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Université |
Définition | Enjeux | Essentiel | Aperçus | Documentation | Documents associés |
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Définition |
La meilleure méthode à suivre pour obtenir une définition de l'université ayant aujourd'hui une portée universelle est celle qui consiste à dresser la liste des critères sur lesquels repose le classement des institutions d'enseignement supérieur dans le monde. Nous examinerons les critères utilisés dans les deux évaluations les plus connues, celle de l'Université Jiao Tong de Shanghai et celles du THES- QS (THES pour Times Higher Education Supplement et QS est le nom de l'entreprise qui fait l'évaluation de concert avec le Times).
À l'université de Shanghai, on tient compte du nombre de prix Nobel obtenus par les anciens étudiants des universités et par les professeurs qui sont aujourd'hui à leur emploi; on tient compte également du nombre de citations dont les publications des professeurs font l'objet, de même que du nombre d'articles publiés dans les revues Natureet Science. Au Times, on tient surtout compte de l'opinion de quelques milliers de professeurs et d'employeurs.
Selon ces critères, une université est une institution d'enseignement supérieur dont les professeurs doivent aspirer à obtenir un prix Nobel, à être publiés dans les revues Scienceou Nature, à être cités le plus souvent possible, à mener des recherches propres à assurer à leur institution une bonne réputation auprès de leurs collègues les plus réputés et des grands employeurs.
En d'autres termes, une bonne université est une institution d'enseignement supérieur qui, à défaut d'être anglo-saxonne, est composée de professeurs qui se font un point d'honneur d'être publiés dans des revues de langue anglaise et qui, pour faire une impression favorable aux directeurs de ces revues, n'hésiteront pas à s'exprimer en anglais dans les congrès. Comme la majorité des auteurs qui pourraient éventuellement les citer écrivent leurs articles en anglais, les mêmes professeurs ont soin de citer le maximum d'auteurs de langue anglaise. Qui veut être cité cite! À ce jeu, les universités de langue anglaise n'auraient qu'à se laisser porter par le système qu'elles ont mis en place pour améliorer leur position dans le classement mondial.
Sur la liste 2006 des 500 meilleures universités de l'Université Jiao Tong de Shanghai , ce sont les institutions de langue anglaise, américaine, britannique, canadienne, australienne qui sont, et de loin, les plus nombreuses. Elles représentent plus de 50% du total et occupent les quinze premiers rangs. Les universités américaines à elles seules représentent 33% du total.
Les universités de langue française, au nombre de 32, représentent 6% du total.
Elles se répartissent comme suit:
Liste de l'Université Jiao Tong de Shangai
France 21
Paris 06, 45e,
Paris 11, 65e,
Strasbourg, 96e,
École normale supérieure de la rue d'ULM, 96e, etc.
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Belgique 3
Université catholique de Louvain, 137e
Université Libre de Bruxelles, 135e
Université de Liège, 266e
Québec 4
Université de Montréal, 185e
Université Laval, 265e
Université du Québec 482
Université de Sherbrooke, 487e
Suisse 4
École polytechnique fédérale de Lausanne, 114e
Université de Lausanne, 264e
Fribourg, 465e
Genève 125
Sur la liste des 200 meilleures universités du THES-QS 2006, la proportion est sensiblement la même, à cette nuance près que certaines universités françaises sont plus près de la tête que sur la liste de Shanghai.
Liste du THES-QS
France 7
École normale supérieure de la rue d'Ulm - 18e
École polytechnique, 37e
Science Po Paris, 52
École normale supérieure de Lyon, 72e
Université Pierre et Marie Curie, 93e
Université Louis Pasteur, Strasbourg. 161e
Université Paris-Sorbonne, Paris IV, 200e
Belgique 2
Université catholique de Louvain, 76e
Université Libre de Bruxelles, 165e
Suisse 3
Université de Genève, 39e
École polytechnique fédérale de Lausanne, 64e
Université de Lausanne, 89e
Québec 1
Université de Montréal, 181e
Region
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Top 20
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Top 100
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Top 200
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Top 300
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Top 400
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Top 500
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North and Latin America
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17
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58
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98
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137
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164
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196
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Europe
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2
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34
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78
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122
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171
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207
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Asia/Pac
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1
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9
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24
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40
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63
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92
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Africas
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1
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2
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5
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Total
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20
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101
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200
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300
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400
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500
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Enjeux |
Si la Chine n'occupe pas encore une place enviable dans les classements, elle a déjà une grande influence sur l'ensemble du jeu, non seulement parce que le classement de l'Université Liao Tong de Shanghai est le plus prestigieux, mais aussi parce que la Chine a pour politique d'envoyer un grand nombre d'étudiants à l'étranger, en attendant du moins d'avoir sur son territoire de bonnes institutions pour les accueillir. En 2004, 343 000 Chinois (sur un total de 2 455 000 étudiants en mobilité dans le monde) fréquentaient des universités étrangères, de langue anglaise surtout. Plus de 20% (76 000) fréquentent une université japonaise. |
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Essentiel |
La sagesse, idéal traditionnel dans toutes les cultures, n'occupe qu'une place dérisoire parmi les critères qui font la réputation des universités dans le monde. La vérité, hors de la science couronnée par les prix Nobel, ne compte guère. La formation proprement humaine est elle-même exclue des calculs. Comment pourrait-on en tenir compte puisqu'elle est d'ordre qualitatif ? Pour pouvoir la prendre en considération, il faudrait pouvoir apprécier le degré d'unité, de cohérence atteint par tout ce qui marque les étudiants: l'enseignement, le sport, la beauté des lieux, la qualité de la vie artistique, la part faite au sacré. Si pour pouvoir survivre sur sa planète, l'homme doit repenser la place qu'il y occupe, il faudra faire entrer la sagesse dans les calculs des évaluateurs, ou mieux encore, confier à un Conseil de sages le soin de classer les universités. Au moment où, au début de la décennie 1990, Ivan Illich, un sage, enseignait à la Penn State University (43e sur la liste de Shanghai), une dizaine de professeurs et une cinquantaine d'étudiants s'intéressaient à lui sur cet immense campus, mais tout le monde connaissait Joe Paterno, l'entraîneur de l'équipe de football. |
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> Classement | |
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> Fuite des compétences | |
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> L'AUPELF | |
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Aperçus divers |
Enseignement en langue étrangère | Weiss, Françoise, «L'enseignement bilingue dans le système éducatif libanais», dossier «Regards sur un pays... le Liban», lettre «Billet du Bilingue», no.33, janvier 2006 «L'originalité première du système éducatif libanais réside dans la généralisation du bilinguisme puisque l'enseignement en langue étrangère (soit le français, soit l'anglais) commence au niveau pré-scolaire, se décline ensuite dans les disciplines scientifiques dont aucune n'est dispensée en arabe (les pratiques de classe sont parfois différentes des textes de référence) et s'impose dans les cursus universitaires les plus réputés et recherchés par les élites locales.»
| Enseignement bilingue dans la Vallée d'Aoste | Giraudeau, François, «L'enseignement bilingue en Italie : le cas de la Vallée d'Aoste », dossier «Regards sur un pays... l'Italie», lettre «Billet du Bilingue», no.29, janvier 2005 «La Vallée d'Aoste, région autonome, bénéficie d'un statut spécial qui prévoit (art.38) que " la langue française et le langue italienne sont à parité " ; l'article suivant prescrit que, dans tous les établissements scolaires valdôtains : " un nombre d'heures égal à celui qui est consacré à l'enseignement de l'italien est réservé, chaque semaine, à l'enseignement du français. L'enseignement des quelques matières peut être dispensé en français". Il s'agit donc bien là de dispositifs institutionnels qui permettent l'instauration d'un bilinguisme à l'école et, par conséquent le soutien du français.
Toutefois, ce n'est que aux alentours des années 70 que l'on passe d'un enseignement du français à un enseignement en français»
| Universités françaises - classement de l'Université de Shangaï | CERISIER-ben GUIGA , Monique, Blanc, Jacques, Rapport sur l'accueil des étudiants étrangers en France présenté au Sénat, lors de la séance du 30 juin 2005. «L'université de Shangaï publie chaque année le classement des 500 premières universités du monde. Cette année encore la place assignée aux universités françaises est bien peu satisfaisante : sur les cent premières, quatre seulement sont françaises : Paris VI (46ème), Paris IX (61ème), Strasbourg I (92ème) et l'Ecole Normale supérieure de la rue d'Ulm (93ème). Viennent ensuite le Collège de France, Grenoble I, Paris V, Paris VII et l'Ecole Polytechnique, relégués au-delà de la centième place. Seules 22 universités françaises sont classées parmi les 500 meilleures mondiales.
Par ailleurs, le rapport annuel sur l'éducation de l'OCDE souligne encore cette tendance en situant la France au 19ème rang sur 26 en matière d'enseignement supérieur (insistant particulièrement sur l'insuffisance des investissements consacrés à l'université).»
| Mobilité des jeunes | Le site PMJ est l'un des sites affiliés à celui de l'OIF. Connu également sous le nom de PMJ, le Programme de mobilité des jeunes est l'outil privilégié de l'Organisation internationale de la Francophonie qui offre aux jeunes des occasions de mobilité. Il vise à instaurer une communication régulière avec les jeunes pour leur permettre de nourrir la réflexion francophone sur des enjeux d'actualité. L'objectif du programme est de favoriser l'organisation de rencontres et d'échanges virtuels entre jeunes francophones sur des thématiques précises.
Pour en savoir plus sur la démarche à suivre pour bénéficier de ce Programme, rendez-vous sous la rubrique « Infos PMJ : Documents de référence ».
Le site Internet du PMJ est un instrument essentiel à la constitution de partenariats virtuels entre jeunes. Celui-ci permet ainsi aux jeunes de se renseigner sur le PMJ et d'identifier d'autres jeunes avec lesquels ils pourraient développer des collaborations,
| Robert Mallet, premier Français président de l'AUPELF | AUF - Agence universitaire de la Francophonie (brochure), septembre 2006 (format PDF) «Le 27 avril 1972, lors de l'assemblée générale de l'AUPELF qui se tient à Genève, Robert Mallet devient le premier Français à accéder à la présidence de l'institution universitaire francophone. L'homme de lettres picard,
qui est alors chancelier des universités de Paris, se présentera, lors de son allocution, comme le porte-parole du monde universitaire français.»
| Étudier au Canada | Immigrer.com « Ces guides réalisés par les universités québécoises et canadiennes et des autres organismes canadiens sont à l'intention des étudiants étrangers, des étudiants internationaux. À travers les divers liens et conseils judicieux, ils peuvent vous accompagner dans toutes les démarches de l'obtention du visa allant jusqu'à l'installation et l'intégration. »
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TIC et enseignements | dossier Internet «En enseignement à distance, malgré la richesse de la toile, on fait face en Afrique à un manque de contenus adaptés aux besoins locaux. La difficulté d'accès au réseau étant de plus en plus facile dans les centres universitaires, cette carence est surtout liée au manque de personnel qualifié participant à l'élaboration des contenus. En 2003, le Centre d'enseignement à distance (CED) de Cotonou au Bénin comptait environ 25 % de ses formations offertes par des Africains.»
| Politique d'accès à Internet en Tunisie | Marrakchi, Maledh, "Sécurité, stabilité, développement : les moteurs de l'avenir", allocution prononcée lors du Forum 2005 de l'OCDE, 5 pages, p.4
M Marrakchi est directeur général au Ministère des Technologies de la communication en Tunisie «Consciente du rôle central de l'Internet dans l'œuvre de développement économique et social, la Tunisie s'emploie au développement tout azimut de l'accès à l'Internet pour tous. C'est ainsi que tous les établissements d'enseignement secondaire, universitaire et de recherche scientifique ont été connectés à Internet. La connexion de la totalité des écoles d'enseignement de base, est en cours et sera finalisée avant l'année 2006. Un accès à l'Internet sur tout le territoire, et pour toutes les communautés est offert dans un premier temps à travers 380 espaces publics communautaires ; un nouveau programme a été décidé pour la mise en place d'ici 2009 d'un espace public d'accès à l'Internet dans chaque village.»
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Documentation |
Articles | Un campus de la Sorbonne à Abu Dhabi.
«Vêtues de leurs plus belles abayas noires, Amina, Shahad et les autres passagères glissent à pas feutrés sur le tapis rouge qui couvre le trottoir. Le 8 octobre, l'université Paris-Sorbonne-Abu Dhabi faisait sa rentrée. "C'est notre premier jour de classe ", chuchote Fatma, très fière d'être l'une des premières étudiantes inscrites. » [...]
«Les cheikhs ne se sont pas offert la Sorbonne comme ils se payent une franchise Mc Donald's. Profitant du déclin de Beyrouth et de l'avenir incertain du Caire, Abu Dhabi, ville provinciale du Golfe, veut basculer dans le XXIe siècle en devenant le nouveau pôle régional de la francophonie. Peu importe si les matières enseignées par la Sorbonne ne donnent pas de travail. L'or noir rapporte des milliards de dollars, et le cheikh peut se permettre de miser sur la culture, les musées et l'éducation. Jaloux de Dubai, qui s'est offert une notoriété mondiale avec ses pistes de ski en plein désert, il s'est associé à des noms célèbres comme le Louvre et la Sorbonne. (diffusion sur internet) (2006) | Voici le commentaire d'un universitaire francophone sur les critères utilisés dans le classement de l'Université Jiao Tong de Shanghai. «Rappelons que ce répertoire classe l'Université de Montréal au 209e rang sur 500 et, à l'échelle canadienne, au 10e rang sur 14! Au-delà des nombreuses lacunes méthodologiques.» (2004) | Actes | Gérer l'université : approches francophones. Actes du symposium Gestion universitaire en Haïti (Port-au-Prince, 22 et 23 juin 1995). AUF, 1996, 416 p. («Prospectives francophones»). (publication sur internet) (1996) | Allocutions | Bouhdiba, Sofiane, «Enseignement supérieur, francophonie et développement durable en Afrique du Nord : le cas de la Tunisie». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF). (diffusion sur internet) (2004) | Charlier, Jean-Émile, et Sarah Croché, «Les universités africaines francophones et l’espace mondial de l'enseignement supérieur en construction». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF). (diffusion sur internet) (2004) | Dumas, Michel, Amadou Gallo Diop et Gilbert Avode Dossou, «Enseignement supérieur médical en Afrique francophone subsaharienne». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF). (diffusion sur internet) (2004) | Sanou, Salaka, «De la diffusion de l’information scientifique dans les universités africaines francophonies : le cas de l’Université de Ouagadougou». Communication présentée dans le cadre du colloque « Développement durable : leçons et perspectives», Ouagadougou, 1er-4 juin 2004 (format PDF). (diffusion sur internet) (2004) | Bibliographies | Choix de liens sur l'éducation et la formation du CIFDI (Carrefour International Francophone de Documentation et d'information) | Documents officiels | Possibilités d'emploi pour les étudiants étrangers au Canada
"Au moment de venir au Canada, vous devriez avoir suffisamment d’argent pour pouvoir subvenir à vos besoins pendant vos études sans avoir à travailler. Néanmoins, dans certains cas, on pourra vous autoriser à travailler pendant vos études, ce qui vous permettra d’obtenir des revenus supplémentaires et d’acquérir une expérience de travail au Canada." (diffusion sur internet) (2006) | Vous voulez étudier au Québec ou ailleurs au Canada, voici une page qui vous donnera accès aux guides pour les étudiants étrangers préparés par les principales universités: Université Laval, située à Québec, Université de Montréal. Université du Québec à Montréal, Université de Sherbrooke, Université de Moncton. (diffusion sur internet) (2006) | Selon une étude du Sénat français rendue publique en juin 2005, la part relative de la France dans l'accueil des étudiants étrangers a baissé. "Notre pays a pris conscience, dans les années 1997-1998, de la lente érosion du nombre d'étudiants étrangers accueillis en France, au cours de la décennie précédente. Il était tombé à 150 000.
Le gouvernement de Lionel Jospin a alors mis en place une politique d'accueil active qui a permis de relever ce nombre à près de 250 000 par an, niveau à peine supérieur à celui de 1985. La France a donc restauré sa capacité d'accueil d'étudiants étrangers mais, comme la mobilité étudiante internationale s'est beaucoup développée au cours de ces vingt années, la part relative de la France a baissé. Notre pays n'accueille que 9 % des étudiants faisant leurs études supérieures en dehors de leur pays, ce qui le place loin derrière les Etats-Unis (30 %) mais également derrière le Royaume-Uni (14 %), l'Allemagne (12 %) et depuis peu derrière l'Australie (10 %)." (diffusion sur internet) (2005) | Échanges d'étudiants entre le Québec et de nombreux pays étangers.
Afin d’encourager les relations entre peuples et cultures de pays différents, les établissements universitaires du Québec, dans le cadre de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), ont établi des programmes d’échanges d’étudiants avec des établissements universitaires à l’extérieur du Canada.
Des ententes d’échanges d’étudiants ont été conclues avec plus de 500 établissements ou consortiums d’établissements dans les pays suivants : l’Allemagne, l’Argentine, la Belgique, le Brésil, le Chili, la Chine, la Colombie, le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France (incluant l’Île de la Réunion, la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique), l’Islande, l’Italie, le Japon, la Lituanie, le Mexique, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et Taïwan. (diffusion sur internet) |
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| Les disparités du système québécois de financement des universités | Marc Chevrier | Étudiants internationaux, France, Québec, Montréal | Tout en ce moment favorise les universités anglophones dans le monde, y compris au Québec où les 3 universités anglophones reçoivent 27% des subventions normées, alors que les Québécois de langue maternelle anglaise ne représentent que 8... |
| | | Université ou multiversité? | Jacques Dufresne | Universalité, francophonie, recherche, sens, développement durable | À l'échelle mondiale, les universités sont classées en fonction du nombre de citations dont leurs chercheurs sont l'objet. La qualité de la formation donnée aux étudiants n'entre pas en ligne de compte. |
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| | Réseaugraphie |
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Associations | Association des facultés ou établissements de lettres et sciences humaines des universités d'expression française (AFELSH) | | Éducation | Université libanaise | «Elle est la seule université publique des 24 établissements de l'enseignement supérieur au Liban. Elle regroupe à présent 17 facultés et instituts, et couvre un champ de spécialisations, lequel est le plus vaste dans le pays.
Elle a été fondée par l'Etat libanais en 1953, par voie d'extension de son premier noyau, l'Ecole Normale Supérieure. Cette dernière avait été créée en 1951, et rebaptisée "Faculté de Pédagogie" en 1967. (...)
Elle est la seule institution universitaire au Liban qui s'occupe de l'enseignement supérieur public. Elle est la plus grande université, ayant créé des sections dans toutes les régions libanaises.» | Université de la Francophonie | «L'Université de la Francophonie, a été créée au sein de l'Université de Limoges il y a près de vingt ans; oeuvrant traditionnellement dans le domaine littéraire, elle est progressivement devenue un espace de dialogue et de rencontre interculturels pour toutes les disciplines universitaires. Elle est donc pour les chercheurs et les étudiants un lieu de rassemblement privilégié qui leur permet de montrer leur attachement aux valeurs de la francophonie, à savoir l'échange, le partage et la solidarité dans le respect de la diversité culturelle.
Elle s'est fixée pour objectifs de :
- favoriser l'accueil d'étudiants et d'enseignants des différentes composantes en Limousin de l'Université de Limoges, et la mobilité des étudiants limousins vers d'autres universités dans le cadre de leurs cursus de formation ou pour des projets de développement ;
- promouvoir et organiser des manifestations (colloques, conférences, expositions…) de promotion de la francophonie et de réflexion sur la francophonie universitaire ;
- participer à la diffusion d'une documentation francophone pluridisciplinaire et sous plusieurs formes (fonds bibliothèque, édition, et site internet) ;
- accompagner et soutenir des formations universitaires à l'étranger ou en Limousin en relation avec la francophonie ;
- soutenir la recherche universitaire francophone.» (site de l'Université de Limoges) | Université française d'Égypte | L'idée d'une université française en Égypte remonte au XIXe siècle; l'écrivain Rifaa Al Tahtawi s'en fit alors le promoteur. Il faudra attendre la fin du XXe siècle pour la voir concrétiser. C'est en effet au début de 1994 qu'un groupe d'hommes d'affaires égyptiens, de juristes, de diplomates, d'universitaires, souvent issus des Ecoles francophones, se mobilise "pour la création d'une université française en Egypte". Avec la coopération du gouvernement français, le projet prend forme. En 2002, le président Moubarak crée officiellement l'université française d'Égypte, dont le siège est la ville nouvelle de Chorouq. | Association des universités de la francophonie canadienne | Le réseau universitaire de la francophonie canadienne hors Québec. | Conférence internationale des dirigeants des institutions d'enseignement supérieur et de recherche de gestion d'expression française (CIDEGEF) | Il s'agit d'une association, à vocation multilatérale, ouverte à tous les établissements universitaires et autres établissements d'enseignement supérieur et de recherche en gestion d'expression française, de niveau second ou troisième cycle. Ses buts sont, entre autres de promouvoir : une culture francophone de gestion; la mobilité des personnes et des idées dans le cadre de projets inter-établissements; la mise en place d'échanges régionaux; la circulation de l'information en matière de formation et de recherche; l'assistance mutuelle en matière de pédagogie, de recherche et d'administration». | Programme canadien de bourses de la Francophonie | Programme de bourses créé à l 'occasion du premier sommet de la Francophonie à Paris.
« Depuis 1987, 1535 bourses de haut niveau ont été octroyées aux ressortissants des 37 pays membres de la Francophonie admissibles à l'aide publique au développement. Ces bourses renouvelées annuellement permettent de faire des études formatrices et formateurs dans le domaine de l'enseignement technique et professionnel ou universitaires et d'obtenir des diplômes des meilleures institutions d'enseignement supérieur du Canada. » | Agence Universitaire de la Francophonie | | Association des universités du troisième âge francophones en Amérique (AUTAFA) | Organisation à but non lucratif, «l'Association des universités du troisième âge francophones en Amérique veut réunir les personnes aînées francophones en Amérique sous un dénominateur commun "langue et culture". Elle cherche également à établir des liens avec la francophonie internationale en créant un réseau favorisant l'information, l'échange, la concertation tout en offrant un support aux interventions et à la recherche. Les membres de cette association sont les universités du troisième âge (institutions universitaires) et organismes similaires, les associations étudiantes des universités du troisième âge et des organismes similaires, les étudiantes et étudiants inscrits aux programmes des universités du troisième âge et d'organismes similaires.
L'idée de cette nouvelle association a germé dans l'esprit de plusieurs congressistes lors de la tenue du Congrès du 25e anniversaire de l'UTA de l'Université de Sherbrooke en juin 2001. Ainsi, après plusieurs échanges entre des responsables des UTA du Nouveau-Brunswick, de l'UTA de l'Université Laurentienne de Sudbury de l'Ontario et de l'UTA de l'Université de Sherbrooke du Québec, des représentantes et représentants de diverses UTA, d'associations étudiantes et des étudiantes et étudiants se sont rencontrés pour jeter les bases de l'AUTAFA, lors de la tenue du Colloque international de l'Association internationale francophone des aînés en juin 2002. À son premier congrès à Edmunston, au Nouveau-Brunswick, en juin 2003, l'AUTAFA adoptait ses règlements généraux et procédait à l'élection de son Conseil d'administration.» (André Lefebvre, président fondateur de l'AUTAFA - passage cité sur le site de l'association) | Organisation internationale de la Francophonie | Bureau Afrique de l'Ouest (Agence universitaire de la Francophonie) | «Le Bureau Afrique de l'Ouest de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a été créé en 1974 à la suite de la première réunion de la Conférence des Recteurs des Universités Francophones d'Afrique (CRUA), devenue par la suite CRUFAOCI (Conférence des recteurs des universités francophones d'Afrique et de l'Océan Indien). Ce bureau coordonne l'activité de 7 campus numériques francophones et de 4 centres d'accès à l'information.» (extrait du site) | Organismes internationaux | IEPF - Institut de l'énergie et de l'environnement de la francophonie | Ce site, très riche, illustre bien l'importance du rôle que peuvent jouer les institutions de la francophonie pour favoriser la publication et la recherche en français dans un secteur de pointe. On y trouve, en accès libre, la revue Liaison Énergie-francophonie, le bulletin objectif Terre, les actes de plusieurs colloques scientifiques, des bases de données comme celles-ci: Atlas des experts en biomasse, Énergie dans le monde, Profils énergétiques, Atlas des décharges d'ordures ménagères. | Fondation Léopold Senghor | But de la fondation:
Sauvegarder, enrichir et diffuser le patrimoine culturel africain ;
Favoriser en Afrique le développement de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Culture ;
Coopérer avec les Institutions similaires ;
Contribuer notamment par le dialogue des cultures à l'instauration d'un climat de compréhension et de coopération internationale. | Recherche | MondesFrancophones | « Il y a, je crois, écrit Olivier Dyens, le directeur artistique de cette revue basée à la Louisiana State University, un profond et dangereux schisme en train de se créer entre une francophonie "classique" (livresque, littéraire, syntaxique et de gauche) et une francophonie anglophile, ludique, mouvante et néo-libérale. Je vois MF comme un espace de chevauchement de ces deux francophonies.» Ajoutons que dans cet espace, on se montre volontiers critique à l'égard du rôle de la France dans la francophonie comme à l'égard de l'idée de nation. «La mondialisation, écrit l'un des membres du comité d'honneur, Bernard Cerquiglini, est cruelle aux solitaires. L’on ne saurait cependant y répondre par quelque "réveil des nations", dont on n’ignore pas en quel cauchemar il peut se changer ; l’heure est aux appartenances, aux solidarités culturelles, aux projets.» On est ici plus proche de la francophonie anglophile que de la francophonie classique et l'on doit se demander à quel empire profite cette critique des nations et de la France en particulier. | Institut pour l'étude de la francophonie et de la mondialisation (Iframond) | Site de l' Institut pour l'Etude de la Francophonie et la Mondialisation, créé par l'Université Jean Moulin Lyon 3 avec une Chaire de la Francophonie dans le but de "faire de la Francophonie un domaine d'enseignement et de recherche universitaire". | BNF | Des centaines de signets, soigneusement choisis, donnant accès autant de sites touchant tous les grands sujets: bibliothèques numériques, encyclopédies, télévisions, librairies, arts, sciences, religions, éducation, droit, économie, thèses, etc. | Relations diplomatiques | Cerium (Centre international d'études et de recherches de l'Université de Montréal) | Lors de sa visite au Québec, en septembre 2007, Ségolène Royal, présidente du parti socialiste français, prononça, le 19 septembre, une conférence devant 750 étudiants de l'Université de Montréal. Elle y aborda divers sujets de l'heure: la diversité culturelle, le Sommet de 2008 à Québec, et une université francophone ayant des antennes dans les grandes capitales de la Francophonie. «Contrairement à ce que pensent certaines élites, a-t-elle, précisé, la Francophonie n'est pas dépassée.
«Il nous faut créer, et je souhaite, je le redis ici solennellement, que le sommet francophone d’octobre 2008 à Québec débouche sur des actions concrètes. Par exemple :
une université francophone avec des antennes dans les grandes capitales de la francophonie, du nord au sud et d’est en ouest ;
un Érasme francophone qui faciliterait entre nos pays la circulation des étudiants ;
que les grandes entreprises francophones mondialisées soient sensibilisées non seulement aux enjeux, mais aux atouts compétitifs d’une francophonie assumée ;
et enfin la définition d’un contrat politique commun, du nord au sud et d’est en ouest, pour protéger l’environnement et les cultures, c’est-à-dire l’avenir tout simplement du vivant.»
| | Carrefour international de la Presse universitaire francophone (CIPUF) | Réseau de médias étudiants ayant le français en partage. «Il est une initiative de jeunes francophones du Sud et du Nord ayant décidé de joindre leurs efforts pour rehausser la qualité de leur média en inscrivant leur travail dans la société de l'information et dans l'espace francophone. Le CIPUF réunit plus de 100 journaux et radios répartis dans 25 pays et États membres de la Francophonie, ce qui représente 1800 journalistes et un tirage de plus de 2 millions 65 mille exemplaires par année. Il s'agit du plus grand réseau de médias jeunesse au monde.» |
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