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Les TIC aux Caraïbes et dans le Pacifique |
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David Souter |
David Souter est le directeur de la CTO (Commonwealth Telecommunications Organisation,www.cto.int). Il peut être contacté à l’adresse suivante: d.souter@cto.int. |
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Texte |
Cette nouvelle approche s’appuie sur la capacité des pays en développement et de leurs habitants à saisir les occasions offertes par les nouvelles technologies et à résorber la fracture numérique internationale, régionale et nationale qui résulte de l’inégalité d’accès aux TIC et du manque de disponibilité de fonds, de connaissances et d’autres outils. C’est pourquoi la Commission européenne et les agences bilatérales de ses Etats membres recherchent la manière de supprimer ces entraves dans leur politique de développement. Mais si l’on évoque souvent le cas de l’Amérique du Sud, de l’Afrique et des pays d’Europe centrale et orientale, les Etats insulaires des Caraïbes et du Pacifique font l’objet de moins d’attention.
Spécificités communes
Les petits Etats insulaires ou assimilés représentent un nombre relativement important dans le groupe des pays ACP – plus de trente sur un total de soixante-dix-sept –, même si, en termes démographiques, ils sont nettement moins significatifs. Ces rapports sont relativement identiques au sein du Commonwealth. Globalement, ils sont confrontés aux mêmes problèmes : la pénurie de ressources (y compris humaines) capables d’assurer le développement économique et social; la taille limitée des marchés nationaux; l’éloignement et, dans le cas des archipels, la dispersion intérieure des Etats insulaires.
Ces trois facteurs ont des répercussions particulières sur la façon dont les petits Etats insulaires vivent la révolution technologique. Depuis le début des années 1980, la plupart des marchés nationaux des télécommunications et de l’informatique ont été marqués par l’innovation technologique, la diversification des produits (avec notamment l’introduction de la mobilophonie, des téléphones cellulaires et d’Internet) et les restructurations (privatisations, libéralisations et autorégulation). Amorcées en Europe et en Amérique du Nord, ces tendances se sont rapidement généralisées, en Asie, en Amérique latine, et, plus tardivement, en Afrique où la plupart des pays restructurent actuellement leur secteur des télécommunications et où la mobilophonie s’est déjà imposée au détriment d’une partie du segment de la téléphonie fixe. La libéralisation et, surtout, l’autorégulation, ont été au centre de l’accord de l’OMC sur les services de télécommunication de base que la plupart des pays en développement ont signé ou sont sur le point de le faire.
Cependant, les nouvelles technologies et les nouveaux produits et services apparaissent forcément plus lentement dans les régions qui font l’objet de modernisations et d’investissements moins réguliers et dont les marchés manquent d’une masse critique nécessaire à la diversité technologique ou à la diversification des produits. La mobilophonie a moins rapidement fait son apparition dans les Caraïbes qu’en Amérique latine et commence seulement à être introduite dans certains pays du Pacifique, notamment dans le plus grand d’entre eux, à savoir la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
La lenteur de la restructuration du secteur des télécommunications est encore plus flagrante. Or, on sait combien elle est cruciale pour l’accessibilité aux TIC et pour la mise en oeuvre des applications de développement. L’économie du déploiement des télécommunications a connu un bouleversement majeur à la fin du XXe siècle en raison des innovations technologiques, de la diversification des services et de la croissance de la demande du marché. Les notions historiques de monopole naturel, du moins en ce qui concerne l’offre de services, mais aussi, dans de nombreux cas, dans le domaine de la mise en réseau, ont dû être abandonnées face à l’assurance avec laquelle les marchés libéralisés ont pu s’imposer, dans un contexte de coexistence de plusieurs concurrents commerciaux et d’une offre de services meilleurs et plus nombreux qu’au temps des monopoles. La privatisation et l’autorégulation ont accompagné tout naturellement le processus de libéralisation. Aujourd’hui, il existe dans le secteur des TIC plus que partout ailleurs un consensus quasi universel en faveur du secteur privé et de la concurrence qui conduisent à une restructuration dans la plupart des pays, de sorte que la téléphonie mobile concurrence désormais la téléphonie fixe, au lieu de lui être simplement complémentaire.
Monopoles
La situation est tout autre dans les petits Etats insulaires. Le monopole naturel – aussi bien au niveau de la fourniture de services qu’à celui des réseaux – est demeuré plus puissant dans les pays dotés d’un marché distinct très réduit, notamment dans le Pacifique et aux Caraïbes. Les petits marchés (et les marchés dispersés, comme dans le Pacifique) laissent beaucoup moins de place à la diversification des technologies infrastructurelles, même si, dans le même temps, les nouvelles technologies sont à même d’améliorer considérablement la viabilité commerciale des réseaux et l’offre de services. Sur un petit marché, les nouveaux services ont besoin d’une plus grande période d’adaptation avant de devenir éventuellement rentables – notamment les services de téléphonie de base sur les îles éloignées ou les services relativement attrayants, comme Internet, qui dépend de connexions internationales coûteuses –, tandis que l’éloignement augmente le coût des importations de matériel pour les utilisateurs finals et même pour les fournisseurs de services (notamment les télécentres).
La restructuration du secteur s’est avérée particulièrement lente, surtout dans le Pacifique où la libéralisation des réseaux fixes en est toujours à ses balbutiements, où les réseaux de mobilophonie demeurent sous-développés et où l’offre privée de services de télécommunication a même diminué récemment dans certains pays. La région du Pacifique éprouve dès lors des difficultés considérables à accumuler la masse critique nécessaire pour progresser rapidement sur la voie des TIC.
La situation est relativement comparable aux Caraïbes, à deux différences fondamentales près. La première est d’ordre géographique. Les Caraïbes présentent en effet deux avantages : elles sont moins éloignées, notamment de l’épicentre de la révolution TIC, à savoir les Etats-Unis, et il s’agit essentiellement d’Etats composés d’une seule île, ce qui implique des marchés plus concentrés.
La seconde est la position bien ancrée, dans de nombreux Etats insulaires, d’un même fournisseur multinational de services de télécommunications, Cable & Wireless. Cette ancienne filiale du service public britannique est aujourd’hui une entreprise mondiale qui, tout en étant privée, a conservé le monopole de l’offre de services de télécommunications dans de nombreuses anciennes colonies britanniques. Dans les réseaux, qu’elle gère en copropriété avec les gouvernements nationaux respectifs, elle poursuit des objectifs régionaux communs et affecte des ressources déterminées à l’échelle globale. Des exclusivités à long terme sont attachées à bon nombre d’entre eux, ce qui a provoqué de sérieux litiges.
Avantage des TIC pour les petites communautés insulaires
Les pays les plus peuplés des Caraïbes (Cuba, la République dominicaine, Haïti, la Jamaïque, Trinité-et-Tobago) et, dans le Pacifique, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont un marché dont la taille et le potentiel économique sont comparables à ceux des pays non-insulaires des autres régions en développement. Comme ailleurs, les TIC leur donnent des possibilités nouvelles pour exploiter leur position économique et, peut-être, leurs avantages (comme l’existence d’une main-d’oeuvre peu coûteuse et, si nécessaire, la maîtrise de l’anglais), par exemple pour la création de centres d’appels et d’autres entreprises de services.
Des perspectives comparables s’ouvrent à de petits pays insulaires comme les Bermudes et les îles Caïman, où le segment des services financiers et connexes est bien développé. Des services TIC tarifés judicieusement peuvent manifestement accroître leur potentiel.
Si l’on se place dans la perspective du développement, le plus étonnant est cependant l’impact potentiel des TIC sur les pays insulaires à bas revenus qui pratiquent la monoculture ou la quasi-monoculture, comme les économies des Caraïbes dépendant de la banane ou les îles du Pacifique, encore plus petites et plus reculées. Pour ces pays, les TIC peuvent ouvrir de nouveaux débouchés pour les produits existants, permettre une certaine diversification et créer des emplois dans les secteurs qui y sont liés. Certains pays du Pacifique (Tuvalu et Nioué) ont été jusqu’à commercialiser leur nom de domaine (.tv et .nu).
La réponse insulaire face au défi des TIC
Les gouvernements des îles du Pacifique et les organisations régionales ont uni leurs efforts pour étudier les défis que représentent les TIC et se sont donné quatre priorités stratégiques : la formation des ressources humaines, le développement des infrastructures, la définition de politiques et de réglementations, le resserrement des liens de coopération entre les îles et entre les acteurs en présence.
Les ressources humaines constituent un problème général dans les petites communautés insulaires, mais particulièrement sensible dans le domaine des TIC. Les produits et les services de haute technologie nécessitent en effet un personnel qualifié qui soit capable de les exploiter, de les développer et d’y former les utilisateurs. Or, ce personnel qualifié est rare, à tous les niveaux, et se tourne généralement vers les marchés existants (Australie, Canada, Etats-Unis). Dès lors, les gouvernements, les entreprises de télécommunications et les utilisateurs des pays insulaires estiment que le développement d’une plus grande base locale de travailleurs qualifiés et d’institutions à leur service est une condition préalable indispensable à l’exploitation des TIC.
Le développement des infrastructures dans le Pacifique constitue surtout un problème d’ordre géographique. Selon la Pacific Islands Telecommunications Association (PITA), environ 50 % des 500 îles habitées de la région ne disposent d’aucunes connexions, sans compter que l’éloignement de bon nombre d’entre elles et le faible revenu des consommateurs potentiels sont tels que la rentabilité d’une infrastructure de télécommunication y est réellement très aléatoire. De nombreuses îles sont uniquement connectées au reste du monde par des services de radio à haute fréquence. L’évaluation des différentes possibilités technologiques de connexion, le remplacement de la radio par le satellite et l’instauration de mécanismes de financement sont autant de facteurs fondamentaux qui permettront de favoriser l’accès de la région aux télécommunications.
Comme partout dans le monde, la définition de politiques et de réglementations est cruciale si l’on veut que les TIC déployés dans la région servent les objectifs de développement. La prise de décisions appropriées et la création d’agences de réglementation sont en effet d’une importance capitale pour la création d’un cadre propice au développement des TIC et à leur exploitation tant dans l’administration publique que dans le secteur privé (commerce électronique). La plupart des enjeux concernés ici (l'octroi de licences, l’interconnexion, la politique de la concurrence, la tarification, le coût, etc.) sont complexes. La région du Pacifique pourrait bénéficier du partage des expériences locales mais aussi des expériences étrangères et de la création d’un système efficace d’analyse comparative à l’échelle régionale qui permettrait aux décideurs, aux opérateurs et aux fournisseurs d’améliorer leurs performances.
La coopération régionale est donc une condition sine qua non à l’implantation des TIC dans le Pacifique. Il est cependant un point tout aussi important, à savoir la collaboration entre les gouvernements, les entreprises privées et les organisations de la société civile dans la définition de priorités et d’objectifs nationaux et régionaux. Pour qu’elles puissent tirer parti des avantages qu'offrent les TIC dans le domaine du développement économique, de la diversification, de l'optimisation des secteurs de l’éducation et de la santé, et d’intégration de la région dans l’économie mondiale, les îles du Pacifique ont absolument besoin du total engagement de l’ensemble des décideurs.
La prédominance de Cable & Wireless dans les Caraïbes anglophones a également des répercussions sur la coopération régionale. Pour de nombreux gouvernements des Caraïbes, il importe avant tout d'effectuer la transition de la situation monopolistique actuelle vers un marché concurrentiel régulé qui soit conforme aux restructurations sectorielles mises en oeuvre ailleurs et aux règles de l’OMC. Les négociations qu’ils entretiennent avec C&W sur, notamment, la fin des exclusivités de licence, ont souvent été tendues. Certains gouvernements de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO) ont même décidé d’unir leurs efforts au sein d’un organe de réglementation multinational, l'ECTEL. Quoi qu’il en soit, les petits Etats éprouvent des difficultés, même collectivement, à traiter sur un pied d’égalité du point de vue juridique, comptable et réglementaire avec un opérateur international expérimenté.
L’importance de ces relations entre les gouvernements et C&W dans un si grand nombre de pays des Caraïbes soulève inévitablement la question de l’intégration régionale entre ces pays et ceux qui n’ont aucun lien avec C&W, notamment les pays non-anglophones. Cela étant, des efforts considérables sont réalisés pour assurer la coopération régionale, notamment dans des matières telles que l’adoption de normes comptables et juridiques pour les télécommunications internationales. Plusieurs organes régionaux participent à ce vaste mouvement, notamment la Communauté des Caraïbes (CARICOM), l'Union intergouvernementale des télécommunications des Caraïbes (CTU) et l’association des opérateurs de télécommunications, CANTO.
Une question supplémentaire se pose dans le contexte de l’application des TIC au développement économique et social. Les petites communautés insulaires ont beaucoup à apprendre de leurs expériences mutuelles dans la promotion de l’accès aux télécommunications, dans l’offre de TIC et d’Internet à la collectivité, dans l’application des TIC à la santé, à l’éducation et aux autres services publics et dans leur exploitation à des fins de développement économique. Les institutions régionales pourraient beaucoup entreprendre pour propager ce savoir-faire et pour permettre la création de nouveaux liens avec des communautés comparables dans d’autres pays en développement. Parallèlement, les gouvernements insulaires peuvent se trouver en situation de concurrence les uns vis-à-vis des autres pour l’offre de services tels que des centres d’appels à des clients étrangers, notamment américains, ce qui pourrait constituer une entrave à la coopération régionale.
Le rôle des partenaires de développement
En sa qualité d’agence spécialisée dans les TIC, la CTO (Commonwealth Telecommunications Organisation) a concentré ses efforts sur le développement de partenariats avec des instances régionales, tant en Afrique que dans les Caraïbes et le Pacifique. En Afrique, les partenariats régionaux (notamment avec des organes de réglementation comme le TRASA, dans la Communauté de développement de l’Afrique australe) permettent de créer des liens de développement Nord-Sud et au sein même des régions en développement, par exemple dans le domaine du savoir-faire, de la formation ou d’autres ressources. Cette orientation régionale s’inscrit dans la même ligne que celle que poursuit l’Union européenne.
Une grande partie du travail de la CTO s’appuie sur le partage d’expériences et de savoir-faire sur l’axe Nord-Sud mais aussi Sud-Sud, notamment entre organes de régulation et fournisseurs de services de télécommunications. C’est ainsi que son programme de développement et de formation soutient chaque année la mise en oeuvre d’une cinquantaine de projets bilatéraux aux Caraïbes et dans le Pacifique, ainsi que des conférences, des séminaires et des ateliers régionaux dans les domaines de la communication et de la réglementation. Elle s’est également dotée d’un programme spécifique, avec l’appui financier du ministère britannique de l’Aide internationale au développement, qui lui permet notamment de nouer des partenariats avec l’Union internationale des télécommunications et qui concentre son action sur les questions de politique et de réglementation, en étroite concertation avec
des organes régionaux tels que la PITA et ses équivalents caraïbes. La coopération régionale et la création de partenariats nationaux ou régionaux se sont avérées fondamentales pour l’efficacité de ses travaux.
Il n’en reste pas moins que le développement d’applications reste très souvent lié au rôle que jouent les TIC dans le secteur plus vaste des communications. Là où les TIC sont présentes, elles font partie intégrante d’un réseau d’infrastructures d’information et de communication offrant des services de transport, de radio et autres. Dès lors, les communautés qui ont accès aux TIC – et aux compétences nécessaires pour les utiliser – sont les mieux placées pour identifier les applications les plus efficaces pour ces nouvelles ressources par la participation au développement d’applications et par le respect des mécanismes du marché. L’engagement avec les utilisateurs finals est particulièrement important dans les petites collectivités aux moyens limités tels que les petits Etats insulaires.
Les pays ACP des Caraïbes et du Pacifique ont de nombreux points communs avec les autres pays en développement du point de vue des TIC, mais ils ont également des spécificités, dues à leur petite taille et à leurs faibles ressources, qui ont une incidence sur leurs stratégies de développement. La Commission européenne et leurs autres partenaires doivent tenir compte de ces particularités et faire preuve de la flexibilité nécessaire. |
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Source |
Article reproduit du Courrier ACP-UE (Commission européenne, Direction générale du Développement), no 192, mai-juin 2002
© Communautés européennes, 1995-2006
«Reproduction autorisée sous réserve d'indication de la source (Le Courrier).» |
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Secteur |
Techniques / Technologies |
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