|
|
|
Aperçus |
Le français dans les TIC | « Le gouvernement du Québec renforce l'utilisation du français dans les technologies de l'information et des communications. Voici un aperçu de la nouvelle politique, adoptée le 6 décembre 2006: «Les logiciels de développement et les logiciels spécialisés offerts sur le marché en français doivent être acquis et mis à jour en version française. Si un tel logiciel n'est pas offert en français, les ministères et organismes s'efforceront d'acquérir un produit équivalent en français. Les ministères et organismes doivent remplacer toute version précédemment acquise dans une autre langue par la version française lorsqu'elle existe. Les ministères et organismes doivent s'assurer d'obtenir de leurs fournisseurs le soutien technique en français. De manière exceptionnelle, ils peuvent accorder au fournisseur un délai pour se conformer à cette exigence. Les acquisitions de produits dans d'autres langues doivent être justifiées auprès de la personne responsable de l'application de la politique dans le ministère ou l'organisme; cette personne doit signifier son approbation ou son refus d'approuver, avec motifs à l'appui. »
| La langue française au Québec, lois, règlements et politiques | Enjeux de la syndication en francophonie | [… Q]u'est-ce que la syndication? Ce néologisme qui trahit son origine américaine désigne le droit d'exploiter des contenus éditoriaux et iconographiques déjà publiés ou sur le point de l'être, en les distribuant auprès des organes de presse, notamment étrangers.
[…]
Non seulement le vecteur de distribution principal [des agences de traitement d'information] devient l'Internet, mais le client est désormais l'acteur-clé du processus de sélection. On distingue deux profils de sociétés : l'une privilégie une logique documentaliste à très haute vitesse pour l'utilisateur-client; l'autre l'agrégation et la valorisation de contenus en ligne pour les sites web eux-mêmes. Dans le premier cas, ce marché professionnel était évalué en France à 1,12 milliards d'euros, mais ce sont évidemment les États-Unis qui mènent la danse avec plus de 40 milliards d'euros et 30% de la croissance dans ce secteur. Même cas de figure en ce qui a trait aux industries de l'information professionnelle: la France (et à fortiori les pays francophones) traîne la patte loin derrière les pays du Nord, comme les États-Unis bien sûr, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, qui contrôlent respectivement 40%, 30%, 18% de cette industrie stratégique.
| Caccia, Fulvio, "Enjeux et stratégie de la syndication en France et en francophonie : entre droit d'auteur, copyright et NTIC", Colloque Francophonie au pluriel, mai 2001 |
|
|
Sites Internet |
Diversité culturelle et linguistique dans l'éducation (Unesco) | Un site de référence sur la diversité linguistique dans le monde, dans un contexte éducatif. Cet extrait résume l'approche véhiculée par l'Unesco sur la question : "Le nombre de langues parlées dans le monde aujourd’hui a été estimé de différentes façons à entre 6 000 et 7 000. L’Atlas des langues en péril dans le monde, de l’UNESCO, a prévu qu’au moins la moitié d’entre elles pourraient disparaître dans les années à venir. Respecter les langues de ceux qui appartiennent à d’autres communautés linguistiques, à travers l’enseignement initial dans la langue maternelle, l’encouragement au pluralisme et à l’éducation interculturelle, bilingue ou multilingue, l’accès à d’autres systèmes de valeurs, et le partage de connaissances à travers de telles frontières, est donc essentiel à une coexistence pacifique au 21ème siècle." (extrait du site)
| La diversité linguistique, culturelle et biologique de la Terre (Diversité culturelle et linguistique dans l'éducation - Unesco) | "Les liens entre langue, culture et environnement laissent entendre que la diversité biologique, culturelle et linguistique doit être étudiée comme un tout, en tant que manifestations distinctes, mais étroitement et nécessairement apparentées, de la diversité de la vie sur terre. Des chercheurs ont fait référence à ce nouveau terrain d’études sous le nom de diversité bioculturelle." (extrait du site)
|
|
|