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Selon les critères du classement international des institutions d'enseignement supérieur, la bonne université est celle qui, à défaut d'être anglo-saxonne, est composée de professeurs qui se font un point d'honneur d'être publiés dans des revues de langue anglaise et qui, pour faire une impression favorable aux directeurs de ces revues, n'hésiteront pas à s'exprimer en anglais dans les congrès, même s'ils maîtrisent mal cette langue.

Extraits de livres
La politique linguistique au Québec, 1977-1987
Michel Plourde
Institut québécois de recherche sur la culture



Bien qu’ils fussent d’accord sur les objectifs fondamentaux, les ministres ne s’entendaient pas tous nécessairement sur le choix et l’importance des mesures législatives à mettre de l’avant. En particulier, entre le premier ministre René Lévesque et le ministre responsable de l’élaboration du projet de loi, Camille Laurin, les discussions furent nombreuses et nourries, et le projet de loi fit souvent la navette entre les bureaux de l’un et de l’autre.

Dossier
Culture
DéfinitionAperçusDocumentationDocuments associés

Titulaire : Jacques Dufresne




Définition
Les cultures exotiques, au yeux des Occidentaux, étaient jadis des curiosités pour les explorateurs et les territoires qu’elles occupaient, des objets de convoitise pour les conquérants. Elles inspiraient une sorte de frayeur sacrée. On les craignait, comme on craignait les espaces vierges qui demeuraient leur refuge, comme on craignait la vie sauvage en général.

Peu à peu, et de façon accélérée au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, ce rapport avec la vie sauvage s’inversa. Elle est désormais objet de compassion. Le rapport avec les cultures connut la même évolution. Les deux processus sont si étroitement liés que le concept de diversité bioculturelle est en voie de se substituer aux concepts distincts de diversité biologique et de diversité culturelle.

En Amérique du Nord, on a créé les parcs nationaux à peu près en même temps qu’on a confiné les nations amérindiennes dans des réserves. Dans ce cas précis, le sort fait à la nature s’est avéré meilleur que celui qui a été fait aux cultures, au point qu’on peut se demander si le but était vraiment de protéger les cultures ou de les mettre entre parenthèses.

Aujourd’hui, la mondialisation fait planer sur toutes les cultures, y compris sur les cultures nationales majoritaires et fortes, un danger comparable à celui qui pesa si longtemps sur les cultures amérindiennes devenues minoritaires dans les Amériques.

Ce phénomène est extrêmement complexe. Une métaphore empruntée à la biologie, le principe de clôture, nous aidera à le comprendre. Chaque cellule d’un organisme vivant est entourée d’une membrane qui filtre aussi bien l’information qui sort de la cellule que celle qui y pénètre. Si ce mécanisme se dérègle, l’organisme dégénère. Chaque culture est entourée d’une membrane analogue, qui se confond souvent avec la frontière du territoire occupé, mais peut aussi suivre les peuples dans leurs migrations.

Les mêmes questions se posent partout : combien une culture peut-elle assimiler d’éléments étrangers en un temps donné? Comment distinguer les éléments étrangers nocifs des éléments nourriciers? Àsupposer même que l’on puisse les distinguer, de quelle façon pourrait-on les appliquer? Le problème n’est pas seulement complexe. Il est nouveau en tant qu’objet de réflexion et visée politique. Jadis les cultures défendaient leur identité comme les bêtes sauvages défendaient leur territoire et l’opération était simplifiée par le fait qu’entre les cultures voisines les différences n’étaient généralement pas très grandes et les interactions limitées. Défendre son identité est désormais une chose qu’il faut apprendre, un jeu dont il faut établir les règles, dans un contexte où les interactions se sont accrues entre des cultures de plus en plus différentes les unes des autres.

Hier encore, les nations et les Églises pouvaient être des filtres efficaces. Les normes de la télévision variaient d’une région du monde à l’autre. La transmission par satellite a percé ces membranes, le réseau Internet les a pratiquement détruites. Dans ce cas, la norme est unique. Toutes les images du monde, toutes les idées tombent du ciel partout à tout instant en format numérique.

La bombe @

Ce bombardement continu orchestré par les Américains rappelle les tirs d’artillerie et les raids aériens opérés avant un débarquement. La comparaison est en partie justifiée. Comme l'écrit le théoricien du Soft Poweraméricain, Joseph S. Nye: « On a désormais la preuve que les changements technologiques et économiques sont des forces de fragmentation induisant la formation de marchés libres plutôt que des forces répressives renforçant le pouvoir central. » 1On peut mesurer la portée de cette phrase en la jumelant à ce propos de David Rothkopf:
« La realpolitik de l’ère de l’information, c’est que l’établissement des normes technologiques, des normes des logiciels, la production des produits d’information les plus populaires, le leadership dans le développement du commerce global des services est aussi essentiel à celui qui veut être leader que l’étaient autrefois les ressources requises pour soutenir l’empire ou l’industrie. Rien n’a plus d’importance stratégique cruciale pour les Etats-Unis, seule superpuissance de l’information, que de tout faire pour structurer le développement de l’infrastructure globale de l’information, pour définir les règles qui la gouvernent et l’information qui y circule. Oeuvrer pour une culture globale unificatrice ne relève pas de l’idéalisme, c’est la realpolitik ultime, l’acte ultime de son intérêt bien compris. Les Américains ne devraient pas nier le fait que parmi toutes les nations du monde, la leur est la plus juste et représente le meilleur modèle pour l’avenir. » 2Cette puissance démesurée en information ne réduit-elle pas les opposants les plus pauvres et les plus déterminés au terrorisme médiatique comme la puissance militaire démesurée les réduit au terrorisme armé? Les Islamistes ont en tout cas réussi à inciter tous les médias à la prudence dans la façon dont ils représentent Mahomet. La parents du monde entier qui réclament pacifiquement l’interdiction de la pornographie sur Internet n’ont pas eu le même succès.

Que faire? Il faut d’abord poursuivre l’analyse de la realpolitik en information à l’instar de plusieurs chercheurs, dont Jean Tardif et Joëlle Farchy, qui viennent de publier les résultats de leurs travaux dans un ouvrage intitulé : Les enjeux de la mondialisation culturelle.

Après avoir commenté la définition de la culture de l’Unesco, après l’avoir précisée, en avoir mis en relief son caractère systémique, symbolique et dynamique et en s’inspirant de Levi-Strauss, les auteurs proposent le recours à un nom de code pour rendre compte de la réalité actuelle :
« En attendant de trouver un nom approprié à cette nébuleuse, on pourrait la désigner sous un nom de code: HCG pour “ Hyper-Culture-Globalisante ”. Culture désigne ici, conformément à ce qui a été dit plus haut, non pas une entité figée identifiable par une série de caractéristiques matérielles, mais bien un processus qui fonctionne comme “un ensemble de systèmes symboliques ”. “Hyper ” entend signifier non pas une quelconque supériorité par rapport aux autres expressions de la culture, mais le fait que ce processus n’est attaché à aucun groupe social localisé: il se déroule dans un espace virtuel qui transcende les autres espaces sans les anéantir. “Globalisante ”, et non globale ou globalisée qui évoquerait une situation établie: cette dynamique se déploie comme une force gravitationnelle dont l’attractivité se fait sentir partout. »3
On trouvera quelques passages de cet ouvrage dans la section livres de cette encyclopédie. Nous ne pouvons ici qu’inciter nos lecteurs à participer à l’effort de réflexion des deux auteurs, via le site PlanetAgora.

Jean Tardif et Joëlle Farchy distinguent ensuite l’hyper culture globalisante de la civilisation mondiale qui « selon Edgar Morin, serait issue de la civilisation occidentale sous l’effet conjugué de la science, de la technique, de l’industrie, du capitalisme, et comporterait un certain nombre de valeurs partagées. » Ils la distinguent également « de la culture mondiale qui, prolongement de la main invisible du marché, dont elle épouserait la rationalité permettrait enfin d’éviter les conflits attribuables aux cultures nationales grâce aux vertus du “doux commerce” ».

Quand vient le temps pour eux de définir la HCG de façon positive, les deux auteurs ont recours à des mots et des accents qui rappellent ceux de Senghor quand il traite de la civilisation de l’universel:
« L’HCG est une construction symbolique qui, comme tout phénomène culturel, affecte les divers volets de l’activité sociale. Elle crée une nouvelle dynamique d’interactions entre deux pôles actifs : un espace virtuel ouvert qui offre un répertoire constamment renouvelé d’images, de vedettes et de récits, de plus en plus largement accessible, et dans lequel des individus de plus en plus nombreux peuvent puiser des éléments d’identification qu’ils vont agencer pour construire leurs histoires personnelles. Elle répond ainsi au besoin de sens que ne fournissent plus les institutions traditionnelles et sur lequel le marché est muet. En offrant à chacun, à travers l’écran et les ondes, les images et les histoires d’un monde “apprivoisé” alors qu’autrement il semble lointain et “irréel”, incompréhensible et menaçant, l’HCG ouvre un nouvel espace de liberté. »4
Le Canada et le Québec ont une longue expérience du recours à des filtres pour protéger leur culture contre l’influence, parfois excessive, de la culture américaine. Ceux qui, ailleurs dans le monde, souhaitent s’inspirer de cette expérience ont intérêt à lire un ouvrage intitulé: Variations sur l’influence culturelle américaine; mutatis mutandis la plupart des pays du monde font face en ce moment à des défis semblables à ceux que le Canada et le Québec ont dû relever, dès la fin du XIXe siècle pour ce qui est des journaux.

Les analyses que nous propose ce livre ne sont pas aussi sombres qu’on pourrait le présumer. On y trouve, sous la plume du chanteur compositeur Sylvain Lelièvre, une sage mise en garde contre une certaine diabolisation de la culture américaine. Si je mime le chanteur américain, québécois ou français, comme je l'ai fait dans ma jeunesse, dit-il en substance, plutôt que de devenir original à son contact, c'est ma faute et non celle de l'artiste que j'admire, quelle que soit la culture à laquelle il appartient: « En mimant, on se cherche ; en imitant, on se trouve – peut-être. La menace à l'originalité n'est pas américaine : chaque créateur la porte en soi, comme chacun de nous d'ailleurs. La menace, c'est de confondre son masque avec soi-même et, par conséquent, de mettre en péril sa propre identité. »

Cette remarque qui s’applique aussi bien aux sociétés qu’aux individus nous rappelle que, si nécessaires que puissent être les filtres, l’identité des cultures dépend d’abord de leur vitalité, et, ne craignons pas de l’ajouter, de la façon dont elles satisfont les exigences les plus élevées des êtres humains. Une culture peut séduire le reste du monde un moment sous l’effet combiné d’une mise en marché agressive, de contenus avilissants et d’une conjoncture mondiale telle qu’on s’estime dispensé de donner un sens à sa vie. Ce n’est pas à ces conditions que les cultures grecque et égyptienne ont traversé les siècles. De même qu’il faut sonner la cloche de plus en plus souvent pour faire saliver le chien de Pavlov, de même vient toujours un moment où une culture, dont le succès dépend surtout des techniques de mise en marché, est victime de sa propre superficialité. Si elle ne touche que la surface des êtres, ces surfaces deviennent bientôt des murs sur lesquels elle ricoche.

Il vaut mieux miser sur les entrecoisements d’effets d’illumination dont parle le philosophe Paul Ricoeur : « Je me représente la carte culturelle du monde comme un entrecroisement de rayonnements à partir de centres, de foyers, qui ne sont pas définis par la souveraineté de l’État-nation, mais par leur créativité et par leur capacité d’influencer et de générer dans les autres foyers, des réponses. C’est donc par ce phénomène d’entrecroisement d’effets d’illumination formant des réseaux aux mailles serrées que je définis la notion d’interculturel, par opposition à la notion de frontière. » 5

L’utilisation de la Kora pour accompagner la musique grégorienne dans un monastère bénédictin du Sénégal est un bel exemple de cet entrecroisement d’effets d’illumination.

Gouvernance mondiale de la culture.

Après avoir précisé le contour de l’Hyperculture globalisante, Jean Tardif et Joelle Farchy étaient dans l’obligation de proposer une méthode et des institutions pour assurer la justice dans les échanges, à l’intérieur de cette nébuleuse qui se déploie au-dessus des États-nations, sans qu’on puisse en assurer la gouvernance par le biais d’organismes comme l’OMC ou le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Sans illusion quant à la faisabilité immédiate de ce projet, ils osent réclamer un Conseil mondial des cultures différant de celui que proposèrent des experts de l’ONU en 1995 et Jacques Chirac en 2003, en ce qu’il supposerait une mobilisation publique.
« Puisque les enjeux géoculturels ne sont pas pris en compte de façon spécifique dans la gouvernance actuelle alors qu’ils acquièrent une importance névralgique, ils pourraient offrir, de façon paradoxale, l’occasion d’innover en envisageant la mise en place d’une instance politique d’un type nouveau, un Conseil mondial des cultures.

Il ne s’agit évidemment pas d’une institution interétatique qui remplacerait l’UNESCO. Elle en sera différente à plusieurs égards. D’abord par son statut qui ne doit pas être celui d’une organisation interétatique mais plutôt celui d’une instance politique informelle. Ensuite en raison de sa composition établie sur la base de la reconnaissance mutuelle des acteurs suivant une formule quadripartite qui élargirait la base expérimentée par l’organisation internationale du Travail: pouvoirs publics concernés, OSC ou acteurs civiques et sociaux, entreprises et experts 161, chacun avec son rôle et ses responsabilités. Par son objectif qui est d’ouvrir un espace public transnational pour traiter des enjeux géoculturels dans la gouvernance mondiale. Par ses fonctions qui sont celles évoquées plus haut pour les instances politiques d’un type nouveau qu’appellent les enjeux globaux. Et enfin par son mode de fonctionnement original comme instance autonome de délibération, de concertation et de proposition sur les enjeux géoculturels. »6


Jean Tardif et Joëlle Farchy proposent en outre une liste de grands principes qui constitueraient l’ossature d’une charte des obligations dans le domaine de la culture. Ils s'inspirent pour cela des progrès accomplis récemment dans les domaines de l’environnement et de l’agriculture.
Le principe responsabilité

«Il est le fondement – fragile, mais le seul possible – de l’ordre cosmopolitique à construire et de chacune de ses composantes. […] Pour les “industries de l’imaginaire” cette responsabilité concerne au premier chef l’impact de leurs activités en qualité d’acteurs géoculturels, producteurs d’images, de valeurs, de symboles qu’elles diffusent à travers le monde et qui comptent parmi les facteurs les plus structurants de la mondialisation. »

L’ouverture maîtrisée

Les auteurs citent le Mahatma Gandhi à ce propos :

« Je ne veux pas que ma maison soit complètement entourée de murs, ni que mes fenêtres soient calfeutrées. Je veux pouvoir sentir le souffle des cultures du monde entier. Mais je ne veux pas être délogé par une bourrasque culturelle, d’où qu’elle vienne. »

Le principe de la multifonctionnalité

« Il s’applique à la culture de façon encore plus évidente qu’à l’agriculture dont on s’accorde à reconnaître qu’elle est à la fois un mode de production et une forme d’aménagement du territoire. »

Le principe de précaution

« L’absence de certitude ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives. »

La réciprocité

« Elle doit régir un régime d’échanges culturels qui favorisent le pluralisme culturel : c’est la condition essentielle d’interactions relativement équilibrées entre les sociétés et les cultures. C’est le critère qui permettra de mesurer les engagements réels en faveur du pluralisme culturel en substituant l’échange équitable au libre-échange. »
De tels principes paraîtront utopiques, au sens péjoratif du terme, à celui qui voudrait leur donner un poids juridique dans l’immédiat. Nul ne peut cependant en contester l’importance en tant qu’étoiles lointaines qui indiquent la route à suivre dans un domaine où rien n’a été fait jusqu’à ce jour pour subordonner l’intérêt des plus forts à des valeurs supérieures.

Notes
1- Joseph S. Nye et William A. Owens, America's Information Edge , numéro de mars/avril 1996 de la revue Foreign Affairs.

2- Cité dans Tardif, Jean, Farchy, Joëlle, Les Enjeux de la mondialisation culturelle, Paris, HC, 2006, p.286.

3-Tardif, Jean, Farchy Joëlle, Les Enjeux de la mondialisation culturelle, Paris, HC, 2006, p.72.

4-Ibid. p.286.

5-Cité dans Tardif, Jean, Farchy Joëlle, Les Enjeux de la mondialisation culturelle, Paris, HC, 2006, p.64.






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