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Fin des méchants capitalistes et des bons travailleurs?
Pour ce qui est de la culture de transition, voici un avis partiel.  Cette transition devra pour réussir rompre avec la traditionelle rhétorique des méchants capitalistes et des bons travailleurs.  Pour aller vers une société qui ne soit plus sous le seul joug de la loi du profit des seuls actionnaires, il nous faut apprendre à articuler son organisation aussi autour d'une reconnaissance des droits et responsabilités ainsi que d'un pouvoir réel des véritables producteurs des biens et services. Les quatre axes choisis - l'argent comme outil indispensable à la circulation de l'information financière, la responsabilité sociale et collective de nourrir l'humanité, la destruction de notre habitacle planétaire, une diversification énergétique équilibrée - sont effectivement à ce point inter reliés qu'il est à mon avis suicidaire d'imaginer pouvoir les dissocier dans la recherche des solutions. La connaissance et l'éducation pour tous, sans lesquelles les techno-sciences ne pourront pas être mises au service du bien commun, doivent être cultivées dans un climat où respire une conception responsable de la liberté. Le socialisme démocratique que je prône n'a rigoureusement rien à voir avec les régimes totalitaires soviétiques ou chinois. Ces régimes n'ont été que des capitalismes d'État, beaucoup moins performant que le capitalisme privé; et on a vu comment a été facile et rapide leur passage dans le rang du plus fort. Le temps est venu de relire Le Capital avec un regard éclairé. Voir l'article du philosophe Lucien Sève, 'Marx contre-attaque', dans Le Monde diplomatique, décembre 2008, 3. Une culture de transition, développée dans une réelle valorisation de nos divergences, est une voie qui s'impose. ...

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Fondateurs
Léopold Sédar Senghor
Senghor est africain. Comment prendre la juste mesure des personnages historiques de ce continent si souvent exclu du monde? Par ces grandes vedettes, comme Céline Dion, dont on dit que leur carrière les a conduites partout dans le monde, sans préciser qu'elles ont évité l'Afrique. On a pourtant refait les cartes du monde pour donner enfin sa vraie place dans l'espace à cet immense continent, qui est également immense dans le temps puisqu'il fut le berceau de l'humanité. Rien n'y fait. L'Afrique est l'inconscient refoulé de l'humanité.

Parce qu'il a vécu en Afrique du Sud, un pays riche, parce qu'il a mené un combat contre l'apartheid semblable à celui des Noirs américains contre la ségrégation, Nelson Mandela appartient pleinement au monde et à l'histoire. Les risques qu'il a pris, les vingt-six ans qu'il a passés en prison, sa personnalité charismatique l'élevèrent dans la conscience mondiale au rang des plus grands. Il ne s'était pas élevé au-dessus du commun des mortels de sa race en étudiant le grec et le latin à Oxford, comme Senghor l'avait fait à Paris. Il aimait Beethoven et Tchaikovsky comme tout le monde. Il fut un héros populaire.
Abdou Diouf
Successeur de Senghor à la présidence du Sénégal, puis dans l’histoire des institutions de la Francophonie, voilà les deux grandes étapes dans la carrière de cet homme qui travailla d’abord dans l’ombre du poète-président pendant près de vingt ans, de 1963 à 1980, pour voir ensuite planer son ombre au-dessus de lui pendant vingt autres années, celles de sa propre présidence.

Successeur, – mot, faut-il le rappeler, apparenté à succès –, Abdou Diou l’est jusque dans les biographies qu’on lui a consacrées. Dans celle de Lamine Tirera, Senghor occupe presque autant de place que lui. Comment a-t-il pu être à ce point successeur sans servilité et sans ressentiment ? La réponse est simple: de tels sentiments n'étaient pas dans sa nature et il le fit savoir clairement à Senghor avant d'entrer
à son service, alors qu'il occupait le poste de gouverneur de la région de Sine-Saloum.
Dossiers
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Articles
Léopold Sédar Senghor
Senghor et la Francophonie
Jacques Dufresne
«C’est un tel idéal mêlé d’un tel réel» (Hugo) Faut-il redire ici l’importance de Léopold Senghor dans l’histoire de la Francophonie ?
Jean-Marc Léger
Souvenirs de la première conférence de Niamey
Nous étions environ trois cents, ce matin du 17 février 1969, dans la (modeste) salle des séances de l’Assemblée nationale du Niger, pour la séance inaugurale de la première conférence des pays entièrement ou partiellement de langue française, selon l’appellation officielle. C’était une réunion de niveau ministériel (ministres de la Culture ou de l’Éducation, dans la majorité des cas) : elle intervenait dix-sept ans avant la première conférence au sommet de la Francophonie (Paris, février 1986). Il faisait très chaud malgré les nombreux et bruyant ventilateurs (...)
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Aperçus
Bourguiba (Habib)
L'importance de la langue française pour Bourguiba
«La langue est un lien remarquable de parenté qui dépasse en force le lien de l'idéologie (...). La langue française constitue l'appoint à notre patrimoine culturel, enrichit notre pensée, exprime notre action, contribue à forger notre destin intellectuel et à faire de nous des hommes à part entière»
Habib Bourguiba, passage tiré d'une allocution présentée devant l'Assemblée nationale du Niger, en décembre 1965. Passage cité dans le document intitulé "Francophonie en Bulgarie", publié sur le site de l'Institut française de Sofia.
L'Encyclopédie de la Francophonie - 2013
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