en matière d'OCR (reconnaissance optique de caractère), d'approfondir les relations avec les éditeurs, de définir leurs programmes de préservation à long terme des données numériques et de concevoir un sous-site Web pour leurs échanges techniques. [...]
| Le français dans les TIC | La langue française au Québec, lois, règlements et politiques « Le gouvernement du Québec renforce l'utilisation du français dans les technologies de l'information et des communications. Voici un aperçu de la nouvelle politique, adoptée le 6 décembre 2006: «Les logiciels de développement et les logiciels spécialisés offerts sur le marché en français doivent être acquis et mis à jour en version française. Si un tel logiciel n'est pas offert en français, les ministères et organismes s'efforceront d'acquérir un produit équivalent en français. Les ministères et organismes doivent remplacer toute version précédemment acquise dans une autre langue par la version française lorsqu'elle existe. Les ministères et organismes doivent s'assurer d'obtenir de leurs fournisseurs le soutien technique en français. De manière exceptionnelle, ils peuvent accorder au fournisseur un délai pour se conformer à cette exigence. Les acquisitions de produits dans d'autres langues doivent être justifiées auprès de la personne responsable de l'application de la politique dans le ministère ou l'organisme; cette personne doit signifier son approbation ou son refus d'approuver, avec motifs à l'appui. »
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Documentation |
Livres | Tagodoe, Amavi, Diffusion du droit et Internet en Afrique de l’Ouest, Lex Electronica, Revue électronique du Centre de recherche en droit public, vol.11 n°1 (Printemps 2006), 120 pages
« l’utilisation des nouvelles technologies, telles qu’Internet, dans des stratégies de diffusion du droit est pertinente, à la condition que les États africains redéfinissent leur culture juridique, en prenant en considération les sources originellement africaines afin qu’elles prennent place dans la diffusion du droit via Internet. » (2006) | Tran Ngoc Ca, Impact of Policy on Development of E-Commerce in Vietnam, in E-commerce in the Asian context, Selected Case Studies, ISEAS/IDRC, 2005, 105 pages, (anglais), disponible en ligne sur le site du CRDI
Étude destinée à décrire, analyser et faire des recommandations sur le développement du commerce en ligne au Vietnam. (2005) | Technologies de l'information et de la communication pour le développement en Afrique (Trois volumes), CODESRIA/ CRDI, 2005
Volume 1 : Potentialités et défis pour le développement communautaire
Volume 2 : L’expérience des télécentres communautaires
Volume 3 : La mise en réseau d’institutions d’apprentissage -- SchoolNet
«Depuis 1997, le programme Acacia du CRDI stimule l'utilisation et l'appropriation des technologies de l'information et de la communication par les communautés d'Afrique sub-saharienne afin de leur permettre de trouver des voies alternatives vers le développement socio-économique. Après huit années d'activités, Acacia tire les premiéres leçons de ce travail en publiant, en trois volumes, le fruit de ses recherches sur les technologies de l'information et de la communication pour le développement en Afrique.» (2005) | OCDE, Promesses et limites de la démocratie électronique, Les défis de la participation citoyenne en ligne, 2003, 178 pages, disponible en ligne (document pdf)
«L’objectif global de ce rapport sur la participation des citoyens aux décisions publiques est d’examiner comment les TIC peuvent être utilisées pour renforcer la démocratie représentative.»(p.26) (2003) | Brunet, Patrick, Oumarou Tiemtoré et Marie-Claude Vettraino-Soulard, Les enjeux éthiques d'internet en Afrique de l'Ouest, Vers un modèle éthique d’intégration, CRDI/L'Harmattan/Les Presses de l'Université Laval, 2002, 182 pages, disponible en ligne
«l’approche suivie dans le cadre de ce projet a été d’étudier en quoi le développement d’internet soulève des enjeux d’ordre éthique qu’il convient d’identifier en vue de permettre une meilleure appropriation et intégration dans le cadre général du développement des pays africains. (...)»
Les enquêtes ont été réalisées dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. (2002) | Ogbu, Osita et Paschal Mihyo (sous la direction de), African Youth on the Information Highway, Participation and Leadership in Community Development, CRDI, 2000, 130 pages, disponible en ligne (anglais)
«Cet ouvrage décrit une nouvelle initiative qui vise à promouvoir la participation des adolescents dans la nouvelle économie de l’information de l’Afrique. On y passe en revue l’infrastructure existante, le contexte des politiques et son impact, ainsi que la faisabilité d’applications accrues des TIC dans les collectivités rurales.» (2000) | Allocutions | Dr. Ksibi Ahmed (Institut Supérieur de Documentation de Tunis, Université de Manouba), « De la fracture numérique en Afrique à la fracture statistique » (document pdf), World Library and Information Congress, 14 au 18 août 2005, Oslo, Norvège
« Cet article critique les tendances à mesurer le progrès vers la société de l’information par des indices statistiques quantitatifs élaborés par les grandes organisations internationales du néolibéralisme qui se concentrent sur des indications sur les équipements d’informatique et de télécommunication. » (2005) | Documents iconographiques | Carte de l'usage d'internet dans le monde en 2002.(Éric Guichard, ENS) (2002) | Documents officiels | Société de l'information : Contribution de la Francophonie (Conférence ministérielle sur la société de l'information, 4 et 5 septembre 2003, Rabat, Maroc). (2003) | Précisions sur les huits ententes conclues entre le Québec et le Burkina Faso (diffusion sur internet) | Documents visuels | Eurostats publie différents tableaux de données sur l'usage des télécomunications en Europe. Voir la section "Société de l'information". (version française non fonctionnelle lors de notre consultation du site) On peut lire également le numéro de Statistiques en Bref sur la Fracture numérique en Europe (document pdf), publié en 2005 par le même organisme. | Dossiers | Dossiers sur la concentration des médias en Europe, en France et aux États-Unis de même qu'au Canada et au Québec. (diffusion sur internet) (2006) | Sites Internet | Abramatic., Jean-François , Rapport de la mission "Développement Technique de l'Internet", 1999
Bonne introduction à l'histoire et aux principes d'Internet, ce qui en fait une ressource intéressante malgré l'évolution du réseau depuis 1999.
(1999) |
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| Blog Marketing | Jacques Dufresne | États-Unis, langue anglaise, anglomanie | Comment s'enrichir par les blogues? |
| Techniques / Technologies |
| Les TIC aux Caraïbes et dans le Pacifique | David Souter | | Cette nouvelle approche s’appuie sur la capacité des pays en développement et de leurs habitants à saisir les occasions offertes par les nouvelles technologies et à résorber la fracture numérique internationale, régionale et nationale qui résulte de l’inégalité d’accès aux TIC et du manque de disponibilité de fonds, de connaissances et d’autres outils. C’est pourquoi la Commission européenne et les agences bilatérales de ses Etats membres recherchent la manière de supprimer ces entraves dans leur politique de développement. Mais si l’on évoque souvent le cas de l’Amérique du Sud, de l’Afrique et des pays d’Europe centrale et orientale, les Etats insulaires des Caraïbes et du Pacifique font l’objet de moins d’attention. Spécificités communes Les petits Etats insulaires ou assimilés représentent un nombre relativement important dans le groupe des pays ACP – plus de trente sur un total de soixante-dix-sept –, même si, en termes démographiques, ils sont nettement moins significatifs. Ces rapports sont relativement identiques au sein du Commonwealth. Globalement, ils sont confrontés aux mêmes problèmes (...) |
| Techniques / Technologies |
| Oui, l'Afrique s'intéresse aux TIC ! | Karima Bounemra Ben Soltane | | « Depuis une dizaine d’années, on évoque de plus en plus la possibilité d’accélérer ledéveloppement de l’Afrique en ayant recours aux technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’ont vu le jour plusieurs initiatives destinées à exploiter ces technologies dans des domaines prioritaires tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, le commerce, etc. Cet article brosse le portrait des principales initiatives en faveur des TIC en Afrique et pointe les éléments indispensables pour concrétiser le développement numérique du continent » (...) |
| | Internet et les révolutions | Jacques Dufresne | Evgeny Morozov, Slacktivism, Révolution, Kierkegaard, Iran, Tunisie | Après la Tunisie, le Yémen, après le Yémen, l'Égypte! Et tout cela à cause d'Internet? Le cyber enthousiasme atteint un sommet. |
| | Les carnets d'un francophone | Jean-Marie Borzeix | Anglomanie, Société de l'information | Nous reproduisons ici un article paru dans Lettre(s), la revue de l'ASSELAF, numéro de août-septembre 2006. |
| | NTIC, mondialisation et souveraineté culturelle | Florian Sauvageau | Radio-Canada, diversité culturelle, Reuter, mondialisation, exception culturelle | Le Québec et le Canada ont joué un rôle important, aux côtés de la France, dans les démarches qui ont conduit à l'acceptation par les Nations Unies de la Convention sur la diversité culturelle. Cela n'a rien d'étonnant. Au Canada on a comnencé à légiférer sur la diversité culturelle dès 1929. Ce passé devrait intéresser les pays qui n'ont pas encore adopté de mesures de protection de leur souveraineté culturelle. Dans le cadre d'un séminaire sur les aspects culturels des inforoutes, nous avons demandé à monsieur Florian Sauvageau de situer dans une perspective historique les défis que le Québec et le Canada doivent relever afin que les NTIC ne portent atteinte à leur souveraineté culturelle. Ce séminaire portant sur les aspects culturels des inforoutes a été organisé en 1997 par L'Agora, dans le cadre d'une recherche sur les Inforoutes et l'avenir du (...) |
| | NTIC, mondialisation et souveraineté culturelle | Florian Sauvageau | Radio-Canada, diversité culturelle, Reuter, mondialisation, exception culturelle | Le Québec et le Canada ont joué un rôle important, aux côtés de la France, dans les démarches qui ont conduit à l'acceptation par les Nations Unies de la Convention sur la diversité culturelle. Cela n'a rien d'étonnant. Au Canada on a comnencé à légiférer sur la diversité culturelle dès 1929. Ce passé devrait intéresser les pays qui n'ont pas encore adopté de mesures de protection de leur souveraineté culturelle. Dans le cadre d'un séminaire sur les aspects culturels des inforoutes, nous avons demandé à monsieur Florian Sauvageau de situer dans une perspective historique les défis que le Québec et le Canada doivent relever afin que les NTIC ne portent atteinte à leur souveraineté culturelle. Ce séminaire portant sur les aspects culturels des inforoutes a été organisé en 1997 par L'Agora, dans le cadre d'une recherche sur les Inforoutes et l'avenir du (...) |
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| | Réseaugraphie |
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Communications | Observatoire des politiques des TIC en Afrique | « Le but premier du projet "Observatoire des politiques des TIC en Afrique" de l'APC * est de donner aux organisations de la société civile africaines les moyens de s'engager dans la mise en place des politiques relatives aux technologies de l'information et de la communication (TIC) en vue de la promotion d'une société de l'information fondée sur la justice sociale et les droits humains. L'objectif final est que les gouvernements et les responsables politiques arrivent à reconnaître que l'accès aux TIC et leur utilisation est un droit humain fondamental.
Le projet, qui a démarré fin 2001, poursuit son travail de recherche, de collecte, de traitement, de production et de diffusion des informations relatives à la politique des TIC.»
* Association pour le Progrès des Communications (APC) | Médias | Année francophone internationale | Actes du Colloque Francophonie au pluriel tenu à Paris en mai 2001 à l'occasion de la célébration du dixième anniversaire de L'Année francophone internationale. Le programme est divisé en trois axes: "Quelle francophonie? Quelle diversité culturelle? Quelle information dans l'espace francophone?"
On a exprimé le souhait que l'institution de la Francophonie se recentre sur ses origines (les fondateurs de l'ACCT portaient cet élan de coopération) et consolide les liens avec les personnes, tant dans ses actions pour assainir les relations Nord-Sud, que dans son ouverture à toutes les minorités. | Sociétés de l'information | Revue de diffusion gratuite.
«Sociétés de l'information décrypte chaque mois les enjeux des réseaux pour un public francophone, désireux de trouver une information synthétique, globale d'une thématique de la gouvernance Internet. » | Groupe Médialternatif | Le «développement rapide de l'audio-visuel (radio, télévision) et la percée timide des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) n'ont pas entrainé l'assouvissement des besoins de la majorité de la population en matière d'information. Celle-ci demeure une denrée rare pour de nombreux compatriotes des zones rurales déshéritées dont le premier moyen d'information reste le bouche-à-oreille. D'autant que la plupart des radios AM qui touchaient de larges régions ont pratiquement disparu.
Le Groupe Médialternatif s'emploie à atténuer le problème de manque de disponibilité de l'information via l'utilisation et la mise en valeur de tous les types de médias» | ONG | Penser pour agir | «Penserpouragir a pour but de rassembler des contenus utiles pour le développement et de les rendre accessible aux acteurs du développement local. » | ENDA Tiers Monde, environnement et développement du tiers monde | Organisation internationale à caractère associatif et à but non lucratif.
«Les activités d'Enda sont reparties à peu près pour moitié en actions directes sur le terrain (santé, agriculture, assainissement, éducation alternative, jeunes travailleurs, etc.), et pour moitié en recherches, conseils, consultations, formation, publication et information.» | AEDEV Internet au service du développement durable | ONG destinée à offrir un accès aux TIC en Afrique. Une sélection interessante de ressources documentaires, certaines malheureusement non datées, est présentée. | Cyberpop/Bombolong | «Dans sa configuration actuelle, Cyberpop est un réseau de réseaux articulés entre eux dont le point fort est le centrage sur les réseaux sociaux, humains et techniques constitués par les dynamiques populaires. L'ensemble est articulé autour de la stratégie de la production de contenus endogènes et de systèmes d'information pertinentes et utiles pour la lutte contre la pauvreté par le développement local.» | Organismes internationaux | Fonds francophone des inforoutes | Au cours du dernier exercice, 5 projets pour la production de contenus francophones numériques, dont 2 initiatives émanant de jeunes, ont été retenus pour financement par le Fonds francophone des inforoutes pour un montant global de près de 401 700 euros. | Fonds de solidarité numérique | Le siège social de ce Fonds international est à Genève. «Au 31 décembre 2005, le FSN s'élève à 5'354'444 euros.
Fondation de financement , le Fonds n'entend pas s'engager dans l'élaboration et la mise en œuvre de projets conçus par ses propres organes. Ne voulant pas davantage financer de grandes infrastructures, il se concentre sur des projets communautaires structurants, s'inscrivant dans une politique nationale donnée et visant la demande insolvable afin de créer de nouvelles activités, de nouveaux emplois et, à terme, de nouveaux marchés.
Au 31 décembre 2005, le FSN s'élève à 5'354'444 euros.» | International Telecomunication Union | «Principale institution des Nations Unies chargée des questions relatives aux technologies de l'information et de la communication, l'UIT est l'instance mondiale où pouvoirs publics et secteur privé se rencontrent pour développer les réseaux et les services.
Cet organisme est notamment l'instigateur du Sommet mondial sur la société de l'Information. | Recherche | Institut francophone des nouvelles technologies et l’information et de la formation (INTIF) | «L'Institut francophone des nouvelles technologies de l'information et de la formation (INTIF) est un organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie créé par la Conférence Ministérielle de la Francophonie, en décembre 1998, à Bucarest (Roumanie). (...) Afin de contribuer à l'insertion des pays membres de la Francophonie dans la société de l'information, cet Institut spécialisé accompagne les partenaires locaux dans une véritable dynamique de coopération Sud/Sud en faisant appel aux compétences locales, en renforçant les capacités existantes et en favorisant la liberté des choix technologiques.» | Centre francophone d'informatisation des organisations | « Le CEFRIO (Centre francophone d'informatisation des organisations) est un centre de liaison et de transfert qui regroupe près de 160 membres universitaires, industriels et gouvernementaux ainsi que 51 chercheurs associés et invités. Sa mission : aider les organisations à être plus productives et à contribuer au bien-être des citoyens en utilisant les technologies de l'information comme levier de transformation et d'innovation. En partenariat, le CEFRIO réalise partout au Québec des projets de recherche, d'expérimentation et de veille stratégique sur l'appropriation des TI. Ces projets touchent l'ensemble des secteurs de l'économie québécoise tant privé que public. Les activités du CEFRIO sont financées en majeure partie par ses membres et par le gouvernement du Québec, son principal partenaire financier.» (source : site web du CEFRIO) | Rapport 2006 de l'UIT sur le Développement des télécommunications/TIC dans le monde | Peut-on véritablement accélérer le développement social et économique à l'aide des TIC? C'est le thème central de ce rapport, publié par l'Union internatinoale des télécommunications à la suite du Sommet sur la société de l'information.
On y fait le point sur l'accessibilité et l'usage des TIC dans le monde.
Le résumé du rapport peut être téléchargé gratuitement. | Internet World Stats | Statistiques sur l'usage d'Internet autour du monde. | Sommet mondial sur la société de l'information (2005, Tunis) | «L'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies a approuvé la tenue du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) en deux phases, dont la première a eu lieu à Genève (Suisse), du 10 au 12 décembre 2003 et la seconde à Tunis (Tunisie) du 16 au 18 novembre 2005.» «A la phase de Tunis, presque 50 Chefs d'État ou de Gouvernement et Vice-présidents et 197 Ministres et Vice-ministres de 175 pays, ainsi que d'éminents représentants d'organisations internationales, du secteur privé et de la société civile ont apporté un appui politique à l'Engagement de Tunis et l'Agenda de Tunis pour la société de l'information.» | | Internet en Afrique subsaharienne : acteurs et usages | «Cette publication électronique, sous la direction de Noble Akam, présente les résultats du programme de recherche Internet en Afrique subsaharienne : acteurs et usages, réalisé dans le cadre du contrat quadriennal de recherche de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine (1999-2002) et co-dirigé par Noble Akam, maître de conférences (Information scientifique et technique) à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3 et Annie Lenoble-Bart, professeur à l'IUT Michel de Montaigne (Médias africains).» | Les Classiques des sciences sociales | Fondée et dirigée depuis 1999 par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie du Cégep de Chicoutimi, cette bibliothèque numérique, unique dans la francophonie, propose gratuitement en ligne plus de 2200 titres classiques et contemporains. | Association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres | «L'AFUL a pour principal objectif de promouvoir, directement ou indirectement, les logiciels libres et notamment les systèmes d'exploitation libres comme GNU/Linux, ainsi que l'usage des standards ouverts. L'AFUL est une association loi 1901 qui regroupe des utilisateurs, des professionnels du logiciel libre, des entreprises commerciales ainsi que d'autres associations, installés dans une dizaine de pays ou de régions francophones (France, Belgique, Suisse, Québec, Afrique francophone).» (extrait du site) | Initiatives de l'OIF pour le livre et la lecture publique | L'OIF contribue à la promotion et à la circulation du livre francophone. Elle ouvre des espaces d'exposition aux éditeurs francophones du Sud dans les salons du livre. Elle soutient la diffusion du livre par les technologies de l'information et de la communication ainsi que les activités de l'Association internationale des libraires francophones dont elle a initié la création. (Présentation de l'éditeur) |
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