Europe |
|
Europe |
La Russie comprise, l'Europe regroupe plus de 600 millions d'habitants parlant plus de soixante langues. Les tenants d'une grande Europe unie ne voient guère de possibilité d'une politique étrangère européenne, ni l'existence d'une armée unique, sans l'usage d'une langue commune. L'anglais, s'il n'est pas la langue la plus répandue comme première langue, l'est sans doute comme langue seconde. Cependant, avec la réunification des deux Allemagne et la chute du communisme, l'allemand pèse d'un plus grand poids en Europe. Même si l'adoption d'une langue européenne commune paraît séduisante, les Européens repoussent le modèle américain du melting pot, qui réalise l'unité autour d'une seule langue adoptée par les nouveaux arrivants, qui abandonnent alors leur langue et leur appartenance d'origine. Ils rejetteraient probablement le modèle multiculturel canadien, qui promeut un certain bilinguisme dans les institutions centrales, mais dans le cadre d'une société de droit multiculturelle, ne tolérant pas plusieurs nations en son sein. |
|
Roumanie |
Sur le plan de la langue, c'est bien sûr en Roumanie que le sentiment de proximité reste le plus fort, la langue française s'y étant diffusée dès le XVIIIème siècle, lorsque les fils des grandes familles roumaines venaient faire leurs études à Paris. Le pays compte aujourd'hui 25 % de locuteurs français et 2,2 millions d'apprenants, soit 50 % des effectifs scolarisés (contre 33 % pour l'anglais). (...)
Résolument francophone (...), la Roumanie a récemment signé avec la France une déclaration commune affirmant la volonté des deux pays de relancer la coopération en matière culturelle, preuve s'il en était besoin de sa francophilie. Par ailleurs, la France a participé depuis une demi-douzaine d'années à plusieurs dizaines de projets de jumelages franco-roumains. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Articles |
France | La France, cette nation où l'autorité vient de la langue | Paul-Marie Couteaux
| Article paru dans le numéro 42 de Lettre(s) revue éditée par l'ASSELAF, association pour la sauvegarde et l'expansion de la langue française.
| Belgique | La langue française en Belgique et ses titres de noblesse | Charles Plisnier
| De Gonthier de Soignies à Charles-Joseph de Ligne, voilà bien des noms qui disent, et assez haut, quel fut l’apport de la Wallonie aux Lettres françaises. C’est leur tradition qu’entendent poursuivre aujourd’hui les écrivains de Belgique dont le français est la langue maternelle.
|
|
|
|
Aperçus |
Suisse | Georges Haldas | Poète, essayiste, traducteur - Prix Taormina 1970, Prix Schiller 1971 et 1977, Grand Prix de la ville de Genève 1971 - il est notamment l’auteur d’une suite de chroniques qui livrent un regard sur le monde alliant finesse d’analyse et respect de l’autre. Il a publié à ce jour une soixantaine d’ouvrages.
Son œuvre est parmi les plus denses de la littérature contemporaine.
Biographie: site lecture.ch
| Haldas Georges
La langue française vue d'ailleurs. Émission de Patrice Martin et Christophe Drevet, Radio Méditerranée.
| | Vaudois | Qu'est-ce qu'un Vaudois, s'interrogeait l'écrivain suisse Ramuz ? « C'est un Français qui n'est pas français (...) C'est un Français qui parle le français parce que c'est sa langue mais qui, d'autre part, ne dépend en aucune façon de l'organisme politique qu'est la France, si bien que sa situation y est très particulière, puisqu'il, y est chez lui en tout ce qui concerne son être spirituel et qu'en même temps il y est un étranger, au même titre qu'un Bulgare ou qu'un Chinois, en tout ce qui touche sa situation légale » (C. F. Ramuz, Notes d'un Vaudois, Lausanne, L'Aire, 1978, p. 8).
| Pierre-François Chatton et Joanna Mazuryk Bapst, Le défi francophone, Bruxelles; Paris, Bruylant LGDJ, 1991 (citation tirée de cet ouvrage). |
|
|
| | |
|