|
|
|
Dialogue franco-arabe |
|
Aperçus divers |
La langue arabe et la langue française | Conférence de M. Antoine Courban au Colloque de l'Académie internationale de Géopolitique de Paris. La langue arabe et la langue française sont toutes les deux de grandes langues de civilisation. Ces dernières ne sont pas très nombreuses. L'anglo-américain ne fait pas encore partie de cette famille, malgré son efficacité, son pragmatisme, et sa globalité.
C'est en toute légitimité que ces deux cultures ont le devoir de parler au monde et de le faire au nom de l'Homme.
La culture arabe est au coeur de l'Islam et de l'Orient. La culture française est au coeur de l'Occident ; c'est elle qui a su, avec le plus de bonheur, construire les concepts et l'ossature intellectuelle de l'Occident européen.
| Identité méditerranéenne | Raid, Zaraket, « Identité méditéraméenne et francophonie : l'histoire d'une altérité et d'un partage », revue Ethiopiques, n° 74, Littérature, philosophie et art, 1er semestre 2005 «[Il y a] une véritable unité méditerranéenne : une communauté qui a évolué dans des environnements et des comportements relationnels humains semblables depuis des millénaires et dont l'évolution est relativement homogène. En effet, derrière une diversité de populations se cache une unité forte liée à des conditions naturelles homogènes, et surtout à une adaptation commune face à un espace développant des concepts et des appréciations se rapprochant les uns des autres. Contrairement à ce qui s'est passé pour la Perse antique, par exemple, les liens humains, qui se sont mis en place sur les rives et à l'intérieur du monde méditerranéen, ont développé un principe de vie par communauté. Alors qu'en Perse antique fonctionne un système hiérarchique centralisé et autoritaire, dans l'espace méditerranéen se développe ce que l'on appelle la « démocratie ». La communauté méditerranéenne est une communauté de personnes qui tout d'abord vivent dans des milieux plus ou moins clos, puisque la Méditerranée est une succession de plaines côtières. De fait, il s'est créé une sorte de « nécessité de vivre ensemble ». En d'autres termes, pour pouvoir régler les problèmes, on est obligé de s'entendre avec la communauté côtière voisine... Il y a là tout un système relationnel qui est la base de la société méditerranéenne antique ou moderne.
(...) La culture méditerranéenne présente une identité de métissage.»
| La kora accompagne le chant grégorien au monastère de Keur Moussa au Sénégal | Petit, Béatrice, "La kora, un instrument africain qui évolue", journal En marche. Au monastère bénédictin de Keur Moussa, situé à 50 km de Dakar, résonne une musique étonnante, à la croisée des mélopées africaines et du chant grégorien. Des moines mélomanes y bichonnent une harpe traditionnelle, aujourd'hui renommée internationalement.
«Au moment des travaux du Concile sur la liturgie, Frère Dominique Catta est alors désigné pour l'abbaye Keur Moussa au Sénégal. Vatican II recommande aux missionnaires d'enraciner l'évangile dans les cultures et musiques locales. «Par obéissance, écrit Dominique Catta, je me suis ouvert aux instruments africains: le balafon, le djembé, les tambours... Un jour, j'ai entendu à la radio un instrument d'une sonorité exceptionnelle, la kora du Sud. Cadeau du ciel: un ami m'a alors offert une kora à accorder. J'ai fait venir des griots et ai immédiatement perçu une parenté avec la musique médiévale, et donc grégorienne. Je me suis lancé dans des essais. Le griot -musulman- jouait de la kora et je psalmodiais sur le même mode en adaptant un ton de psalmodie grégorienne». Dominique Catta se passionne et convainc les autres moines d'apprivoiser l'instrument le plus riche et le meilleur pour accompagner les psaumes.«Depuis lors, la kora s'est introduite en reine dans notre vie monastique d'où elle a conquis une audience internationale», poursuit Frère Dominique.»
| Arabofrancophonie | Libanvision Créé, dès 1983, par Stélio Farandjis lors de sa rencontre officielle avec le ministre de la Culture algérien M. Mezziane, le mot "Arabofrancophonie" reflète cette situation qui, dépassant la simple coexistence, implique un dialogue entre deux cultures : le monde arabe et le monde francophone.
| Arabofrancophonie | El Tibi, Zeina, Entretien avec Stélio Farandjis, secrétaire général du Haut Conseil de la Francophonie, dans «La revue du Liban», 2001 Le mot aurait été créé en 1983, par Stélio Farandjis : «Le terme Arabofrancophonie m'est venu à l'esprit dans le feu d'une conversation, il y a quelques années, avec Abdel-Magid Mezziane, ministre algérien de la Culture, à l'époque. Nous analysions la langue française et son étroite interpénétration, imbrication, chevauchement et coexistence, mélange et symbiose avec l'arabe, notamment en Algérie, exemple vivant du lien entre les deux langues, non seulement au niveau de l'enseignement mais, aussi, dans la vie courante.»
|
|
|
Documentation |
Articles | Un campus de la Sorbonne à Abu Dhabi.
«Vêtues de leurs plus belles abayas noires, Amina, Shahad et les autres passagères glissent à pas feutrés sur le tapis rouge qui couvre le trottoir. Le 8 octobre, l'université Paris-Sorbonne-Abu Dhabi faisait sa rentrée. "C'est notre premier jour de classe ", chuchote Fatma, très fière d'être l'une des premières étudiantes inscrites. » [...]
«Les cheikhs ne se sont pas offert la Sorbonne comme ils se payent une franchise Mc Donald's. Profitant du déclin de Beyrouth et de l'avenir incertain du Caire, Abu Dhabi, ville provinciale du Golfe, veut basculer dans le XXIe siècle en devenant le nouveau pôle régional de la francophonie. Peu importe si les matières enseignées par la Sorbonne ne donnent pas de travail. L'or noir rapporte des milliards de dollars, et le cheikh peut se permettre de miser sur la culture, les musées et l'éducation. Jaloux de Dubai, qui s'est offert une notoriété mondiale avec ses pistes de ski en plein désert, il s'est associé à des noms célèbres comme le Louvre et la Sorbonne. (diffusion sur internet) (2006) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | Réseaugraphie |
|
|
Médias | Afrik.com | Le journal en ligne Afrik.com a été créé en avril 2000 par des journalistes issus de la presse écrite, de la radio et de la télévision avec une passion commune : le continent africain et sa diaspora.
Depuis, Afrik.com est devenu leader de l'information en ligne du continent africain vers le reste du monde. Une édition quotidienne a été développée et déclinée sur 52 portails pays, ainsi que des rubriques thématiques telles que l'Economie, la Culture, la Musique, les Voyages, la beauté, l'art…
Aujourd'hui, le site a une audience mensuelle d'un demi-million d'internautes et 4 millions de pages vues. | Organismes internationaux | Fondation Léopold Senghor | But de la fondation:
Sauvegarder, enrichir et diffuser le patrimoine culturel africain ;
Favoriser en Afrique le développement de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Culture ;
Coopérer avec les Institutions similaires ;
Contribuer notamment par le dialogue des cultures à l'instauration d'un climat de compréhension et de coopération internationale. |
|
|
|
|
|