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Burkina Faso |
Description | Histoire | Aperçus | Documentation |
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État d’Afrique occidentale. Enclavé, il est limité au nord et à l'ouest par le Mali, à l'est par le Niger, au sud par le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Avant 1984, le Burkina Faso était connu sous le nom de Haute-Volta.
Le français est la langue officielle du pays. Toutefois,
(...) il n'est réellement compris que par environ 20 % de la population. Malgré le poids démographique imposant des langues nationales au Burkina, le statut de langue officielle et celui de langue internationale font en sorte que la français pèsent progressivement dans la vie sociale et économique du pays. Cela dit, la langue véhiculaire à Ouagadougou reste le mossi (ou mooré). La mosaïque des langues dans le pays justifie le recours à une langue de communication interethnique (1).
Cette «mosaïque» des langues nationales, elle est constituée d'une cinquantaine de langues parlées, appartenant pour la plupart à la famille nigéro-congolaise.
Parmi la cinquantaine de langues parlées, trois langues ont le statut de langues nationales: le mooré (ou mossi), le dioula et le foulfoudé (ou fulbé appelé aussi poular ou peul, selon les régions). Le mooré est la langue la plus répandue. Parlée par 53 % de la population du Burkina, c'est surtout la langue des Mossis et des Gourounsis. Le mooré (ou mossi) est aussi parlé dans les pays voisins tels que le Ghana, la Côte d'Ivoire et le Mali; on peut estimer le nombre de locuteurs du mooré à cinq millions. Le dioula (8,8 %), dérivé du bambara, est la langue du commerce. C'est la langue véhiculaire de l'Afrique de l'Ouest, connue et utilisée historiquement du Sénégal au Nigeria par tous les commerçants; on estime que de trois à quatre millions de personnes peuvent s'exprimer dans cette langue (langue maternelle et langue seconde). Le foulfoudé (6,6 %), appelé aussi poular ou peul, est la langue des Peuls; le nombre de ses locuteurs de tous les pays se situe autour de trois millions (2).
Le pays est membre de la Francophonie officielle depuis ses débuts, en mars 1970. La capitale du pays, Ouagadougou, a accueilli, en novembre 2004, le Xe Sommet de la Francophonie.
(1) Jacques Leclerc, «Burkina Faso», dans L'aménagement linguistique dans le monde, Québec, TLFQ, Université Laval. Dernière mise à jour : 3 mai 2006. Consulté le 12 mars 2007.
(2) Ibid.
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Histoire |
On croit que la plus ancienne nation au Burkina Faso aurait vécu de 10 000 à 3 000 av. J.-C. à proximité de Markoye, dans la région de l’Oudalan. Le travail de l'or et du fer remonterait au début des traditions autochtones, certains mythes d'origine y faisant même allusion.
Entre le XVe et le XIXe siècles, des vagues d'émigrations successives réunissent l'essentiel du peuplement burkinabé, qui, par le biais du métissage, est à l'origine de l'actuelle population du pays. Avant la conquête coloniale, une paix relative est maintenue par des pouvoirs centralisés faibles mais stables.
La conquête française au tournant du XIXe siècle mène à l'intégration du pays à la colonie de Haute-Volta en 1919. En 1932, la colonie est divisée entre le Soudan, le Niger et la Côte d'Ivoire pour retrouver ses frontières en 1947. En 1958, elle devient république autonome, puis pays indépendant en 1960 sous la présidence de Maurice Yameogo.
Les années suivantes sont caractérisées par une grande instabilité politique. En 1984, on change le nom de Haute-Volta pour celui de Burkina Faso, «pays des hommes intègres». Depuis 1991, la quatrième république, la plus longue de l'histoire du pays, a inauguré un renouveau démocratique notamment avec l'imposition du multipartisme.
A.C. |
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> Cinéma | |
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> Internet | |
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> Littérature francophone | |
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> Situation linguistique | |
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Documentation |
Livres | Coulibaly, Adama, Contes toussian de Péni (N Siirin Siirin) - Burkina Faso. Bilingue français-dioula. Postface de Bernard Lacombe. Paris, L'Harmattan, 2006, 60 p. Présentation sur le site de l'éditeur : «Ce livre regroupe quatre contes en version dioula et française recueillis au village toussian de Péni dans le Sud-Ouest du Burkina Faso. On lira pourquoi le sorgho est le père du mil : parce qu'un homme méchant connut la honte d'avoir été un mauvais père ; comment la patience est récompensée ; pourquoi il ne faut pas vous confier à votre femme - même si vous l'aimez à la folie - ; et enfin, comment le sel est à l'origine de l'union des hommes et des femmes, les secondes ayant cédé la place à la tentation du sel.» (2006) | Brunet, Patrick, Oumarou Tiemtoré et Marie-Claude Vettraino-Soulard, Les enjeux éthiques d'internet en Afrique de l'Ouest, Vers un modèle éthique d’intégration, CRDI/L'Harmattan/Les Presses de l'Université Laval, 2002, 182 pages, disponible en ligne
«l’approche suivie dans le cadre de ce projet a été d’étudier en quoi le développement d’internet soulève des enjeux d’ordre éthique qu’il convient d’identifier en vue de permettre une meilleure appropriation et intégration dans le cadre général du développement des pays africains. (...)»
Les enquêtes ont été réalisées dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. (2002) | Sanou, Salaka, La littérature burkinabè : l'histoire, les hommes, les oeuvres. Préface de Jean-Marie Grassin. Limoges, Presses universitaires de Limoges (PULIM), 2000, 220 p. (« Francophonies »). Compte rendu : Alain Sissao, «Chronique bibliographique», Cahiers d'études africaines, 171, 2003. (2000) | Articles | Oseo, Paul Taryam Boudo, «L’éducation bilingue : un continuum éducatif comme alternative au système éducatif de base formelle au Burkina Faso», Synergies Afrique centrale et de l'ouest, no 1, année 2006 («Diversité et richesse de la recherche francophone en Afrique Centrale et de l’Ouest»). Format PDF. (diffusion sur internet) (2006) | Fonck, Edgar, «Burkina Faso: Le français et les langues nationales», Nouvelles de Flandre, n° 30, novembre-décembre 2004. (diffusion sur internet) (2004) | Napon, A., «Les représentations de la langue française à Ouagadougou», dans : Santodomingo C., et P. Dumont (éd.), La coexistence des langues dans l'Espace francophone. Approche macrosociolinguistique. Agence universitaire de la Francophonie, 2000, 410 p. (série «Actualité scientifique»). On peut télécharger ce texte au format PDF. (publication sur internet) (2000) | Boumakani, Benjamin, «Les médiateurs de la République en Afrique Noire francophone : Sénégal, Gabon et Burkina-Faso», Revue internationale de droit comparé, vol. 51, no 2, 1999, p. 307-329. Article disponible sur le site Persée. (publication sur internet) (1999) | Actes de colloque | L'expression du droit (Le français, langue africaine et internationale. La jurisfrancité). Le Burkina Faso et la francophonie. Actes de la XVIIIe biennale de la langue française, Ouagadougou, 1999. Édition électronique réalisée avec la participation de l'Université d'Artois et d'Alain Vuillemin, Directeur du CERTEL. Paris, 2000. (publication sur internet) | Allocutions | Diallo, Issa, «Les langues nationales, outils de promotion du français au Burkina Faso». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF) (diffusion sur internet) (2004) | Ouedraogo, Albert, «Langues nationales et langue officielle à travers la chorale de Kongoussi». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF). (diffusion sur internet) (2004) | Sanou, Salaka, «De la diffusion de l’information scientifique dans les universités africaines francophonies : le cas de l’Université de Ouagadougou». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF). (diffusion sur internet) (2004) | Tétu, Michel, "Les particularités du français au Burkina Faso", L'expression du droit (Le français, langue africaine et internationale. La jurisfrancité). Le Burkina Faso et la francophonie. Actes de la XVIIIe biennale, Ouagadougou, 1999. Édition électronique réalisée avec la participation de l'Université d'Artois et d'Alain Vuillemin, Directeur du CERTEL. Paris, 2000. (publication sur internet) | Documents audiovisuels | Cités du monde : Ouagadougou. Très riche dossier sur la capitale burkinabè produit par TV5 comprenant des documents iconographiques, sonores et audiovisuels, qu'on peut voir en ligne. Le tout est accompagné d'une bibliographie, d'une réseaugraphie, et d'autres documents pertinents. (diffusion sur internet) | Documents officiels | Précisions sur les huits ententes conclues entre le Québec et le Burkina Faso (diffusion sur internet) | Mémoire | L'internet au Burkina Faso en 2002 : situation, enjeux et perspectives. Mémoire réalisé par Emmanuel Lacroix, membre du réseau Girafe-info. Issaka Campaoré a réalisé l'enquête à Ouagadougou. Le texte du mémoire est disponible au format PDF. (diffusion sur internet) |
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| | Réseaugraphie |
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Actualités | Burkina Faso : actualités (Jeune Afrique) | | Associations | ABC Burkina | Site créé par la SEDELAN (fondée par le Frère Maurice Oudet, des Missionnaires d'Afrique ). Documentation et actualités destinées au milieu paysan. Contient aussi du matériel pédagogique sur le Burkina Faso. | Communications | Burkina NTIC - Le site portail des TIC pour le développement au Burkina | Diffuse toute information relative au développement des TICs au Burkina Faso. | Culture | Jovial' Productions, l'audiovisuel et les arts du spectacle au Burkina Faso | Site commercial sur lequel on trouve d'utiles informations sur des aspects de la culture burkinabè actuelle. On y trouve entre autres des informatins sur le festival Fêt'arts, «manifestation pluridisciplinaire» qui se déroule «chaque année à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) (...) autour de la journée de la Francophonie.» | Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) | «Le Festival a été créé en 1969 à Ouagadougou, à l'initiative d'un groupe de cinéphiles. L'engouement et l'espoir qu'il a engendrés auprès du public et des cinéastes d'Afrique, a permis d'institutionnaliser le FESPACO le 7 janvier 1972. A partir de la 6e édition, il devint biennal, débutant le dernier samedi de février de chaque année impaire.» Les objectifs qu'il poursuit sont de : favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain; permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel ; contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d'expression, d'éducation et de conscientisation.» (extrait du site) | Centre culturel français Georges Méliès | «Créé en 1963, le Centre culturel français est une des premières structures culturelles installées au Burkina Faso. Antérieurement dénommé "centre culturel franco-voltaïque" (le pays s'appelait Haute Volta), il prend en 1985 le nom de centre culturel français Georges Méliès pour saluer la mémoire d'un des génies du cinéma français, l'inventeur du trucage. Le CCF est installé à Ouagadougou. Cette ville s'est imposée comme la capitale du cinéma africain, par l'organisation du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) (...) Au travers de supports que sont le livre, les arts du spectacle vivant, le cinéma, les conférences, les arts plastiques, la photo, dans leur forme classique ou contemporaine, le CCF remplit ses missions de diffusion de la culture française, de promotion des cultures nationales (Burkinabè) et du développement des échanges culturels dans l'espace de la francophonie.» (extrait du site) | Enjeux linguistiques | Burkina Faso (L'aménagement linguistique dans le monde) | Jacques Leclerc, «Burkina Faso», dans L'aménagement linguistique dans le monde, Québec, TLFQ, Université Laval. Dernière mise à jour : 3 mai 2006. Consulté le 12 mars 2007. | Éducation | Université de Ouagadougou | «Créée en 1974 avec seulement 374 étudiants, l'université de Ouagadougou a connu une évolution qualitative rapide, ce qui explique son développement et son rayonnement remarquables. Elle est citée parmi les universités performantes et stables de la sous-région Ouest-africaine comme un bel exemple de brassage réussi entre étudiants d'horizons divers. Pour l'année académique 2003-2004, l'université de Ouagadougou compte près de 20.000 étudiants. » | Burkina Faso - Établissements d'enseignement supérieur et de recherche membres de l'AUF (Bureau Afrique de l'Ouest de l'AUF) | | La francophonie au Burkina Faso | Site officiel du Xe Sommet de la Francophonie (Ouagadougou, 2004) | | Organismes internationaux | Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) | Organisation créée à Dakar le 10 janvier 1994 par les chefs d’État et de gouvernement des sept pays de l’Afrique de l’Ouest ayant en commun l’usage d’une monnaie commune, le Franc CFA. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo. En 1997, la Guinée-Bissau est devenue le 8e État membre de l’Union. Vise à favoriser la convergence des politiques économiques des États membres. A créer, entre ceux-ci-, un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux.
| Recherche | Histoire de l'Afrique de l'Ouest | «Destiné à promouvoir l'histoire de l'Afrique développée sur le continent, ce site est l'œuvre commune d'historiens de plusieurs universités ouest africaines.
(...) Cinq catégories de documents : une sélection d'études historiques, un annuaire des historiens, un inventaire des travaux d'étudiants et jeunes chercheurs de la région, des informations sur l'actualité scientifique de l'histoire africaine, enfin, plusieurs outils pratiques pour vos propres travaux.» | Relations diplomatiques | Ambassade de France au Burkina Faso | | Ambassade du Canada en Burkina Faso | | Burkina Faso (Le Canada et l'Afrique sub-saharienne, Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada) | | Burkina Faso (Ministère des Affaires étrangères de France) | Page officielle du MAE de France. Une présentation générale du pays. Un survol des relations diplomatiques, économiques, culturelles, techniques, scienfifiques avec le Burkina Faso. | Bureau de la coopération DDC et Agence consulaire suisse à Ouagadougou | «Les intérêts suisses sont représentés par l'ambassade de Suisse en Côte d'Ivoire, à Abidjan, et par le bureau de coordination à Ouagadougou, qui fait également fonction d'agence consulaire. L'ambassade du Burkina Faso compétente pour la Suisse se trouve à Berlin.» (Département fédéral des Affaires étrangères) | Ambassade de Suisse en Côte d'Ivoire | L'ambassade représsente aussi les intérêts suisses au Burkina Faso, en Guinée et au Niger. | Sites gouvernementaux | Commission nationale de la Francophonie (CNF) | Organe du gouvernement burkinabè. «C'est au regard des grands défis en Francophonie que le Burkina s'est résolument engagé dans cette communauté, convaincu que ses victoires seront les siennes. La Commission Nationale de la Francophonie (CNF) a été créée dans cette optique par décret présidentiel en date du 2 février 1993. Structure interministérielle, la CNF a pour missions, entre autres, de: initier, organiser et coordonner les rapports de partenariat des institutions gouvernementales et non gouvernementales de la francophonie avec le Burkina Faso; assurer la préparation et le suivi des Sommets de la Francophonie; encourager et harmoniser les interventions des institutions nationales impliquées dans le domaine de la Francophonie.» (extrait du site) | Présidence du Burkina Faso | | Premier ministère du Burkina Faso | |
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| | Aménagement linguistique |
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Pour tout ce qui a trait à l’aménagement linguistique de ce pays, nous vous invitons à visiter le site Aménagement linguistique dans le monde. Ce site est l'œuvre d’un professeur de l’université Laval de Québec , monsieur Jacques Leclerc.
Ce site Aménagement linguistique dans le monde a été installé sur la Toile au mois de juin 1999 sous l'égide du CIRAL, le Centre international de recherche en aménagement linguistique de l'Université Laval (ville de Québec). Le site a obtenu un certain succès, car plus de 40 000 visiteurs l'avaient consulté en date du mois de novembre 2001.
L'auteur, Jacques Leclerc, est linguiste et sociolinguiste, diplômé en linguistique et en pédagogie de l'Université de Montréal. Tout en étant professeur (Université de Montréal, Université Laval et Collège de Bois-de-Boulogne), il s'est intéressé aux questions portant sur l'aménagement linguistique depuis 1985. Après avoir publié en 1986 un premier volume sur ce sujet, Langue et société (Mondia Éditeur, Laval, Québec, 530 p.), l'auteur a récidivé en 1992 avec une nouvelle édition complètement révisée et augmentée à 708 pages. |
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