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Liban |
Description | Histoire | Enjeux | Aperçus | Documentation | Documents associés |
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Vue de Beyrouth
Photo: Frédéric de la Mure
Source: Ministère des Affaires étrangères de France
Service photographique.
Un pays dévasté par les bombardements israéliens en 2006
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25 00 N, 17 00 E
Avec 217 km de longueur et de 40 à 80 km de largeur, le Liban est le plus petit pays du Moyen Orient. Quatre régions, parallèles au littoral, se succèdent d’ouest en est: la plaine alluviale côtière, entrecoupée de promontoires rocheux; le Mont Liban (3 083 m au sommet du Qurnat al-Sawda); la haute plaine de la Beqaa (altitude moyenne, 800 m); la chaîne de l'Anti-Liban (2,659 m au sommet du Tal al Musa). |
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Enjeux |
Mon Liban
Peuple meurtri
terre brûlée
race avilie
futur miné
temps éclaté
écartelé
Parents morts passé renversé
si violemment sorti de moi
et je le regarde impavide
l'émotion est morte à jamais
j'ai mal à cet enfant blessé
mais je ne sais où il se trouve
pourtant je voudrais tant l'aimer
mais il crie si fort sa souffrance
que je m'enfuis
le coeur muré
tant de douleur secoue le monde
un enfant hurle
un homme a peur
une femme étouffe en silence
et tous les coeurs gonflés éclatent
oh ce fracas de la douleur
faisant écho à ce grand cri
inclus pour toujours dans ce cri
qui résonna au Golgotha
douleur permanente et durable
qui roule son écho sans fin
Colette HADDAD
Source: Le coin du poète
Voir également Archives sentimentales d'une guerre au Liban, de Nadia Tuéni
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Points de vue de Selim Abou sur le bilinguisme arabe-français. Selim Abou est l'auteur d'un ouvrage intitulé Le bilinguisme arabe-français, paru en 1962 aux P.U.F. Voici un extrait d'un article sur le même sujet paru la même année dans la revue Esprit, dans le numéro de Novembre, consacré à la langue française et à la francophonie.
«Tels sont les faits du bilinguisme arabe-français au Liban dans leur actualité. Ils sont le résultat d'une histoire particulière qui confère à ce bilinguisme une éminente signification nationale. S'inscrivant dans la continuité d'une constante géographique multi-séculaire, celle d'une terre qui a toujours été, depuis la plus haute antiquité, un creuset des civilisations un lieu de rencontre des langues et des cultures, le bilinguisme arabe-français a été l'instrument d'une étroite collaboration de la tradition culturelle française et de la tradition ar dans la formation de la personnalité libanaise. L'influence française s'est soldée par un double bilan : la libération politique, la renaissance culturelle. Parlant de la résistance opposée par les Libanais à l'occupant ottoman, l'orientaliste allemand Brockelmann 1voit l'origine de cette action dans l'influence de la « puissante culture française, fixée dans les régions côtières depuis plus d'un siècle », ainsi d'ailleurs que « des idées démocratiques répandues par l'Université Américaine de Beyrouth » . Cette affirmation, on la trouve sous la plume es Libanais eux-mêmes : dans les essais politiques des années 1920-1925, c'est-à-dire au début du mandat français, puis dans ceux des années 1945, c'est-à-dire à la fin du mandat. D'ailleurs, l'histoire de la littérature libanaise d'expression française reflète, selon son essence, l'histoire de la libération politique et manifeste le rôle joué par la culture française dans la formation de la personnalité libanaise. Cette littérature, vieille de cent ans, a déjà connu trois étapes : elle fut d'abord une littérature révolutionnaire, toute orientée à la libération du Proche-Orient de la domination ottomane. La libération acquise, elle devint une littérature nationale, attachée à dégager les constantes de la personnalité libanaise. Aujourd'hui enfin, elle est une littérature proprement esthétique, qui a donné quelques grands écrivains aux Lettres françaises. Mais si la «puissante culture française » a pu libérer un peuple, c'est parce qu'elle a produit en lui une révolution des idées et de a mentalité. Cette révolution ne pouvait manquer de se manifester dans le domaine de la langue locale elle-même, car, selon le mot de Unamuno, « révolutionner une langue est la révolution la plus profonde qui se puisse faire ; sans elle, la révolution des idées n'est qu'apparente »2 . C'est en effet du Liban, à cause précisément de l'acculturation française plus accentuée dont il jouissait, que devait partir la renaissance de la langue et des lettres arabes pour gagner ensuite out le Proche-Orient.
Dans un pays où il a une incidence aussi positive, le français s'impose dans l'éducation comme un facteur d'enrichissement certain et le bilinguisme arabe-français qui, sauf dans les rares établissements où il est remplacé par le bilinguisme arabe-anglais, régit l'enseignement à tous ses degrés, ne peut être que fécond. Le cas libanais oppose un démenti formel aux griefs dont on accuse parfois le bilinguisme, en déclarant qu'il est de nature à abâtardir la langue structurellement la plus faible, à déséquilibrer caractériellernent l'individu et à désintégrer culturellement la société. Au Liban, comme ailleurs, le bilinguisme ne se révèle nuisible ou plutôt stérile que lorsqu'il n'est pas assez profond, lorsque la connaissance des deux langues n'est pas assez poussée pour être le facteur d'une véritable culture à double visage. Or les inégalités de l'acculturation bilingue ne viennent pas d'une quelconque incompatiblité entre l'usage simultané de deux langues et la nature du langage ou de l'esprit ; elles viennent tout simplement d'environnements sociologiques défavorables, de conditions économiques et matérielles défectueuses, de la qualité parfois très médiocre des écoles et des instituteurs. Nous l'avons montré dans le détail. Quand l'acculturation au contraire est bien conduite et bien assumée, il en résulte un enrichissement organique et cohérent de la langue arabe, il en résulte une éducation individuelle originale mais équilibrée, il en résulte une personnalité culturelle nationale intéressante, marquée par une unité réelle qui est assomption de la dualité subsistante. De cette personnalité, les deux littératures libanaises, dans la convergence de leurs thèmes, sont une manifestation éloquente. La dualité culturelle y apparaît comme une note si fondamentale qu'elle atteint les structures de la personnalité de base elle-même, mais à cette profondeur, justement, se résorbe dans l'unité d'un langage propre qui définit une sensibilité particulière, une manière d'être distincte de toute autre.
Mais un contact de cultures n'est jamais tout à fait paisible. Dès qu'on ne se contente plus d'en recueillir les faits à l'instar de résultats morts, ainsi que nous venons de le faire, et qu'on le considère tel qu'il est vécu par les individus, on se rend compte qu'un biculturalisme - quelle que soit la forme du contact de langues qui en est l'instrument -- détermine nécessairement un conflit de personnalité. Ce conflit, de soi, caractérise tout mouvement d'intégration culturelle, même dans les situations monolingues et monoculturelles. Car si toute culture conditionne les membres d'une société, ceux-ci, arrivés à l'âge et au stade où ils sont capables de réagir personnellement, reconditionnent nécessairement les données de leur culture Ce moment a pour signification l'adaptation ou l'intégration consciente des individus à leur société. Cependant dans les situations monolingues et monoculturelles, le conflit apparaît à peine ; il n'a pas de quoi prendre des dimensions spectaculaires, sinon dans la conjoncture des brusques « tournants de civililisation », après une guerre ou une révolution par exemple. Dans les situations bilingues et biculturelles, le conflit est chose courante, car la situation elle-même est à première vue paradoxale. Ici aussi la mise en question a pour sens positif la découverte du sens vécu de la situation humaine proposée à son assimilation. Mais qui s'étonnera de ce que cette mise en question n'aille pas sans convulsions et sans angoisses, sans risque de complications psychologiques? Qui ne sait que lorsque les complexes et les bloquages psychologiques tentent de se donner une justification, ils débouchent souvent dans des doctrines pédagogiques ou politiques aberrantes, auxquelles est alors normal que les bilingues mieux intégrés s'efforcent de répondre ? Au Liban, le dialogue qui oppose les tenants et les adversaires du bilinguisme est aujourd'hui la réalité englobante du bilinguisme comme phénomène culturel vécu. De soi, cette discussion généralisée, cette position aiguë du conflit a le sens d'une démarche culturelle positive. Elle signifie en effet que c'est tout le peuple libanais qui a dépassé l'étape du conditionnement ou de l'acculturation inconsciente et qui est entré dans la phase du reconditionnement, celle de la prise de conscience et du choix. C'est dire que le bilinguisme au Liban est en passe de devenir une responsabilité nationale.
Le bilinguisme du Liban montre comment la langue et la culture françaises ont permis à un peuple de prendre conscience de lui-même, de se libérer, de s'accomplir. Et pourtant, combien de fois n'avons-nous pas entendu interpréter le bilinguisme libanais dans un sens diamétralement opposé, c'est-à-dire accuser la culture française d'avoir dénaturé le Liban et de l'avoir écarté de sa vraie vocation ? Elle l'aurait séparé d'un ensemble régional auquel il appartenait naturellement et, à l'intérieur, y aurait entretenu les divisions communautaires. Il arrive qu'émus par de telles accusations, des Français s'efforcent de penser l'universelle efficacité de la langue française sous la forme d'une neutralité. On nous a amicalement reproché, par exemple, d'avoir trop insisté, dans notre étude sur le bilinguisme, sur la forme particulière qu'a prise au Liban l'influence culturelle française. N'est-ce pas le Liban qui aurait plus ou moins mal utilisé cette culture ? En elle-même elle doit pouvoir être adoptée sans problème par tous les' peuples... Or nous croyons que cette manière de penser est en réalité la négation même de l'efficacité culturelle de la langue française. Nous allons tenter de le démontrer en nous en tenant toujours à l'exemple du Liban.
Sous prétexte que les pays proche-orientaux et ceux du Maghreb sont de langue arabe et que c'est la même langue que le français a rencontrée dans ces pays, la tentation -- assea' explicable - est d'assimiler tous ces cas ou de les comprendre' sous un concept de bilinguisme franco-arabe uniforme. Ce faisant, on ne saisirait qu'une abstraction. On oublierait d'abord que dans chacun de ces pays, bien avant que le français ne les eût atteints, l'arabe lui-même s'était, au cours de l'bis. toire, singulièrement différencié en fonction des structures sociales et ethniques diverses. Par le fait même on oublierait qu'en entrant en contact avec l'arabe dans ces pays, le français, n'a pas rencontré une culture uniforme, mais diverses cultures d'expression arabe : preuve d'ailleurs que l'arabe lui-même, en s'étendant autrefois à ces diverses populations, s'était montré assez souple pour leur conférer une richesse commune tout en sauvegardant leurs individualités. Un concept uniforme de bilinguisme franco-arabe qui prétendrait rendre compte, dans les mêmes termes, de l'influence culturelle française dans toua les pays de langue arabe, signifierait de deux choses l'une Ou bien que l'universalité du français est purement formelle celle d'une simple langue de communication, dont la fonction « utilitaire » n'affecterait pas profondément la personnalité; ou bien au contraire que cette universalité est « totalitaire » celle d'une langue dont l'emprise culturelle est de nature à niveler les différences et les personnalités.»
1-BROCRELMANN, Histoire des peuples et des états islamiques depuis es origines jusqu'à nos jours, trad. M. TAZERO'JT, Paris, 1949, pp. 397-398.
2. Miguel de UNAMUNO, La dignidad humana, 5° éd., Collection • Austral p.57.
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> Littérature francophone | |
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Aperçus divers |
Danger de la neutralité | Abou, Selim, « Bilinguisme au Liban, la rencontre de deux cultures », revue Esprit, Novembre 1962, Le français, langue vivante. « Identifier l'universelle efficacité du français à une quelconque neutralité de la culture française, ce serait donc nier une des formes les plus belles et les plus fécondes de cette culture, et nier son effacité profonde. »
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Documentation |
Livres | Najjar, Alexandre, De Gaulle et le Liban : Vers l'Orient compliqué (1929-1931), Beyrouth, Éditions Terre du Liban, 2002. Présentation sur le site de l'éditeur. De Gaulle et le Liban, de la Guerre à l'Indépendance (1941-1943), Beyrouth, Éditions Terre du Liban, 2004. Présentation sur le site de l'éditeur. (2002) | Kasparian, C., K. Haddad et S. Abou, Anatomie de la Francophonie libanaise. AUF, Fiches du Monde Arabe, Université Saint-Joseph, 1996, 320 p. (Prospectives francophones). On peut télécharger cet ouvrage au format PDF. (publication sur internet) (1996) | Articles | Berry Hajj, Waffa, «L’enseignement du français au Liban hier et aujourd’hui», Synergies Monde arabe, no 2, année 2005 («L’enseignement du français dans les pays méditerranéens») - format PDF. (diffusion sur internet) (2005) | Haidar, R., «Le Liban : contact des langues et rapprt de force», dans : Santodomingo C., et P. Dumont (éd.), La coexistence des langues dans l'Espace francophone. Approche macrosociolinguistique. Agence universitaire de la Francophonie, 2000, 410 p. (série «Actualité scientifique»). On peut télécharger ce texte au format PDF. (publication sur internet) (2000) | Ait-Chaalal, Amine, et Legrand, Vincent, «La francophonie et le sud de la Méditerranée», Politique et sociétés, vol. 16, no 1, 1997 ( «Prismes nationaux de la francophonie»). Résumé. (1997) | Beaudoin, Louise, Le Liban, baromètre du Moyen-Orient, Le Devoir, Montréal, 14 juin 2006. Extrait.
«Le communautarisme religieux au Liban est poussé à l'extrême. Dix-sept communautés religieuses sont reconnues institutionnellement: le président, d'après la Constitution, doit être un maronite, le premier ministre, un sunnite, et le président de l'Assemblée nationale, un chiite. Si cette situation a déjà eu un sens, il est certain qu'elle l'a perdu aujourd'hui.
Malgré tout, un Liban non communautaire et non basé sur l'appartenance religieuse semble encore lointain, sinon utopique, même si les plus lucides dans la classe politique savent que c'est l'avenir du pays et sa démocratisation qui sont en jeu. En tout cas, cette mosaïque donne au Liban un visage radicalement différent de tous les autres pays arabes.
Pour l'instant, dans tous les pays de la région, il y a un durcissement qui se manifeste par la progression de l'islamisme et la marginalisation des chrétiens. On se demande si, en Irak, au Liban, en Syrie en Égypte, en Jordanie et en Palestine, cette civilisation millénaire portée par les chrétiens d'Orient n'est pas en train de disparaître. Et les derniers francophones et francophiles par la même occasion. » | Entretiens | Entrevue, à la radio de Radio-Canada, le 14 août 2006.
«Sur l’autoroute de l’information, Louise Beaudoin voit un apprenti conducteur, le Conseil de sécurité de l’ONU et son vote sur la cessation des hostilités au Liban, trop peu et trop tard. Peter Mckay, ministre des Affaires étrangères du Canada, « manque de gaz » en raison de son alignement sur la politique étrangère américaine. Si elle devait prendre quelqu’un « sur le pouce », elle choisirait la féministe française Benoîte Groult. Les bruits qui la dérangent sont le statut et la qualité de la langue française, tous deux en détérioration. Selon Louise Beaudoin, il y a embouteillage dans le dossier des festivals de cinéma de Montréal. La voiture sport (extrême) est le type de véhicule qui résume le mieux l’actualité et la situation politique internationale.» (diffusion sur internet) (2006) |
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| L'Alliance française dans le Levant (document historique) | M. Épitalon | Alliance française, Langue française, Enseignement du français, France, Colonisation, Proche-Orient, Empire ottoman, Turquie, Liban, Syrie, Palestine, Israël, Communautés religieuses, catholicisme | Intéressant témoignage d'époque publié initialement en 1906. L'expansion de la culture française au Proche-Orient. Voici le texte de la présentation originale : |
| | Fiannaland ou le repli identitaire au Liban | Antoine Courban | Tribalisme, identité | En langue gaélique « Fianna » signifie « Tribu ». « Fiannaland » est un lieu hors du temps et de l’espace. C’est le pays de l’Identitaire tribal qui échappe à toute intelligibilité rationnelle. Il est la négation même du temps historique, celui du devenir ; ce temps que notre liberté affirme, que les notions de démocratie et de justice illustrent et que nos cultures fécondent. Pour Joseph O’Connor, l’écrivain irlandais, Fiannaland serait ce point de nos entrailles où la « maladie identitaire » fait le plus de ravages. « C’est un lieu », écrit-il, « où des événements arrivés il y a des siècles sont discutés avec l’âpreté corrosive d’une douleur toute (...) |
| | La guerre libanaise des Gaules | Antoine Courban | | Paru dans l'Orient-Le jour, le 15 novembre 2006. p.5 La Guerre Libanaise des Gaules Pendant que les tribus gauloises se déchiraient entre elles, s’égorgeaient, s’insultaient, se livraient aux pires coups bas, les légions romaines de Jules César envahissaient la Gaule. César lui-même en fait l’aveu dans ses écrits. Alors que l’armée romaine volait de victoire en victoire et soumettait toutes les Gaules, les tribus autochtones poursuivaient, sans merci, leurs luttes intestines afin de savoir qui sera le chef, qui aura le plus de pouvoir. Tel est l’enseignement de l’histoire concernant le tribalisme, expression de ce fléau de l’esprit qu’on appelle l’Identitaire, ou crispation ethnicisante, et qui prend au Liban pour paramètre fondamental, non les liens du sang mais ceux de l’appartenance confessionnelle-sectaire. Le Liban de Michel Chiha, cette romantique et très maurrassienne construction d’une mosaïque d’identités est, en dernière analyse, un conglomérat informe de micro-tribus, de sociétés « picrocolines » (...) |
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 |  | Réseaugraphie |
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Associations | Association des boursiers de l'Agence universitaire de la Francophonie (Liban) | | Blogue | Au pays du cèdre francophone | Journal public rédigé sur la francophonie libanaise. «Actualité, loisirs, informations… bien des trucs pour mieux connaître le Liban francophone.» Malheureusement, la mise à jour du site cesse à l'époque de la guerre au Liban... | Conseils aux voyageurs | Conseils aux voyageurs (Ministère des Affaires étrangères, France) | | Enjeux linguistiques | Arabofrancophonie - La Page Web de l'Arabo-Francophonie | Page web libanaise consacrée à ce concept créé, en 1983, par Stélio Farandjis. | Environnement | Al-Bia Wal-Tanmia | Magazine environnemental pan-arabe, dont le siège social est à Beyrouth. Présente notamment un dossier sur les conséquences écologiques au Liban de la guerre de l'été 2006. | Éducation | Université libanaise | «Elle est la seule université publique des 24 établissements de l'enseignement supérieur au Liban. Elle regroupe à présent 17 facultés et instituts, et couvre un champ de spécialisations, lequel est le plus vaste dans le pays.
Elle a été fondée par l'Etat libanais en 1953, par voie d'extension de son premier noyau, l'Ecole Normale Supérieure. Cette dernière avait été créée en 1951, et rebaptisée "Faculté de Pédagogie" en 1967. (...)
Elle est la seule institution universitaire au Liban qui s'occupe de l'enseignement supérieur public. Elle est la plus grande université, ayant créé des sections dans toutes les régions libanaises.» | Collège Notre-Dame de Jamhour (Liban) | «Le Collège Notre-Dame de Jamhour a été fondé par les pères jésuites de la Province de Proche-Orient. Ouvert en octobre 1953, il a succédé au Collège Secondaire de l'Université Saint-Joseph installée en 1875 à Beyrouth, lui-même successeur du collège ouvert à Ghazir en 1849, auprès du séminaire fondé en 1844. Depuis 1975, le Collège ne reçoit que des externes, garçons et filles, de la 12e jusqu'à la terminale. (...) Institution libanaise, le Collège est également homologué par le Ministère de l'Éducation nationale en France. On y prépare les examens officiels : en 3e, le brevet libanais ; en Terminale, les deux baccalauréats libanais et français avec les séries "Lettres et Humanités", "Sciences Générales", "Sciences de la Vie" et "Sciences Économiques et Sociales" (bac libanais) ; L, S et ES (bac français).» Charles Hélou, un des fondateurs de la Francophonie, y a fait ses études (l'institution était alors le petit collège de l'Université Saint-Joseph). | Littérature | L'Orient Littéraire | Supplément littéraire du quotidien libanais L'Orient-Le Jour. A l'instar du supplément littéraire du Monde, on peut le télécharger en format PDF. | Médias | L'Orient - Le Jour | Quotidien libanais d'expression française. | La Revue du Liban | «Fondée en 1928, La Revue du Liban est le premier hebdomadaire d'informations du Liban et de la région. De par son ancienneté et sa diffusion. La Revue du Liban est distribuée dans plus de 30 pays, par abonnement et dans les kiosques, dont plusieurs le même jour de sa parution nationale (Paris, Tunis…).» | L'Hebdo Magazine | «1956: Lancement de Magazine. Hebdomadaire socio-politique libanais de langue française, Magazine a conservé à travers les années une indépendance totale, aussi bien politique que financière. Ses prises de position courageuses, son approche des sujets osés, et même tabous, lui ont valu la confiance de ses lecteurs. Dans les universités, comme dans les administrations et les chancelleries, Magazine est un outil de référence.» | Le Commerce du Levant. Revue économique mensuelle éditée au Liban | | Les chaînes de télévision au Liban | «Enquête : Les chaînes des télévision au Liban», La Revue du Liban, no 3748, 8-15 juillet 2000 | Lebanese Broadcasting Corporation (Société libanaise de télédiffusion) | Première chaîne de télévision privée libanaise. Elle fut créée en 1985. Le site n'est malheureusement qu'en anglais. Voici la présentation de la chaîne qui fut faite dans le cadre d'une enquête de La Revue du Liban publiée en juillet 2000 : «La LBC est, incontestablement, la chaîne no1 au Liban et, probablement, au Moyen-Orient depuis plusieurs années. Son audience est à son apogée, surtout dans le monde arabe, où la LBC reflète l'image de notre pays, ceci en plus des téléspectateurs de la diaspora qui attendent ses programmes avec impatience et pour qui la LBC représente un lien très fort avec la mère-patrie.» | Lebanon Times | | Monday Morning | Serait le seul «newsmagazine» de langue anglaise publié au Liban. | The Daily Star | | Beirut Times | Journal «officiel» des Libanais et Américains d'origine arabe vivant aux États-Unis. | Présentation générale | Maison des Français de l'étranger - Portails Pays | Un dossier d'excellente facture. Informations sur le pays lui-même et considérations pratiques pour le voyageur, l'étudiant, l'homme d'affaire qui y séjourne. Principales divisions du Portail : Présentation du pays; Vie pratique; Santé; Emploi, stage; Protection sociale; Fiscalité; Scolarisation; Démarches administratives; Droit de vote à l'étranger; Français en difficulté | Country profile (BBC) | | Recherche | Institut français du Proche-Orient | «L'Institut Français du Proche-Orient est né en 2003 du regroupement de l'Institut français d'archéologie du Proche-Orient (IFAPO), de l'Institut français d'études arabes de Damas (IFEAD) et du Centre d'études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (CERMOC). Il est présent en Jordanie, au Liban et en Syrie et il a compétence en Iraq et dans les Territoires palestiniens. Il relève du ministère des Affaires étrangères et constitue par ailleurs une équipe de recherche du CNRS (FRE 2895). Sa direction est basée à Damas. Les missions de l'Institut sont la recherche, la formation à la recherche, la diffusion des savoirs, la coopération avec les institutions locales et internationales. Elles sont accomplies avec le soutien des ministères chargés de la Recherche et de l'Enseignement supérieur et en lien avec eux.
L'Institut est un lieu d'étude et de recherche scientifique dans tous les domaines des civilisations du Proche-Orient et des cultures arabo-musulmanes. » | Relations commerciales | Ambassade de France au Liban - Mission économique | Informations utiles sur la situation économique du pays. Conseils aux hommes d'affaires français. Ce qu'on trouve sur le site est souvent pertinent pour les ressortissants d'autres pays que la France. | Relations diplomatiques | Ambassade de France au Liban | | Communiqués et déclarations françaises sur le Liban - Actualités (Ministère des Affaires étrangères, France) | | Ambassade du Liban aux États-Unis | | Sites gouvernementaux | Présidence de la République | | Assemblée nationale libanaise | |
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Capitale |
Beyrouth |
PNB |
13,9 milliard $ en 1997 |
Superficie |
10 400 km2 |
Population |
3,78 millions (2004) |
Langues |
Arabe, français, anglais |
Religions |
Chiite (48%), chrétienne orthodoxe (30%), sunnite (22%) (1995) |
Chefs d'État et de gouvernement |
Président : Émile Jamil Lahoud. |
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 |  | Aménagement linguistique |
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Pour tout ce qui a trait à l’aménagement linguistique de ce pays, nous vous invitons à visiter le site Aménagement linguistique dans le monde. Ce site est l'œuvre d’un professeur de l’université Laval de Québec , monsieur Jacques Leclerc.
Ce site Aménagement linguistique dans le monde a été installé sur la Toile au mois de juin 1999 sous l'égide du CIRAL, le Centre international de recherche en aménagement linguistique de l'Université Laval (ville de Québec). Le site a obtenu un certain succès, car plus de 40 000 visiteurs l'avaient consulté en date du mois de novembre 2001.
L'auteur, Jacques Leclerc, est linguiste et sociolinguiste, diplômé en linguistique et en pédagogie de l'Université de Montréal. Tout en étant professeur (Université de Montréal, Université Laval et Collège de Bois-de-Boulogne), il s'est intéressé aux questions portant sur l'aménagement linguistique depuis 1985. Après avoir publié en 1986 un premier volume sur ce sujet, Langue et société (Mondia Éditeur, Laval, Québec, 530 p.), l'auteur a récidivé en 1992 avec une nouvelle édition complètement révisée et augmentée à 708 pages. |
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