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Fiannaland ou le repli identitaire au Liban
Pour Joseph O'Connor, l'écrivain irlandais, Fiannaland serait ce point de nos entrailles où la « maladie identitaire » fait le plus de ravages. « C'est un lieu », écrit-il, « où des événements arrivés il y a des siècles sont discutés avec l'âpreté corrosive d'une douleur toute récente.»

Extraits de livres
Roman africain et idéologie
Laté Lawson-Hellu
Presses de l'Université Laval



Péripéties du roman

Dossier
Chrétienté
DéfinitionAperçusDocuments associés

Titulaire : Hélène Laberge



Définition
Tenter de comprendre la Francophonie sans tenir compte du rôle qu'y jouèrent les missionnaires chrétiens, catholiques en particulier, avant même qu'elle ne s'institutionnalise, équivaudrait à tenter de comprendre la latinité sans tenir compte de la Rome antique et de son empire.

C'est une école dirigée par les pères spiritains que fréquenta d'abord Léopold Sédar Senghor. C'est un membre de cette communauté, le père Liberman, qui envoya, en 1843, les premiers missionnaires catholiques en Afrique. On y compte 1 200 000 catholiques en 1900, 7 millions en 1939, 17 millions en 1956, 21 millions en 1959, soit le dixième de la population totale du continent. En 1978, on en comptait 55 millions; en 2004, 149 millions sur une population totale de 1,098 milliard d'habitants.

L'exemple du Québec à ce chapitre est éloquent, à un tiple titre: par l'importance de l'effort missionnaire étranger dont il bénéficia, par sa participation à l'évangilisation de nombreux pays dans le monde, en Afrique en particulier et par l'empressement qu'il mit, à partir de 1960, à oublier ce passé encore chaud.

On sait l'importance du rôle des missionnaires français au début de la colonie au XVIIe siècle. Il faut savoir aussi que c'est une seconde vague de missionnaires qui, au XIXe siècle, rétablirent le lien avec la France et donnèrent à nos institutions d'enseignement, et à notre vie culturelle en général, le second souffle qui aide à comprendre pourquoi notre collectivité a pu survivre et prospérer dans sa langue. Est-ce la raison pour laquelle l'esprit missionnaire fut si fort au Québec pendant la première moitié du vingtième siècle ? Est-ce par reconnaissance pour ce qu'il avait reçu des missionnaires français que le Québec voulut participer ensuite, d'une façon qu'on peut estimer démesurée, à l'effort missionnaire universel? Il y avait en 1959, 1 500 missionnaires canadiens-français en Afrique.

Ces missionaires revenaient régulièrement au pays où ils étaient souvent invités comme prédicateurs: ce fut le premier contact de la population québécoise avec l'Afrique. Plusieurs de ces religieux quitteront les ordres à partir de 1960. Le gouvernement du Québec recrutera parmi eux quelques-uns de ses premiers fonctionnaires affectés aux relations internationales.

Il n'est donc pas étonnant que l'un des historiens les plus influents qu'ait eu le Québec, Lionel Groulx, écrive en 1962, un ouvrage monumental intitulé Le Canada français missionnaire. Ce livre contient un court chapitre de portée universelle où, en montrant comment l'Église devait oeuvrer à égale distance de l'Occident, désormais discrédité, de l'Islam, religion rivale, du panarabisme, des impérialistes marxistes et américains, il indique aussi comment elle a pu contribuer à créer ce milieu spirituel et humaniste dont se réclameront les fondateurs de la Francophonie. Voici ce chapitre, précédé d'une page illustrant l'accueil que firent une bonne partie des missionnaires catholiques en Afrique au mouvement des indépendances.
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Les indépendances en Afrique. L'analyse d'un historien catholique québécois.

« Mosaïque de races » a-t-on écrit de l'Afrique. Et le mot est juste. Trois groupes raciaux à tout le moins y existent, qui se partagent en neuf familles ethniques. Mosaïque de langues aussi où trois groupes linguistiques se distinguent qui s’émietteraient en quelque 300 dialectes. Cependant, en ce monde bigarré, et nous y revenons, des aspirations communes soulèvent les masses. Une sorte de courant électrique, quelque chose qu’on dirait porté par le rythme du mystérieux tam-tam, appelle le continent d’un bout à l’autre à la conscience de la « négritude », à la libération, à l’uniforme espoir des peuples jeunes: à l’indépendance politique. Finis les rêves des conquérants européens, les partages du continent entre trois ou quatre impérialismes économiques. Trop tôt si l’on veut, mais qu’importe. L’Africain a perdu son complexe d’infériorité. Pour lui l’ère du colonialisme est close, et tout autant finie la crainte du « péril blanc »; plus d’Afrique sous cloche. Reportons-nous aux années 1957-1958. Sur des esprits neufs, travaillés par les idées contemporaines, excités, entraînés par des élites qui ont bu tous les vins capiteux du vieux continent, qui n’imagine la secousse suscitée par des événements tels que le drame algérien, l’indépendance du Ghana, le coup victorieux de Nasser à Suez et surtout la conférence de Bandoeng, solennelle affirmation de la solidarité afro-asiatique? Pour ce dernier coup, c’est plus de la moitié de la population du globe qui se dresse en face de ces puissances naines qu’apparaissaient désormais la minuscule Europe et la trop lointaine Amérique. Qui s’étonne alors que l’année 1960 ait été la grande année des indépendances africaines? On dirait une éruption soudaine de vingt à trente bouches de volcans. Au lendemain de la dernière guerre, on n’eût trouvé en Afrique que 4 Etats indépendants; en 1962, les voici au nombre de 29; et dix autres sont en marche vers la souveraineté. Quelques sages par çi par là voudraient freiner les événements. L’indépendance théorique, rappellent-ils, ne saurait être le dernier stade de la triomphante évolution. Au surplus le découpage du continent par les occupants européens fait obstacle à une vigoureuse unité continentale. Une communauté africaine, consciente des richesses de l’âme noire, n’en reste pas moins en gestation. Il faudrait dire plus: l’Afrique entre de plain-pied dans le monde international. Que les Occidentaux, trop souvent infidèles à leur vocation, se consolent et se résignent à la pensée que ces Africains ne gardent nulle rancune, pour la plupart, même aux négriers, pour leurs abominables méfaits. Pas davantage ne refusent-ils l’aide technique ou économique de l’étranger. Des cris de colère peuvent parfois éclater, comme celui-ci à l’adresse des Américains et devant L’ONU: « Vous commencerez par saigner à blanc nos forêts et nos mines, après quoi vous proclamerez que nous sommes mûrs pour notre indépendance. Ce que l’on veut toutefois, c’est le bannissement définitif des "tutelles", des protectorats intéressés, des "gratitudes" par trop gratuites. Avec les impérialismes d’hier, l’association, oui; mais point l’union ou l’intégration quelle qu’elle soit.»


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L ‘Église et les missions d’Afrique

Longtemps la pauvre Afrique parut abandonnée, en dehors de tous les courants évangéliques. Les Romains, vainqueurs des Carthaginois et maîtres de l’Afrique du nord, se seraient avancés jusqu’au Niger. En témoigneraient quelques poteries romaines trouvées dans la région. Les missionnaires chrétiens, disciples de Tertullien et de saint Cyprien, ne manqueraient pas de suivre ces traces. Le christianisme aurait eu des adeptes jusqu’au Sénégal. Les Vandales détruisirent les églises de l’Afrique du Nord. Pour leur part, les musulmans des Xe et XIIe siècles se chargèrent d’anéantir les jeunes chrétientés de la Mauritanie et de l’Afrique occidentale.1 Après quoi presque dix siècles d’oubli et de ténèbres s’étendent sur l’Afrique. La reprise des missions peut être fixée au 13 septembre 1843, alors que le Père Libermann envoyait 3 de ses jeunes missionnaires aux "Côtes de Guinée". Envoi risqué qui aboutit à un douloureux échec: c’est-à-dire à la mort prématurée des missionnaires. La reprise suit de près. En 1844 la mission de Sainte-Marie-du-Gabon est fondée, mère et maîtresse de toutes les Eglises de l’Afrique équatoriale.

Et nous voici à l’époque contemporaine. Dans ce monde en ébullition l’on perçoit la difficile tâche de l’Eglise, l’ampleur et la complexité du problème missionnaire. Depuis Bandoeng surtout, l’Eglise l’a compris: impossible pour elle de s’appuyer désormais en ses missions sur le prestige de l’Occident. L’Occident, c’est, pour trop de peuples, l’occupant, l’exploiteur d’hier, quand ce ne fut pas l’oppresseur, le semeur d’ivraie et de corruption. Le Noir veut se civiliser, non s’occidentaliser. Une ère s’ouvre devant l’Eglise d’aussi considérable portée qu’à l’époque de sa première histoire, alors qu’il lui fallut se séparer de la synagogue pour se jeter, Eglise de tous, dans le monde des Gentils. Non qu’elle se sépare pour autant du vieux monde de l’Occident. Elle reste toujours l’Eglise universelle. Mais aux peuples nouveaux, il importe qu’elle se présente libre de toute attache, Eglise neuve, toujours jeune, accueillante à tous, sans autre prestige que celui de son Evangile, sans autre prince que son Chef divin, Notre Seigneur Jésus-Christ.

Trois forces ennemies assaillent, pour le moment, l’Afrique, se disputent le continent noir: l’impérialisme américain, le marxisme, le panarabisme. Venu tôt, mais rendu plus diligent et plus généreux devant la rivalité communiste, l’impérialisme yankee semble corriger peu à peu ses premières maladresses et ménager davantage les susceptibilités africaines. A l’affût de tous les réveils nationalistes, pour les soulever, les exacerber contre les puissances capitalistes, le marxisme n’a pas tardé à mettre en son jeu les atouts de la solidarité afro-asiatique proclamée à Bandoeng. Lui, non plus, ne s’est épargné, au début, les insignes maladresses, les intrusions trop violentes, mal préparées. Il a eu tôt fait de rajuster sa méthode. Ses offres de services économiques rivalisent avec les offres américaines. Ses agents sont partout, usent de tous les moyens de propagande: presse, radio, cinéma, formation de chefs, à Moscou, à Pékin, à Prague, à Budapest,2 infiltrations dans les syndicats ouvriers, campagnes contre l’Eglise impuissante à fonder l’avenir, contre ses missionnaires, agents hypocrites des vieux colonialismes. Aux côtés du communisme, parfois son allié, l’islam se dresse comme le plus grand ennemi peut-être du christianisme. Il en impose par sa masse de 350 millions d’adeptes dans le monde, masse qui ne cesse de s’accroître. Souple, d’accommodement facile avec les coutumes nègres, les croyances et la morale fétichistes, il se répand comme une flambée dans la jungle. Ses principaux missionnaires s’incarnent dans ses commerçants répandus en tous lieux. Esprit de conquête qui s’anime, au surplus, à l’impérialisme nouveau mais ardent de la « Ligue arabe ». A l’heure présente l’Afrique est devenue plus qu’au tiers musulmane. En 1931 on y comptait 44 millions d’adeptes; 20 ans plus tard ce chiffre a plus que doublé.

Ces puissants ennemis agissent à ciel ouvert. D’autres hostilités plus insidieuses combattent l’Eglise. Campagnes sourdes d’incroyants ou d’anticléricaux venus d’Europe ou d’Amérique, propagandistes du laïcisme du vieux monde, de la France en particulier qui, par on ne sait quelle aberration, favorise, en certains pays, le mahométisme, ou encore s’applique à substituer aux écoles des missionnaires ses écoles dites « officielles »..3 Dans l’attitude accueillante des missionnaires catholiques à la philosophie bantoue, à la sagesse africaine, au droit coutumier (familial ou social) du continent, à ses traditions artistiques, à son folklore et même en l’assistance de l’Eglise aux malheureux de toutes sortes, ces anticléricaux ne voudront voir et s’appliqueront à ne faire voir que manoeuvres intéressées, hypocrisie, mystification. Des Noirs « évolués » ne profiteront que trop de ces leçons. Obstacles divers auxquels il faut joindre ceux qui viennent, hélas, de l’âme africaine, de son vieux paganisme, de son animisme, de ses vieilles moeurs ou coutumes: mariage décidé par les parents, sans aucune liberté de la part des époux, obligation, pour le futur mari, de la lourde dot à payer aux parents de l’épouse, fardeau souvent écrasant, spéculation, chantage répugnant où la jeune fille est donnée au plus offrant, livrée parfois pour une auto. Et il y a enfin le matérialisme pratique, le culte de l’argent introduit par l’étranger, l’excitation à toutes sortes de jouissances souvent délétères; et il y a l’éblouissement des techniques qui ensorcellent les esprits neufs.

A ces périls, à ces rengaines plutôt rances, qu’oppose l’Eglise? D’abord elle aura été la première à s’occuper du relèvement des Noirs et à hâter chez eux la formation d’élites. Puis, fort intelligemment elle a compris, assumé les aspirations profondes des nations africaines. Au grand scandale des « officiels » étrangers et parfois même au risque de dénonciations auprès des autorités romaines, les évêques catholiques de Rabat, de Tananarive, de Dakar, de Tanganyika, du Cameroun, du Congo belge, de l’Ouganda, de Madagascar ont proclamé le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Les évêques de Madagascar ont pu dire à leurs fidèles en 1953: « L’Eglise souhaite ardemment que les hommes comme les peuples progressent vers plus de bien-être et assument toujours davantage leurs responsabilités. La grandeur de l’homme vient de ce qu’il est libre et responsable et la liberté politique est l’une de ces libertés et de ces responsabilités fondamentales. Ne pas en jouir prouve une évolution inachevée et ne peut être que temporaire. Aussi l’Eglise comme le droit naturel reconnaît la liberté des peuples à se gouverner eux-mêmes. » En conclusion, ajoutent ces chefs religieux, « nous reconnaissons la légitimité de l’aspiration à l’indépendance, comme aussi de tout effort constructif pour y parvenir. »4 Les évêques canadiens en Afrique ne pensent ni ne parlent autrement. En 1954, Mgr Alfred Lanctot des Pères Blancs, évêque de Bukoba, pouvait dire à des dirigeants laïques: « Il n’est pas possible que nos élites ne songent pas à avancer, dans toute la mesure du possible, le jour où elles pourront prendre en main les rênes de l’administration de leur pays. Cette aspiration est naturelle. L’Eglise ne la désapprouve pas, au contraire. »5 A cette déclaration de Mgr Lanctot, joignons cette autre non moins explicite de Mgr Joseph Cabana, p.b.: « Accéder à la direction de leur pays, mettre en valeur ses ressources naturelles, bénéficier largement de l’instruction, profiter des progrès de la technique, autant d’aspirations légitimes des Africains. L’Eglise ne peut que reconnaître et encourager ces aspirations. Elle doit former ses fils non seulement en vue de la vie éternelle, mais elle doit aussi les préparer à faire face à leurs responsabilités professionnelles et civiques. »6 Au surplus, pour justifier ces déclarations d’évêques, serait-il nécessaire d’invoquer la plus haute autorité dans 1’Eglise, celle du Pape qui, à la Pentecôte de 1960, envoyait ce salut par radio-message, aux catholiques africains: « Il nous plaît de vous exprimer de nouveau, comme nous l’avons fait à l’occasion des fêtes de l’indépendance du Togo, notre grande satisfaction de voir se réaliser progressivement les accessions à la souveraineté. L’Eglise s’en réjouit et fait confiance à la volonté de ces jeunes Etats de prendre la place qui leur revient dans le concert des nations. » 7 Déjà, dans son radio-message de Noël 1955, Pie XII avait, aux déclarations des évêques d’Afrique, accordé le sceau de l’autorité suprême. 8 C’était éliminer, résoudre une fois pour toutes ces cas de conscience tragiques que se posaient des jeunes Noirs d’action catholique qui se demandaient: « Pourrai-je rester fidèle à ma foi et servir en même temps l’Afrique ? » Depuis lors ces jeunes se sentent à l’aise pour se mêler à la vie et à la vertigineuse évolution de leurs divers pays. Au surplus, pour garder à l’Eglise un attachement inébranlable et repousser les attaques des étrangers ou des faux frères, les catholiques africains n’ont qu’à constater en quel esprit l’Eglise catholique s’implante en leur terre. Pour les civilisations et les moeurs locales, quel plus profond respect que le sien? Les élites laïques formées par elle, elle s’applique à les bien brancher sur la vie et sur les réalités de leur milieu. Pour hâter l’accession des jeunes chrétientés à l’état adulte, elle s’est empressée de préparer un clergé indigène, d’y établir, aussitôt que possible, des églises autonomes, avec leurs cadres, leurs Ordres d’hommes et de femmes du pays; et elle a mis à leur tête des évêques de leur race. Et cette dévolution de pouvoirs, — pourquoi ne pas l’ajouter? — s’est accomplie sans rien d’un protectorat offensant ni indûment prolongé.

Rien donc que de très compréhensible dans l’étonnant succès de l’Eglise en Afrique. On n’y comptait que 1,200,000 catholiques en 1900; on y compte 7 millions de baptisés en 1939; 11 millions en 1943; 17 millions en 1956; 9 21 millions en 1959, soit un dixième de la population totale du continent. Cette jeune Eglise, nous venons de le dire, possède ses propres structures. En 1955 onze diocèses avec évêques noirs y sont déjà érigés: sept dans l’ouest africain, trois dans l’est, un en Afrique du Sud. En 1957, dans l’Afrique en son entier, y compris Madagascar, vingt évêques noirs dirigent des portions de l’Eglise. 10 En 1960 n’a-t-on pas vu l’élévation d’un Africain, Monseigneur Laurian Rugambwa, à la pourpre cardinalice ? Des congrégations d’hommes et de femmes se fondent un peu partout; des petits et des grands séminaires existent; des séminaristes indigènes font leurs études à Rome. Dans les territoires qui ressortissent à la Congrégation de la Propagande, on recense en 1955 1,500 prêtres africains et 1,300 séminaristes en préparation au sacerdoce. 11

A l’ère des premières conversions, voici que succède l’ère de l’implantation de l’Eglise. Sans doute cette jeune Eglise a ses problèmes et quelques-uns fort ardus, de solution difficile. Lui faut-il favoriser, aider partout l’évolution du continent, s’y mêler activement ou se tenir en dehors, au risque de faire des catholiques africains, de tristes exilés sur leur propre terre? On travaille là-bas en se souvenant que le catholicisme ne peut prendre figure d’une institution retardataire. D’ailleurs l’on n’a nullement oublié ce mot de Pie XI au primat de Carthage: « Je vous répète que si le soleil éclaire successivement les cinq parties du monde, la grâce de Dieu fait souvent la même chose et moi le Pape je vous déclare que maintenant c’est le tour de l’Afrique.»

Notes

1. Spiritains, 32 (avril-mai 1959).

2. « Le danger le plus grand [pour l’Afrique], affirme un spécialiste des problèmes africains, c’est celui de la marxisation des élites de ces pays promus soudainement à l’autonomie et à l’indépendance. » Entrevue accordée au Devoir, 1er avril 1960, par le Père A. de Soras, s.j.

3. Spiritains, 31 (sept.-oct. 1958).

4. L.-P. Aujoulat, Aujourd’hui l’Afrique, 382.

5. Cité par l’Action catholique (Québec, 15 fév. 1954), 4, colonne 4.

6. PF, 38 (juillet-août 1961): 109-110.

7. Etudes (juillet-août 1960): 29.

8. L.-P. Aujoulat, Aujourd’hui l’Afrique, 380.

9. Ibid., 357. — L’abbé Adrien Bouffard, dans Perspectives sur le monde (Québec, 1957), 123, donne 21 millions de catholiques sur une population totale de 218 millions.

10. Messages, XV (juil.-sept. 1959): 122-127.

11. PF, 32 (sept.-oct. 1955): 136.















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